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Discours d’Herbert Kickl contre la vaccination obligatoire le 20 janvier 2022

Temps de lecture : 11 minutes

Autriche Jeudi 20 janvier, le Conseil National autrichien (Parlement) a adopté la loi instaurant la vaccination obligatoire contre le Covid-19 à partir du 1er février. À l’occasion du débat ayant précédé ce vote, le président du FPÖ, Herbert Kickl, qui est aussi l’un des chefs de file du mouvement d’opposition aux mesures covidiennes en Autriche – dont naturellement la vaccination obligatoire – a une nouvelle fois plaidé en faveur du renoncement à un projet avant tout liberticide contre lequel des centaines de milliers d’Autrichiens ont déjà manifesté leur opposition la plus ferme – notamment lors de très nombreux rassemblements de rue dans l’ensemble du pays. Nous publions ci-dessous une traduction en français de cette intervention devant le parlement autrichien.

Député Herbert Kickl (FPÖ) : Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs […] du gouvernement. Chers collègues députés ! Mais surtout, chers Autrichiennes et Autrichiens, qui suivez aujourd’hui ce débat que je qualifierais d’historique – et ce sera probablement le cas – chez vous ! Je vous le dis tel quel, je vous le dis sans détour : je suis horrifié, je suis stupéfait, je suis bouleversé et je suis choqué par ce que le gouvernement fédéral, composé de l’ÖVP et des Verts – avec le soutien d’une fausse opposition lui servant d’étrier – veut mettre en place ici et aujourd’hui dans le cadre de la loi sur la vaccination obligatoire.

Je pars du principe qu’il y a actuellement dans ce pays des millions de personnes qui ressentent la même chose que moi. Je vais vous dire pourquoi : tout simplement parce que cette mise en place d’une vaccination obligatoire, qui n’est en réalité rien d’autre qu’une vaccination forcée, n’est rien d’autre qu’un gigantesque attentat contre la liberté des Autrichiennes et des Autrichiens (applaudissements sur les bancs du FPÖ) et parce que c’est un véritable attentat, dirais-je, contre la dignité humaine de la population autrichienne.

Tout cela a été planifié et préparé minutieusement par un gouvernement fédéral irresponsable, sous le commandement d’un chancelier irresponsable, main dans la main avec un ministre de la santé irresponsable. C’est ce gouvernement dont les gens, en dehors des murs de ce Parlement et en dehors de vos ministères, disent depuis longtemps qu’il est le pire et le plus insensible des gouvernements que l’Autriche ait jamais eu. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Cette loi est mise en œuvre, on pourrait même dire approuvée sans discussion de leur part, par des députés de l’ÖVP et des Verts, tous aussi irresponsables, par des députés qui ont oublié que ce Parlement n’est pas une extension des ministères, qui ont oublié qu’ils ont prêté serment à la Constitution autrichienne et qui confondent manifestement cette Assemblée avec une assemblée générale de lobbyistes pharmaceutiques, Mesdames et Messieurs.

(Applaudissements sur les bancs du FPÖ – Interruptions sur ceux de l’ÖVP).

Et ce n’est pas tout : Ces acteurs irresponsables sont soutenus docilement par des députés tout aussi irresponsables de soi-disant partis d’opposition appelés SPÖ et NEOS. Mesdames et Messieurs ! J’ai l’impression que vous êtes pris en otage par vos deux présidents de parti, deux dames qui sacrifient tout ce que leurs partis considèrent comme sacré pour un rôle secondaire à très bas prix. (Interruptions du député Scherak – NEOS, ndt.) Pour un second rôle dans une pitoyable comédie gouvernementale, on jette ses propres principes par-dessus bord, on trahit ses propres électeurs, ses propres membres, ses propres cadres et son propre groupe parlementaire. Vous pouvez vraiment vous féliciter ! (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Mesdames et Messieurs, cette vaccination obligatoire est un acte de privation de droits. D’un seul coup, des millions d’Autrichiennes et d’Autrichiens sont déclassés […]. Ils ne sont plus des personnes indépendantes, des personnes souveraines, mais ils sont relégués au rang d’exécutants, d’assujettis, de serviteurs, de serfs, aurait probablement dit M. Schallenberg, votre prédécesseur de sinistre mémoire.

Avec cette vaccination obligatoire, Mesdames et Messieurs, c’est la voie du totalitarisme qui est ouverte en Autriche. Ce n’est rien d’autre que l’introduction du communisme sanitaire. (Députée Steinacker – ÖVP, ndt. : Le parlement est le lieu de la démocratie ! Ce n’est pas totalitaire !) C’est un comble dans l’histoire que, pour lutter contre un virus chinois, nous introduisions en Autriche le modèle de société chinois, qui se caractérise par beaucoup de choses, mais pas par la liberté et la démocratie. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ. – Interruptions des députées Gabriela Schwarz – ÖVP, ndt. – et Steinacker).

Totalitarisme : ce que veut l’individu ne compte plus. (Députée Steinacker : Vous ne comprenez pas bien !) Seul compte ce qui est bon pour la masse, et ce qui est bon pour la masse, ce seront à l’avenir des « coryphées » de la stature de Monsieur le ministre de la Santé Mückstein (Verts, ndt.) qui nous le diront. Ils nous diront ce qui est bon pour la masse, et celui qui ne s’y conformera pas, sera poursuivi comme un criminel.

Mesdames et Messieurs, cela ouvre la porte au dilettantisme et à l’arbitraire et ne pourra jamais recevoir l’approbation des nationaux-libéraux. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Je vous le dis très honnêtement : aujourd’hui, à cette place et à ce pupitre, j’ai honte pour les députés de l’ÖVP et des Verts, et j’ai honte pour les députés du NEOS et de la social-démocratie (député Wöginger – ÖVP, ndt. –: Tu n’as pas à avoir honte ! – autres interruptions de l’ÖVP), qui veulent faire passer tout cela (applaudissements sur les bancs du FPÖ), qui veulent faire passer tout cela dans leur aveuglement, sans se soucier des conséquences.

J’ai d’ailleurs également honte pour ceux (député Wöginger : tu as honte de toi-même !) qui n’ont pas trouvé le courage de défendre une opinion divergente lors du vote ici au Parlement, mais qui préfèrent rester chez eux sous quelque excuse fallacieuse. (députée Steinacker : C’est une insinuation de taille !)

Mesdames et Messieurs, je suis également fier – très, très fier ! – d’être le chef de file du groupe national-libéral dans cette Assemblée, parce que nous sommes les seuls à ne pas participer à cette folie ; parce que nous nous opposons à vos tentations totalitaires ; parce que nous votons contre et que nous défendons ainsi sans réserve la liberté du peuple autrichien et, avec elle, la Constitution et la vérité dans ce pays. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Vous savez, cela ne m’étonne pas du tout que vous ayez poussé cette évolution négative jusqu’à ce que nous en soyons là aujourd’hui, et je vais vous dire pourquoi. Repensez à décembre 2020 : à l’époque, le Parti national-libéral [le FPÖ, ndt.] a lancé une pétition contre l’obligation de vaccination dans ce pays. C’était deux semaines avant que vous ne commenciez votre mise en scène sur la vaccination.

Nous l’avons fait parce que nous étions alarmés et choqués par l’acharnement et le fanatisme dont vous faisiez preuve lorsqu’il s’agissait d’amener cette vaccination sur la place publique en tant que moyen exclusif de changer la donne et de déclarer tout le reste inadmissible. (députée Gabriela Schwarz : le vermifuge pour les chevaux est bel et bien inadmissible !) Cela nous a alarmés et nous a rendus vigilants.

Nous avons dit à la population : vous allez voir, attention, cela revient à une obligation de vaccination. Tout le reste ne sont que des étapes préliminaires, et au bout du compte, il y a d’un côté le pouvoir total pour le gouvernement fédéral et, d’un autre côté, l’abandon total et l’impuissance totale pour la population autrichienne. C’est ce que nous avons dit, et c’est pour cela que nous avons été dénigrés et méprisés. (Interruption de la députée Meinl-Reisinger – NEOS, ndt.)

Ce gouvernement fédéral et, avec lui, bien sûr, les médias mainstream, comment pourrait-il en être autrement, nous ont traités de menteurs. Il s’est passé bien d’autres choses encore : Les représentants de ce gouvernement fédéral ont juré leurs grands dieux qu’on n’en arriverait jamais là, qu’il n’y aurait pas d’obligation de vaccination. Je vous ai apporté quelques citations pour vous rafraîchir – pour vous booster – la mémoire : Collègue Köstinger [ÖVP, ndt.] en avril 2021 : « Nous ne voulons en aucun cas d’une vaccination obligatoire en Autriche. » (Vice-chancelier Kogler – Verts, ndt. –: Nous ne le voulons pas de toute façon ! – députée Gabriela Schwarz : Pas du tout ! Si vous aviez participé … !) Mückstein, ministre de la Santé des Verts : « Je suis contre la vaccination obligatoire parce que je pense que nous n’arriverons à rien de la sorte. »

Le président du groupe parlementaire ÖVP Wöginger, ici au Parlement : « J’insiste sur un point : il n’y a pas d’obligation de vaccination dans ce pays, et il n’y en aura pas ». Votre ancien chancelier Sebastian Kurz, si vous vous en souvenez encore : « Nous n’avons pas d’obligation de vaccination en Autriche, et c’est très bien ainsi. » La ministre de la Constitution Edtstadler : « J’exclue catégoriquement toute obligation de vaccination, il n’y en aura pas, c’est aux gens de décider. » Enfin, Werner Kogler ne peut évidemment pas manquer à l’appel : « J’exclus une vaccination obligatoire, j’exclus effectivement une vaccination obligatoire générale. » (député Martin Graf – FPÖ, ndt. –: C’est incroyable !)

Oui, Mesdames et Messieurs, et maintenant cette obligation de vaccination est à notre porte, dans quelques heures vous voulez la décider ici. Je vous demande maintenant (interruptions sur les bancs de l’ÖVP) : qui a dit des contre-vérités et menti à la population ? Qui a dit la vérité à la population ? (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Chacune des déclarations que j’ai citées, et pas toutes, loin s’en faut, est un coup de poignard dans le cœur de votre crédibilité. Entre-temps, vous vous êtes vidés de votre sang en termes de crédibilité. Mesdames et Messieurs, c’est le problème de ce gouvernement fédéral, il ne reste plus rien de cette crédibilité après deux ans de soi-disant lutte contre la pandémie.

Je comprends que l’ÖVP et les Verts ne veuillent pas en parler. Mais que le NEOS et le SPÖ ne le remarquent pas, c’est tout de même un peu surprenant. Ils font maintenant confiance à ceux qui, dans quelques heures, décideront avec vous de ce qu’ils ont exclu pendant un an. Vous faites ainsi confiance à ceux qui vous ont menti et qui vous expliquent maintenant que tout cela est nécessaire (député Steinacker : Oui, pourquoi en sommes-nous là ?), que c’est le seul moyen de sortir de la crise, et ainsi de suite.

Mesdames et Messieurs, en tant que fiers représentants d’un parti d’opposition, vous ne pouvez pas être sérieux. Ce n’est pas possible, me semble-t-il. Pensez-vous vraiment que les gens qui se trouvent en dehors des murs du Parlement ne savent pas ce qui se passe actuellement en dehors des frontières de l’Autriche, qu’ils ne savent pas qu’en Grande-Bretagne, les mesures sont en train de prendre fin (interjection de M. Obernosterer – ÖVP, ndt.), que la Suède a mieux traversé la crise que l’Autriche sans ce tourment et ce sectarisme à l’égard de sa propre population, cher collègue Wöginger (député Wöginger : Oui, exactement ! Exactement ! Avec le vermifuge, non ? – Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Pensez-vous vraiment que les gens ne savent pas que les Tchèques sont en train de mettre fin à leurs projets de vaccination obligatoire ? C’est un déchet épidémiologique dangereux, qui finira dans la décharge des déchets [de l’Histoire], Mesdames et Messieurs, et les gens s’en rendent compte. Si vous ne me croyez pas, permettez-moi de citer la chaîne d’information NTV – j’espère qu’elle est suffisamment bonne, j’espère qu’elle n’est pas déjà une chaîne d’affabulation dans vos fact checkers – : « La vague omicron est énorme, mais étonnamment inoffensive. L’Espagne, la Grande-Bretagne, le Danemark et la Suisse veulent déjà traiter le virus comme une grippe ».

Cela devient encore plus intéressant pour vous : les figures de proue virologiques de votre camp, Messieurs Fauci [virologue américain, ndt.] et Drosten [virologue allemand, ndt.], vous tombent déjà dans le dos eux aussi. Ils vont dans le même sens que ceux que vous avez insulté pendant ces deux années. Ils vous disent : La pandémie touche à sa fin, et à la fin, ce sera comme une grippe.

Qu’est-ce que cela signifie en termes d’évidence ? – Le virus devient de moins en moins dangereux, le vaccin de moins en moins efficace, et vous arrivez à ce moment précis avec la proposition d’introduire une obligation de vaccination en Autriche. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.) Oui, il faut d’abord y penser, Mesdames et Messieurs. Il faut d’abord y penser : Alors que tous les autres suppriment les mesures, vous voulez faire passer tout le monde à la seringue, depuis les jeunes de 18 ans jusqu’à l’arrière-grand-mère. C’est vraiment de la folie ce que vous mettez en place aujourd’hui. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Mesdames et Messieurs, je voudrais à présent m’adresser aux députés des différents groupes parlementaires : Chers députés des Verts, Madame Maurer, ne dites plus jamais un mot, que dis-je un mot, une syllabe, en rapport avec la protection des données ; Game over pour les Verts dans ce domaine ! (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

À l’avenir, abstenez-vous de toute critique à l’égard d’un ciblage individuel sur ordre judiciaire dans la lutte contre des criminels isolés ou contre le crime organisé, alors que vous donnez aujourd’hui votre accord à un quadrillage du territoire, dans le cadre duquel des millions de personnes en bonne santé se retrouvent dans le collimateur de la police et des autorités sanitaires, sans qu’on puisse leur reprocher quoi que ce soit. Je ne parle même plus de votre position sur le génie génétique, là aussi votre crédibilité s’est envolée. Certains Verts vont encore faire une expérience élémentaire aujourd’hui, lorsqu’ils verront qu’ils sont en réalité des ennemis de la liberté et des amis du totalitarisme. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Chers députés du SPÖ, si j’étais à votre place, je réfléchirais encore une fois à la question de savoir si c’est vraiment un bon argument de dire que le gouvernement a tout raté dans la gestion du coronavirus, qu’il a échoué partout où on pouvait échouer, et que c’est pourquoi vous soutenez maintenant ces ratés dans leur plus grand échec, à savoir la mise en place de la vaccination obligatoire ! (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Qu’est-ce donc que cet argument ? Je ne ne me sentirais pas bien à ce sujet, mais cela s’inscrit dans la ligne de votre chef de file socialiste à Vienne, qui veut maintenant faire perdre leur emploi aux personnes non vaccinées. Oui, Mesdames et Messieurs, c’est la nouvelle ligne de la social-démocratie : la destruction des emplois et de la prospérité au lieu de la protection des travailleurs dans ce pays. Les gens doivent le savoir.

À l’adresse du parti [libéral] NEOS : Madame Meinl-Reisinger, votre programme dit si bien : « Dans le doute, la liberté » – magnifiquement formulé ! Oui, n’avez-vous donc aucun doute ? N’avez-vous aucun doute sur tout ce qui est en train d’être mis en place ? Je ne peux pas y croire du tout. Ce que je peux croire, c’est que vous êtes prête à sacrifier la liberté pour plaire aux puissants. Je peux le croire. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ. – La députée Meinl-Reisinger met ses mains devant son visage et secoue la tête).

On peut aussi faire cela, Madame Meinl-Reisinger, on peut aussi faire cela. Mais en même temps, prétendre être la présidente d’un parti libéral, ce n’est plus possible. Ce n’est plus possible. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ.) Lisez Sir Karl Popper [philosophe austro-britannique, ndt.] sur « La société ouverte et ses ennemis » ! Je pense que ce serait une lecture éclairante pour vous. (Députée Meinl-Reisinger : Exactement … !)

Et en ce qui concerne les députés de l’ÖVP : peut-être réfléchirez-vous encore une fois à la question de savoir si c’est vraiment l’interprétation adéquate de l’amour chrétien du prochain (député Wöginger : Tu ne peux pas en juger, parce que tu ne l’as pas !) que de pousser des millions de personnes au désespoir, de les plonger dans l’inquiétude et la peur, de les criminaliser ou d’en faire des citoyens de seconde classe, simplement parce que quelques-uns de vos dirigeants veulent continuer à danser autour du veau d’or du contrôle, de l’argent et du pouvoir. Réfléchissez-y pendant le temps qu’il vous reste !

(Applaudissements sur les bancs du FPÖ.)

Je crains que tout cela ne serve à rien. Je crains que tout cela ne serve à rien, je crains que vous n’ayez la majorité lors de ce vote aujourd’hui. (députée Steinacker : Il ne faut pas craindre la démocratie !) Le « succès de ce vote » – entre guillemets – ne vous rendra toutefois pas heureux, je vous le dis, tout simplement parce que la satisfaction et le bonheur véritables ne peuvent jamais se construire sur la souffrance et l’absence de liberté de millions de personnes ! Un coup d’œil dans les livres d’histoire vous le montre, et vous le ressentirez vous-même dans votre propre chair, je vous le prédis dès aujourd’hui. (Cris sur les bancs de l’ÖVP : qu’est-ce que cela veut dire ?)

Nous, les nationaux-libéraux, restons aujourd’hui en minorité, mais seulement ici, car à l’extérieur, avec les gens qui sont entre-temps mécontents de vos mesures (député Wöginger : Hitler tenait des propos similaires, autrefois !), nous avons depuis longtemps la majorité, et cette majorité s’accroît chaque jour. (Applaudissements sur les bancs du FPÖ – Interruptions sur ceux de l’ÖVP).

Et je vous le dis aussi : avec ces gens – c’est une promesse que je fais ici – nous ferons en tout cas tomber l’obligation de vaccination (interjection du député Wöginger), en utilisant votre propre bureaucratie – vous en serez encore étonnés ! Nous la ferons tomber en faisant appel aux tribunaux de toutes les instances, et pas seulement en Autriche ! (députée Steinacker : C’est une démocratie ! C’est un État de droit !) Et nous les ferons surtout tomber par des élections démocratiques. (député Wöginger : « Faire tomber » ?!) – Oui, en tant que béni-oui-oui d’aujourd’hui, vous n’échapperez pas à votre juste châtiment demain, vous n’y parviendrez ni moralement, ni juridiquement, ni politiquement, et vous pouvez me croire sur un point : contrairement à vous, j’ai l’habitude de tenir mes promesses – y compris, d’ailleurs, celle de continuer à ne pas être vacciné, bien entendu (rires sur les bancs de l’ÖVP, des Verts et du NEOS), même si vous voulez m’y contraindre, comme des millions d’Autrichiens. (Applaudissements prolongés sur les bancs du FPÖ. – Interruption du député Wöginger).

Retrouvez en allemand l’intégralité de l’intervention d’Herbert Kickl au Parlement autrichien :

Source : Conseil national autrichien