Hongrie/Australie – Les multiples mesures mises en place au prétexte des nouveaux variants du coronavirus ne sont pas uniquement une gêne dans la vie courante en plus de poser des problèmes de droit et de libertés, mais constituent également un réel problème pour de nombreux sportifs de haut niveau. Ainsi, les joueurs souhaitant participer aux championnats internationaux de tennis d’Australie à partir du 17 janvier 2022 à Melbourne doivent obligatoirement avoir reçu deux injections de vaccin anti-covid avant novembre 2021 pour pouvoir obtenir un visa, le tout assorti en prime d’une quarantaine de deux semaines si un cas de Covid est détecté parmi les passagers du vol emprunté pour se rendre dans ce pays.
« Les camps Covid me rebutent »
Dans ces conditions, la joueuse hongroise Tímea Babos (28 ans), originaire de la ville de Sopron (ouest du pays), a décidé de renoncer à participer à cette compétition et l’a clairement fait savoir sur son compte Instagram :
« J’ai pris la décision de ne pas participer à l’Open d’Australie l’année prochaine après X années, car j’ai atteint un stade de ma carrière où le potentiel de gain et la gloire éventuelle ne sont pas tout. Je ne peux tout simplement pas m’identifier aux mesures Covid du gouvernement australien, à l’éventuelle obligation de quarantaine, car les camps Covid me rebutent.
Je peux honnêtement dire que je n’irais pas en Australie en paix, que ce soit pour les qualifications individuelles ou pour mon double Slam préféré […] Avec mon classement individuel plus faible et mon succès en double, je suis évidemment confrontée à une série de dilemmes à l’avenir, mais une chose est sûre, je n’abandonnerai pas car je sais et je crois que [mon potentiel vaut plus] que cela ».
Les joueurs français Pierre-Hugues Herbert et serbe Novak Djokovic se sont également illustrés par leur hostilité aux mesures drastiques et liberticides australiennes.