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Hongrie : Orbán renforce la barrière à la frontière

Temps de lecture : 2 minutes

Hongrie – Le Premier ministre Viktor Orbán a déclaré à la radio  vendredi 26 que la Hongrie avait l’intention de renforcer la barrière actuelle aux frontières serbes et croates. Il peut y avoir bientôt un « plus grand besoin de sécurité ». La nouvelle clôture sera « une structure importante ». « L’avenir de l’Europe et de la Hongrie est en jeu. La question est de savoir, si nous vivons ensemble avec des hordes de musulmans, quel genre de sécurité publique nous aurons, et si nos filles et nos femmes seront en sécurité. Pourquoi devrions-nous prendre le risque? »

La Hongrie a construit une clôture de barbelés à ses frontières serbes et croates l’an dernier, qui permettent d’entrer par les points de contrôle officiels et de demander l’asile, puisque l’UE a été trop lente à réagir face à l’afflux de migration. Des migrants tentent de passer la frontière hongroise tous les jours avec une moyenne de 10 par jour ce mois d’août 2016.

Pour l’instant la clôture est fortement policée, police équipée de caméras thermiques, mais elle nécessite un renforcement supplémentaire. « Je ne suis pas une personne sans cœur, mais la frontière ne peut être protégé avec des fleurs et des ours en peluche », a déclaré Orbán. Aujourd’hui, pas même les oiseaux peuvent entrer sur le territoire de la Hongrie sans examen préalable, a t-il ajouté.

La future barrière fortifiée serait en mesure d’arrêter plusieurs centaines de milliers de personnes en même temps, si nécessaire, a dit Orbán. « Les plans techniques sont en cours » et la construction commencera dès que le ministre de l’Intérieur les soumettra. Elle sera en mesure d’arrêter une augmentation de l’immigration, par exemple si la Turquie permet aux millions de migrants de partir vers l’Europe occidentale.

Le premier ministre a également déclaré à la radio que le terrorisme est apparu et s’est répandu en Europe parce que des centaines de milliers de personnes sont arrivées sans être contrôlées et venant de pays qui considèrent le monde occidental comme l’ennemi. « Nous vivons une situation de semi-guerre, et dans de telles circonstances on ne peut pas prendre un risque », a t-il dit. Aussi 3.000 policiers supplémentaires seront recrutés pour compléter le contingent existant de 3.500 patrouilleurs à la frontière.

Le Premier ministre Viktor Orbán a souligné que quiconque prétend qu’il n’y a pas de lien entre la migration et le terrorisme « ne sait pas ce dont il parle, ou pour une raison quelconque essaye de nier les faits qui sont plus clairs que le jour. »