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Présidentielles polonaises : correspondance et bureaux de vote le 28 juin

Temps de lecture : 2 minutes

Pologne – Suite au report des élections présidentielles polonaises du 10 mai qui n’ont de fait pas été organisées en raison d’un accord presque de dernière minute entre le dirigeant du PiS, Jarosław Kaczyński, et son allié de Porozumienie, Jarosław Gowin, le Sejm a voté mardi soir une nouvelle loi électorale.

Selon cette nouvelle loi, l’ensemble des Polonais pourront, s’ils le désirent, voter par correspondance mais il sera toujours possible de se rendre – comme d’habitude – dans un bureau de vote. Les personnes souhaitant utiliser la possibilité du vote par correspondance devront en faire préalablement la demande afin de recevoir les documents nécessaires par la poste – une procédure assez similaire à ce qui existe en Autriche ou en Allemagne, mais une nouveauté en Pologne.

Les élections pourraient avoir lieu le 28 juin

De plus, cette loi stipule également que les candidats du 10 mai pourront être à nouveau candidats lors des élections reportées sans avoir à rassembler une nouvelle fois les 100 000 signatures nécessaires. La date définitive du nouveau premier tour des présidentielles n’est pas encore officiellement fixé, néanmoins, dans un entretien avec le quotidien Dziennik Gazeta Prawna, le vice-premier ministre Jacek Sasin a estimé que le 28 juin serait une date optimale et réaliste.

« Si nous examinons aujourd’hui les prochaines étapes, c’est-à-dire la nécessité de modifier la loi sur l’élection du président en 2020, car l’actuelle n’est pas une base idéale pour voter et en supposant que l’opposition se comportera comme jusqu’à présent […] même si la loi répondait à toutes les exigences de l’opposition, elle devrait tout de même dépasser la durée maximale [de 30 jours] autorisée au Sénat, car l’opposition et le maréchal Grodzki ont mis un point d’honneur à faire obstruction à l’affaire. Pour cette raison, le 28 juin est la première date possible pour les élections. Et aussi  parce qu’après les élections, la Cour suprême aurait suffisamment de temps pour confirmer leur validité, » a-t-il ainsi déclaré.