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South Stream pourrait finalement se concrétiser

Temps de lecture : 2 minutes

La Bulgarie a apparemment changé de nouveau d’avis à propos du projet énergétique cherchant à fournir en gaz naturel russe l’Europe du Sud. Selon le premier ministre bulgare Boiko Borisov, Moscou et Sofia pourraient relancer les négociations du South Stream.

Le premier ministre a déclaré que les deux pays vont créer des groupes de travail pour rétablir la coopération énergétique. Parmi d’autres projets sur la table, il y a le projet de la centrale nucléaire de Belene, suspendu en 2009.

Bruxelles s’oppose au gazoduc South Stream, arguant que le projet viole le troisième paquet énergie de l’Union européenne. Il y est stipulé que la même entreprise, dans ce cas précis, le russe Gazprom, ne peut à la fois fournir et transporter du gaz – ce qui semble ne pas être un problème en ce qui concerne le North Stream impliquant l’Allemagne, ndlr. Le gazoduc a été conçu pour le transport de gaz depuis la Russie sous la mer Noire jusqu’en Bulgarie, puis en via la Serbie pour arriver enfin en Europe occidentale.

En Juin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou est toujours intéressé par le projet, mais que Gazprom ne pouvait procéder en raison de barrages de l’UE.

« Comment pourrions-nous dépenser 9 milliards € juste pour avoir tout ce métal au fond de la mer, sans avoir obtenu le droit d’entrer sur le territoire bulgare? Mais évidemment, dès que nous avons réalisé ce qui se passait, nous avons suspendu tout travail supplémentaire. Nous n’avons pas abandonné le projet, nous avons été empêchés de le poursuivre », a déclaré M. Poutine.

Après que Gazprom a annulé South Stream en Décembre 2014, la société prévu de rediriger le pipeline à travers la Turquie. Le projet Turkish Stream a également été mis de côté l’année dernière en raison du conflit entre Moscou et Ankara après que la Turquie a abattu un avion militaire russe en Syrie. Cependant, avec le dégel des relations entre les pays, le projet pourrait se voir donner une seconde chance.

Le regain d’activité de la Bulgarie est liée à la compensation de 550 millions € à la Russie pour le projet interrompu d’usine nucléaire à Belene.

En 2006, la Bulgarie a signé un contrat avec le russe Rosatom pour construire deux réacteurs de 1.000 mégawatts à Belene, sur le Danube. Le projet a été abandonné après avoir l’échec concernant l’obtention de 10 milliards € d’investissements.

«La décision d’arbitrage dit en substance que NEK [entreprise énergétique de l’Etat bulgare] et Atomstroyexport devraient s’asseoir ensemble et décider si ils vont construire ce réacteur, ou s’ils vont le vendre et qu’ainsi cela soit clos», a déclaré le premier ministre Borisov après la décision du tribunal.

Cet article a été publié originellement sur Russia Today.
Il a été traduit de l’anglais par le Visegrád Post.