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Le Parlement hongrois approuve une hausse salariale sans précédent pour le personnel médical

Le Magyar Nemzet est le principal quotidien imprimé de Hongrie. Fondé en 1938, le Magyar Nemzet (Nation hongroise) est un journal de référence pour les conservateurs et est sur une ligne proche du gouvernement de Viktor Orbán.

Temps de lecture : 2 minutes

Article paru dans le Magyar Nemzet le 6 octobre 2020.

Conjointement présenté par Gergely Gulyás, ministre en charge du cabinet du Premier ministre, et par Miklós Kásler, à la tête du super-ministère des Ressources humaines [incluant le ministère de la santé], ce projet de loi accepté par le Parlement par 165 voix [sur 199] prévoit que les médecins bénéficient d’une hausse salariale en trois étapes : en 2021, en 2022 et en 2023. Leur salaire de base passera ainsi des 255 000 forints actuels [708€] à 687 000 forints, soit, dans le cas d’un médecin ayant quarante ans d’expérience professionnelle, de 525 000 à 2,4 millions de forints [6 665€].

Le législateur rend en revanche punissable en droit pénal le paiement de pots de vins aux médecins, ainsi que l’acceptation de ces derniers, désormais caractérisés comme avantages indus par le texte même du Code pénal. Suivant la lettre de cet amendement, quiconque donnera ou promettra un avantage indu pourra écoper pour ce délit d’une peine de prison allant jusqu’à un an. Quant à la définition exacte desdits avantages indus, c’est la loi sur la santé qui devra en disposer. Ainsi, aucun membre du personnel médical – médecin ou autre – ne pourra accepter – et encore moins demander – de compensations, ni financières, ni en nature. Une fois un traitement réalisé, un membre du personnel médical sera autorisé à accepter de la part du patient traité – une seule fois – un objet en cadeau, dont la valeur ne pourra pas dépasser 5% du salaire minimum en vigueur – ce qui, en vertu du quantum actuellement en vigueur, donne 8 000 forints [22€].

« Cette loi – déclare Miklós Kásler – est appelée à clore définitivement la période au cours de laquelle les gouvernements de gauche ont retiré 600 milliards de forints au budget de la santé, fait fermer des établissements hospitaliers d’excellence, licencié six mille salariés du personnel médical, retiré un mois de salaire aux autres, et obligé les patients au paiement de frais de consultation et d’hospitalisation. »

Traduit du hongrois par le Visegrád Post