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Les rouleaux compresseurs du libéralisme sont à nouveau lancés contre la Hongrie.

L’Europe bat à nouveau le tocsin – cette fois-ci, à cause de nouvelles lois, appelées à punir radicalement les pédophiles, et à défendre radicalement nos enfants. On a beau dire, certaines choses ne changent jamais : maintenant, au lieu de « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! », le même mouvement a pour slogan « Libéraux de tous les pays, unissez-vous ! ». Ce qui ne fait que nous renforcer, nous autres Centre-européens, dans la conviction que les libéraux d’aujourd’hui sont en réalité des communistes avec des diplômes.

La campagne actuellement déchaînée par la gauche contre la Hongrie ne fait que prouver une fois de plus que la gauche d’aujourd’hui est l’ennemie de la liberté, car, en lieu et place de liberté d’expression, elle veut imposer un politiquement correct qu’elle définit elle-même, et, en lieu et place de pluralisme, elle souhaite s’assurer un monopole hégémonique de la pensée.

Pourtant, ces nouvelles lois hongroises ne vont à l’encontre d’aucun des idéaux sublimes ou des textes de loi de l’Europe. Elle ne font que clarifier le principe selon lequel l’éducation sexuelle des enfants relève de la décision exclusive des parents. L’éducation scolaire ne peut pas s’opposer à la volonté des parents, mais tout au plus avoir un rôle complémentaire, sa forme et son contenu devant être précisés avec l’accord impératif des parents.

Les parents sont aussi en droit d’exiger que les plateformes auxquelles leurs enfants ont librement accès n’acheminent ni la pornographie, ni l’apologie d’une sexualité débridée, ni l’homosexualisme, ni des programmes incitant au changement de sexe. Et ces restrictions doivent être déterminées avec une précision chirurgicale.

En Hongrie, personne n’est habilité à dicter aux adultes la conduite de leur vie. Dans notre conception des choses, les hommes libres d’âge adulte n’ont pas à rendre compte de la conduite de leur vie à telle ou telle autorité mondaine, mais, le moment venu, au jugement de Dieu.

C’est pourquoi les lois hongroises ne font pas référence à la vie que mènent des citoyens de plus de 18 ans, ni à leurs habitudes sexuelles, ni à leur propre comportement public d’adultes. On peut même dire que, par rapport au reste de l’Europe, la société hongroise constitue l’un des peuples les plus attachés à la liberté individuelle et à la tolérance. La cause s’en trouve dans nos traditions culturelles, dans la liberté chrétienne, dans les combats que nous avons menés pour la liberté de la nation et dans notre profond rejet du communisme et de l’arbitraire communiste.

La liberté hongroise ne se limite pas à la liberté politique, aux élections, aux libertés d’expression, de réunion et d’association, mais inclut le droit dont nous jouissons de défendre nos familles et d’élever nos enfants selon nos propres vues. Nos lois sont donc de dignes prolongements des traditions européennes de liberté. Le débat qui commence en cet instant même a pour enjeu l’avenir de l’Europe, c’est-à-dire l’avenir de nos enfants. Et nous voici, prêts à la confrontation.

Viktor Orbán
Premier ministre de la Hongrie

Traduit du hongrois par le Visegrád Post