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Attentat à Nice : la faute du multiculturalisme selon un ministre polonais

Temps de lecture : 2 minutes

Par Olivier Bault.

S’exprimant au lendemain de l’attentat de Nice, le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Błaszczak a durement critiqué les réactions aux attentats précédents, en France comme en Belgique : « C’est une attaque de plus. En novembre dernier, c’était Paris, en mars Bruxelles, maintenant Nice. C’est un problème lié à ce à quoi l’ouest de l’Europe est confronté : des décennies de politique multiculturelle, de politiquement correct. On en voit aujourd’hui les effets. »

« Il faut appeler les choses par leur nom et tirer des conséquences », a encore déclaré le ministre. « Quelles conséquences ont-elles été tirées après les attentats terroristes à Paris, y compris après l’attentat terroriste de janvier 2015 ? On a organisé des marches, on a peint des fleurs sur les trottoirs, de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Pour moi, c’est une référence très claire aux LGBT. Après les attentats terroristes Mme Mogherini, Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, a fondu en larmes. »

Le ministre polonais, du parti conservateur PiS, a aussi critiqué l’aveuglement des élites politiques européennes : « Le Jeudi Saint, après les attentats terroristes de Bruxelles, il y avait une réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE. J’y étais, il y avait M. Frans Timmermans [le vice-président de la Commission européenne « chargé de l’Amélioration de la législation, des Relations inter-institutionnelles, de l’État de droit et de la Charte des droits fondamentaux »], celui qui nous donne des leçons à propos de notre Tribunal constitutionnel. Et ce monsieur a dit qu’il se demandait pourquoi des gens nés en Europe, qui sont des descendants d’immigrants d’Afrique du Nord, ne respectaient pas les valeurs européennes. Moi je lui ai demandé ce qu’il entendait par ‘valeurs européennes’. Il n’a pas répondu. »

Mariusz Błaszczak a aussi été très sévère pour les larmes versées par Federica Mogherini, la représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, après les attentats de Bruxelles : « C’est normal pour la famille, les proches, mais pas pour les dirigeants qui doivent assurer la sécurité des citoyens au lieu de pleurer à chaudes larmes », a-t-il estimé. « Mettez-vous à la place du terroriste, qui est prêt à sacrifier sa vie, ce qui est le cas des terroristes islamiques. Que peut-il penser de ce pouvoir, que peut-il penser de Mme Mogherini ? Il va prendre peur ? C’est un problème d’attitude du pouvoir. Le pouvoir ne doit pas verser des larmes, il doit garantir l’ordre public, les libertés et la sécurité des citoyens.

À propos des préparations de son pays aux Journées Mondiales de la Jeunesse à la fin du mois, le ministre de l’Intérieur polonais a fait remarquer que « la France est dans une situation bien plus difficile que la Pologne. La Pologne se serait retrouvée dans une telle situation elle aussi s’il n’y avait pas eu le changement de gouvernement [après les élections du 25 octobre 2015]. Nous aurions désormais des milliers d’immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique, car c’est ce qu’avait décidé la coalition PO-PSL. » (…) « Les immigrés d’Afrique et du Moyen-Orient ne s’intègrent pas, c’est un fait. »

Article rédigé par Olivier Bault et publié originellement sur Nouvelles de France.