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Le V4 rencontre ses partenaires orientaux et rejette « l’amende de réfugiés »

Temps de lecture : 2 minutes

Tchéquie, Prague – Les quatre de Visegrád ont tenu une réunion les 3 et 4 mai, rassemblant également les ministres des affaires étrangères de leurs partenaires orientaux. Le V4 continue d’être engagé dans le programme du Partenariat oriental de l’Union européenne, selon le ministre des Affaires étrangères hongrois Péter Szijjártó.

Le ministre tchèque des Affaires étrangères Lubomír Zaorálek a organisé du 3 au 4 mai une réunion des ministres des Affaires étrangères du V4 et de ses partenaires orientaux. La Biélorussie, l’Ukraine, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie et l’Arménie étaient présents à la table des négociations, comme le fut aussi le commissaire de l’Union européenne pour la Politique régionale et de l’intégration européenne Johannes Hahn.

Plusieurs sujets ont été discutés, tels que la situation du Haut-Karabakh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, la crise des migrants et de nombreux projets de coopération économique.

A la fin des deux jours de réunion, le mercredi 4 mai, les ministres des Affaires étrangères du groupe Visegrád ont fait une conférence de presse commune. Le sujet principal fut l’idée d’une amende pour les pays qui refusant des «réfugiés». Cette proposition faite par la Commission européenne coûterait à la Hongrie 500 millions d’euros si elle était adoptée. « Cela est inacceptable et non-européen », a estimé le ministre des affaires étrangères hongrois, qualifiant cette idée comme de chantage. «Le concept de quota est une impasse et je voudrais demander à la Commission de ne pas s’engager plus dans cette impasse, » a-t-il ajouté.

Son homologue polonais Witold Waszczykowski a déclaré à la presse qu’il «se demandait si cela est une proposition sérieuse, car cela ressemble vraiment à un poisson d’avril ». A Varsovie, le porte-parole du gouvernement Rafal Bochenek a réagi à l’idée de la Commission européenne en qualifiant cette mesure de contraire à la souveraineté nationale, et rappelant que cette question devrait être résolue en dehors des frontières de l’UE.

Enfin, le ministre des Affaires étrangères hongrois Péter Szijjártó a critiqué la fin du régime de visas obligatoires pour les citoyens turcs, en faisant valoir que « seuls les pays qui répondent à tous les critères peuvent obtenir le régime sans visas. De notre point de vue, il serait inacceptable que la Géorgie et l’Ukraine en bénéficient après la Turquie « .