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Péter Szijjártó : « Même en ces temps difficiles, la coopération entre les pays du V4 est une réussite »

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Groupe de Visegrád – La coopération entre la Tchéquie, la Slovaquie, la Pologne et la Hongrie est particulièrement bonne en ces temps difficiles, les pays du V4 ayant même resserré cette coopération dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 — a souligné Péter Szijjártó, ministre hongrois des Affaires étrangères, à l’issue d’une vidéoconférence s’étant tenue le 8 avril avec ses homologues du groupe de Visegrád.

Dans une conférence retransmise sur sa page Facebook, Péter Szijjártó a expliqué que la situation actuelle montrait bien les avantages que représente la coopération entre les pays du V4. À titre d’exemple, il a mentionné la coopération entre ces pays pour le rapatriement des citoyens bloqués à l’étranger, mais aussi le fait que les médecins polonais venus en aide aux Italiens ont partagé leurs expériences avec les autres trois pays du groupe de Visegrád dès leur retour en Pologne.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères a aussi évoqué le fait que « l’épidémie allait complètement redessiner la carte de l’économie et de la politique mondiales, ce à quoi l’Union européenne devrait se préparer. »

« Étant donné que l’UE aura besoin d’alliés, d’amis et de partenaires, il est à l’évidence utile de développer des relations plus étroites avec nos voisins de l’Est, » a-t-il ajouté.

Szijjártó et ses homologues polonais, tchèque et slovaque ont décidé de mettre en place un fonds de solidarité d’un montant de 250 000 euros dans le cadre du Fonds international de Visegrád à destination de six partenaires : l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine. Les ministres se sont également mis d’accord pour accélérer le programme de partenariat oriental, qui a stagné ces derniers temps.

Il a aussi proposé de mettre un terme aux sanctions de l’UE contre la Biélorussie, de faire avancer la coopération OTAN-Géorgie, de signer un nouvel accord stratégique avec l’Azerbaïdjan et de faire en sorte que la Moldavie reçoive les 70 millions que l’UE refuse de lui accorder pour « un prétexte injuste. »