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Paweł Kukiz envisage de rejoindre la coalition dirigée par le PiS

Temps de lecture : 2 minutes

Pologne – Dans un entretien publié ce matin par le quotidien Rzeczpospolita, la figure de proue du mouvement libéral-conservateur Kukiz’15, Paweł Kukiz, a déclaré « accepter la possibilité de rejoindre la Droite unie », la coalition gouvernementale dirigée par le parti Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński.

Loi anti-corruption, droit de révocation des maires et modification de la loi électorale

Il y met certes quelques conditions : « J’ai fait part de mon intérêt, mais à la condition fondamentale que si des propositions importantes pour le gouvernement devaient être adoptées avec le PiS, l’un des projets de loi Kukiz’15, qui est extrêmement important pour nous, doit être adopté en premier –

la loi sur les juges de la paix, la loi anti-corruption, un référendum sur la révocation du maire, et le projet le plus souhaitable serait une loi sur la modification de la loi électorale pour donner à chaque citoyen le droit de se présenter aux élections parlementaires,

et qui éliminerait la contradiction du Code électoral avec la Constitution ».

« Je suis venu en politique pour changer les choses »

Paweł Kukiz explique son ouverture aux propositions du PiS par le pragmatisme régissant son action politique : « Si nos quatre postulats politiques étaient inclus dans le programme New Deal et que j’avais une garantie de leur mise en œuvre, j’envisage la possibilité d’une coopération. Je suis venu en politique pour changer les choses. Je me fiche [avec qui]. Si Robert Biedroń et Adrian Zandberg avaient le pouvoir en ce moment et qu’ils avaient la force motrice garantissant la mise en œuvre de ces idées, j’entrerais en coalition avec eux. […] il y a aussi des limites aux concessions. Je ne peux pas imaginer soutenir la loi sur les médias dans sa forme actuelle ». Kukiz’15 s’oppose aussi aux mesures de fermetures des commerces pour prétexte de Covid.

Également interrogé sur l’éventualité d’élections anticipées, M. Kukiz considère que la coalition durera certainement jusqu’au terme normal de la législature, en 2023 : « il y a trop d’intérêts formant cette coalition pour conduire à des élections anticipées ».