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Pas plus de 12 migrants pour la Tchéquie

Temps de lecture : 2 minutes

Tchéquie, Prague – Selon le plan de redistribution des migrants, la Tchéquie aurait dû recueillir 1.600 migrants. Mais le gouvernement tchèque vient de dire qu’il ne prendra pas plus que les 12 migrants qu’il a déjà accueillis.

La Tchéquie n’est pas prête à accepter plus que les 12 migrants qu’elle a déjà accepté dans le cadre du projet de quotas mis en place par l’Union européenne (UE), même si cela implique des sanctions, a déclaré le ministre de l’Intérieur tchèque, Milan Chovanec.

« Le contrôle de sécurité en cours des réfugiés restants a montré que nous ne pouvons accepter personne de plus », a déclaré Chovanec, cité par le journal Parlamentni Listy.

La vérification de sécurité portant sur les réfugiés a été entravée par un certain nombre de difficultés et peut parfois prendre plusieurs mois, car les réfugiés tendent à quitter les camps de Grèce et d’Italie, a ajouté le ministre.

Chovanec a encore déclaré que « le gouvernement tchèque doit décider si [l’arrêt de l’accueil de réfugiés] doit être entériné au prix de sanctions. Je suis personnellement en faveur de cet arrêt. Nous ne pouvons pas laisser entrer des gens ici sans contrôle, » a conclu Milan Chovanec.

En mars, Chovanec avait rejeté la proposition de l’Autriche de punir les membres de l’UE qui ont refusé de prendre des réfugiés en appliquant des coupures de subventions, en qualifiant cette proposition de génératrice de divisions, rappelle Sputnik.com.

Les deux tiers des Tchèques estiment qu’il existe de fortes tensions entre les Tchèques et les étrangers, ce taux étant pratiquement le même qu’il y a un an, selon un nouveau sondage de l’agence Stem. Il avait été à seulement 50 pour cent en 2013. Le récent niveau élevé reflète les préoccupations concernant la crise des réfugiés et les attaques terroristes, selon Stem.

Cette position du gouvernement tchèque arrive à un moment clé, car la Hongrie et la Pologne sont ciblées par de hauts responsables de l’UE pour leurs politiques actuelles, en particulier sur le sujet des migrants, et alors que le procès de la Hongrie et de la Slovaquie contre les quotas des migrants débute le 10 mai.