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Renforcement du confinement en Roumanie également

Temps de lecture : 2 minutes

Roumanie – Selon les derniers chiffres de ce matin, 794 cas d’infection ont été constatés jusqu’à présent en Roumanie (soit 4,07 cas pour 100 000 habitants), tandis que 12 patients en sont morts et que 79 ont vaincu la maladie.

En conséquence, la Roumanie a également fermé ses frontières et déployé l’armée afin de les surveiller, comme le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, l’a annoncé hier soir. Les liaisons aériennes avec la France et l’Allemagne seront suspendues dès ce soir et les personnes entrant en Roumanie devront se soumettre à une quarantaine de deux semaines.

De même, les mesures de confinement ont aussi été renforcées : il est désormais interdit de sortir de chez soi, sauf pour aller travailler, se rendre chez le médecin ou promener les animaux domestiques à proximité immédiate du lieu de résidence. En tous les cas, un certificat délivré par l’employeur ou une attestation devront être présentés aux forces de l’ordre en cas de contrôle. Les personnes de plus de 65 ans, considérées comme plus vulnérables, ne pourront plus sortir que de 11h à 13h, sauf si elles travaillent ou s’occupent d’une personne dans le besoin.

Pendant ce temps, les hôpitaux acquièrent des housses mortuaires, comme l’hôpital de Suceava dans le nord-est du pays qui vient d’en acheter 1 500.

La presse a également fait écho du décret présidentiel passé sous silence du 16 mars. Si l’état d’urgence prévu par ce décret a été annoncé, certaine suspensions de droits qui en résultent n’ont pas reçu de publicité dans la presse roumaine. Le décret présidentiel, accessible ici en anglais dans une note verbale adressée au Secrétariat général du Conseil de l’Europe, prévoit la suspension de nombreux droits durant l’état d’urgence, à savoir : la liberté de mouvement, le droit à l’intimité et à la vie privée, l’inviolabilité du domicile, le droit à l’éducation, la liberté de rassemblement, le droit à la propriété privée, le droit de grève et la liberté économique. Ces dérogations sont prévues par l’article 15 de la Convention européenne des droits de l’Homme.