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Van der Bellen a-t-il saboté son travail à Prague ?

Temps de lecture : 2 minutes

Par Norbert van Handel.

Norbert van Handel, avec qui Ferenc Almássy a fait une entrevue en mai, est un juriste autrichien et un homme d’influence en Autriche. Il nous a offert son commentaire sur le récent voyage du président Van der Bellen à Prague.

« Van der Bellen et Norbert Hofer à Prague, quelle différence !

Lorsque Norbert Hofer a rendu visite au président tchèque Zeman en tant que candidat à l’élection présidentielle autrichienne l’automne dernier, le climat n’aurait pas pu être meilleur.

L’hospitalité du président Zerman à cette époque était illustrée par la chaleur et l’humour. Le charisme et la convivialité de Norbert Hofer ont apporté un succès direct : l’invitation du Président Zeman demandant à l’Autriche de rejoindre l’alliance de Visegrád. Il avait raison.

En revanche, la visite du président autrichien [maintenant élu] Van der Bellen à Prague fut un acte malheureux. Lui et Zeman se sont entendu pour dire qu’ils étaient tous deux des fumeurs et nés la même année. Tout le reste peut être inclus sous la rubrique « ils ont convenu de ne pas être d’accord ». Dommage, car un président autrichien, même s’il est déjà vieux, devrait essayer de se faire de nouveaux amis pour son pays.

Situation semblable à la fois où Van der Bellen a visité Budapest. Seule la courtoisie des Hongrois a empêché d’autres embarras. Bien sûr, les deux visites ont été occultées par l’attitude de maître d’école de Van der Bellen pour qui les voisins de l’Europe centrale et orientale de l’Autriche reçoivent des subventions de l’UE, mais n’acceptent aucun réfugié. Quel argument stupide.

N’était-ce pas Roosevelt, Churchill et Staline qui ont décidé lors des conférences à Téhéran, Yalta et Potsdam, que l’Europe centrale devrait rester sous la domination des Soviétiques pendant près d’un demi-siècle ? Il ne s’agit donc que d’une dette qui doit être compensée aux voisins de l’Autriche, au travers des fonds européens, bien mal gérés, afin de contribuer de manière appropriée à la (re)construction de leurs infrastructures, de leur économie et de leur culture nationale chrétienne.

Il ne peut être en aucun cas une obligation pour les pays qui ont été sous la servitude soviétique pendant un demi-siècle de soutenir l’incapacité de l’UE à faire face au problème des réfugiés. Après avoir subi la domination étrangère pendant des décennies, il n’est que trop compréhensible que l’on ne veuille pas, en tant que pays chrétien, passer de la domination soviétique à l’Islam. L’Autriche et son président ne devraient pas seulement comprendre, mais aussi soutenir cette prise de position ! »