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Réélection du président Aleksandar Vučić en Serbie

Temps de lecture : 2 minutes

Serbie – Tandis que les Hongrois se rendaient aux urnes, ce dimanche 3 avril, pour renouveler leur parlement national, les Serbes en faisaient de même pour des élections présidentielles à l’issue desquelles le président sortant, Aleksandar Vučić, a été réélu pour un second mandat avec 59,8% des voix – selon les derniers résultats provisoires disponibles.

Un second mandat de cinq ans

Le leader du Parti progressiste serbe (SNS) a ainsi été reconduit pour un second mandat de cinq ans face au représentant de la coalition pro-européenne et centriste Alliance pour la victoire, Zdravko Ponos (17,1%).

« Infiniment fier et infiniment heureux »

Dans une première prise de position publique suite à cette victoire électorale, le président Aleksandar Vučić a tenu à adresser « un immense merci aux citoyens de Serbie » et s’est déclaré « infiniment fier et infiniment heureux » de la confiance que les citoyens serbes lui ont à nouveau accordée :

« Je suis heureux qu’un grand nombre de personnes aient voté et montré la nature démocratique de la société serbe »

Influence de la crise ukrainienne sur fond de pressions occidentales

Tout comme la Hongrie en cette fin de campagne électorale, la Serbie a également été sujette aux pressions occidentales en raison de la guerre en Ukraine et littéralement été sommée de prendre ses distances avec Moscou – allié traditionnel de la Serbie. À ce sujet, M. Vučić a estimé que « l’influence de la crise ukrainienne sur les résultats des élections a été énorme » :

« Nous maintiendrons une politique qui est importante pour les Européens, les Russes et les Américains : la neutralité militaire. 

[…] La Serbie essaiera de préserver des relations amicales et de partenariat dans de nombreux domaines avec la Fédération de Russie ».

Alors que la Serbie a certes condamné sans réserve l’invasion de l’Ukraine par la Russie, elle refuse d’imposer des sanctions contre Moscou, une attitude qui s’explique en partie par le fait que la Serbie dépend presque entièrement du gaz russe.