Serbie – Des habitants de la région de Subotica (Szabadka en hongrois) en Voïvodine (nord de la Serbie) ont été brutalement réveillé vers trois heures du matin dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 juillet par des coups de feu émanant de la forêt située entre cette ville et la frontière hongroise, non loin d’Ásotthalom et de la clôture frontalière érigée par la Hongrie après 2015.
Affrontements entre Pakistanais et Afghans
En réaction, des forces spéciales de la police serbe ont rapidement été déployées dans le secteur, tandis que les routes voisines étaient barrées. Selon les informations du maire de Subotica, Stevan Bakić, qui s’est rendu sur place dans la journée de samedi, de même que le ministre serbe de l’Intérieur, Aleksandar Vulin, une personne a été tuée et huit autres ont été blessées dont une gravement dans une fusillade entre migrants, tandis que d’autres sources parlaient de plus de dix morts.
Selon la chaîne publique hongroise M1, ces affrontements auraient opposé un groupe de Pakistanais à un groupe d’Afghans :
« Six blessés graves ont été transportés à l’hôpital de Subotica. Tous ont été blessés par balle. Une jeune fille de 16 ans est gravement blessée ».
Ce tragique affrontement survient alors que les violences des clandestins contre les forces de l’ordre se font de plus en plus sérieuses et régulières. La recrudescence de la pression migratoire à la frontière entre la Serbie et la Hongrie relève d’un changement de nature : les clandestins usent de plus en plus de violence physique pour détourner l’attention des policiers et militaires hongrois, voire les attaque par simple frustration, et les groupes de passeurs s’affrontent également régulièrement.
Dans cette vidéo, publiée sur le compte Facebook officiel du gouvernement hongrois, la présence d’armes à feu dans les mains des migrants clandestins est attestée.