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Pour le Premier ministre tchèque, les crises ne sont pas finies

Temps de lecture : 2 minutes

Tchéquie – Lors d’une conférence de presse, ce samedi 17 décembre, à l’occasion du premier anniversaire de la prise de fonction de son gouvernement, le Premier ministre tchèque Petr Fiala a tenu à préciser que le temps des crises (Covid, guerre en Ukraine, crise énergétique, inflation, …) n’était pas encore complètement derrière nous et que son gouvernement ferait son possible pour faire face à la situation et en limiter l’impact négatif pour les citoyens tchèques :

« En conséquence de la guerre d’agression de la Russie [contre l’Ukraine], notre pays est confronté à un certain nombre d’énormes défis que nous ne pouvions pas imaginer jusqu’à récemment. Néanmoins, avec vous, nous nous efforçons de faire en sorte que l’impact de ces crises sur la vie de chacun d’entre nous soit le plus léger possible.

[…] Nous avons réagi rapidement et avons obtenu suffisamment de gaz pour cet hiver ; nous avons rempli les installations de stockage de gaz à un niveau record et nous avons acheté la capacité nécessaire dans un terminal GNL aux Pays-Bas. […] Nous avons résisté aux pressions populistes en faveur d’un certain nombre d’interventions coûteuses et inefficaces sur le marché libre. Grâce aussi à cela, la République tchèque maintient les prix d’avant-guerre, alors que d’autres pays voient leurs prix de l’essence et du diesel augmenter. […]

Nous avons réussi à orchestrer l’approbation d’un certain nombre de solutions européennes aux prix élevés de l’énergie, qui auront un effet positif pour tous nos citoyens. Nous avons réussi à négocier un certain nombre de choses que les analystes avaient qualifiées d’irréalisables. »

De son côté le président du Parti pirate, Ivan Bartoš, partenaire de Petr Fiala au sein de la coalition gouvernementale, s’est également félicité du travail du gouvernement au cours de l’année, notamment face à la guerre en Ukraine :

« J’admire beaucoup le fait que notre gouvernement et nos citoyens aient clairement défendu l’Ukraine et que nous lui ayons apporté un soutien politique, militaire, sécuritaire et humanitaire.

Je suis également fier du ministre des affaires étrangères Jan Lipavský (Pirates), qui a fait ses preuves dans la crise et qui a pleinement tenu sa promesse de revenir à la politique autrefois promue par Václav Havel, et à la protection des droits de l’homme. »

Du côté de l’opposition, la vision des choses est, bien entendu, un peu plus critique. Ainsi, l’ancien ministre des Finances, Alena Schillerová du parti ANO de l’ancien Premier ministre Andrej Babiš, a déclaré :

« Je ne veux pas être uniquement négatif, je salue la réaction correcte [du gouvernement de Petr Fiala] à l’agression russe, qu’ANO a soutenue en tant que principal parti d’opposition, mais la vague de [réfugiés] qui a suivi s’est accompagnée de chaos, de confusion et d’une communication horrible, ce qui a creusé les fossés qui divisent la société. »