« Un gratte-ciel entre les pales » : la Chine défie l’imagination avec cette éolienne géante qui redéfinit les limites de l’ingénierie moderne

Le développement de l’énergie éolienne offshore connaît un essor sans précédent, notamment grâce aux avancées technologiques impressionnantes réalisées par la Chine. Avec la mise en service de Qihang, une éolienne offshore d’une envergure inimaginable, la Chine se positionne comme un leader incontesté dans le domaine des énergies renouvelables. Cette prouesse technologique, capable de surpasser les plus hauts gratte-ciels, suscite un intérêt croissant et soulève des questions cruciales sur la capacité de l’Europe à suivre le rythme. Le potentiel de cette technologie pourrait transformer le paysage énergétique mondial et redéfinir la manière dont les pays envisagent leur avenir énergétique.

Une éolienne d’une ampleur inédite

La Chine continue de surprendre le monde avec ses avancées technologiques, cette fois-ci dans le domaine des énergies renouvelables. La mise en service de Qihang, une éolienne offshore d’une taille gigantesque, marque une étape importante dans la transition énergétique du pays. Avec un rotor de 260 mètres de diamètre, cette éolienne dépasse de loin les structures architecturales les plus élevées d’Europe. Le fait que la First Tower, le plus grand gratte-ciel de France, puisse tenir entre ses pales avec une marge de 29 mètres, illustre bien l’ampleur de cette réalisation. Cette performance souligne les ambitions démesurées de la Chine dans le domaine des énergies vertes et sa détermination à s’imposer comme leader incontesté dans ce secteur d’avenir.

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Développée par la CRRC Corporation, mieux connue pour ses trains à grande vitesse, Qihang affiche des dimensions record. Avec une capacité de 20 MW, elle surpasse les précédentes éoliennes flottantes de 16,6 et 18 MW déployées en 2024. Comparativement, les plus grandes éoliennes offshore en France ont une capacité d’environ 8 MW. Cette supériorité technologique, bien que temporaire, témoigne de la capacité de la Chine à innover et à repousser les limites de ce qui est possible.

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Au-delà de la puissance

La prouesse de CRRC ne se limite pas aux dimensions de l’éolienne. Son design modulaire permet une grande flexibilité dans la configuration de la puissance et son adaptation aux différentes plateformes flottantes. Équipée de plus de 200 capteurs, Qihang assure une surveillance en temps réel de son fonctionnement et de son intégrité structurelle. Conçue pour résister aux conditions météorologiques extrêmes, telles que les typhons, elle peut produire jusqu’à 62 GWh d’énergie par an, soit suffisamment pour alimenter 37 000 foyers. Un seul exemplaire de Qihang pourrait alimenter une ville française de taille moyenne.

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La première unité de Qihang a quitté l’usine de Sheyang en octobre dernier pour être testée à Guangli. Après son assemblage complet, elle a débuté une période de tests rigoureux avant d’être déployée en mer et connectée au réseau électrique. Ce projet témoigne de la volonté de la Chine de devenir un géant de l’énergie verte, avec une capacité installée qui représente plus de 40 % de la capacité mondiale en 2023.

Quelle place pour l’Europe?

Face à cette avancée technologique chinoise, l’Europe, et notamment la France, se posent des questions. Malgré des objectifs ambitieux pour les énergies renouvelables, le développement de l’éolien offshore progresse lentement en France, freiné par des procédures administratives complexes et des oppositions locales. Le contraste avec la rapidité de déploiement en Chine est frappant. La France, avec son immense potentiel éolien offshore, doit accélérer sa transition énergétique pour garantir son indépendance énergétique et lutter contre le changement climatique.

Pour rattraper la Chine, il est impératif que la France adopte une stratégie ambitieuse pour le développement de l’éolien offshore. En 2024, le gouvernement français a lancé un appel d’offres pour la construction de 10 GW de parcs éoliens offshore d’ici 2030. Cependant, pour atteindre cet objectif, il faudra simplifier les procédures administratives, accroître l’acceptation sociale des projets et soutenir l’innovation et la recherche.

Un défi pour l’avenir

L’éolienne Qihang, au-delà d’être une prouesse technologique, symbolise la détermination de la Chine à devenir une superpuissance de l’énergie verte. Cela constitue un défi pour l’Europe et une invitation à l’action pour la France. La question reste de savoir si la France saura relever ce défi et répondre à ses ambitions. Comment la France et l’Europe peuvent-elles s’inspirer de l’audace chinoise pour accélérer leur propre transition énergétique?

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