Hongrie – Comme les sites d’opposition Index.hu et 24.hu l’annonçaient le 9 novembre, le ministre hongrois de la Technologie et de l’Industrie, László Palkovics, a présenté sa démission au Premier ministre Viktor Orbán suite à la décision de ce dernier – sur proposition du ministre du Développement économique, Márton Nagy – de créer un ministère de l’Énergie. Jusqu’à présent, ce domaine dépendait du ministère de la Technologie et de l’Industrie.
Cette dernière information vient d’être confirmée lundi par le directeur des services du Premier ministre, Gergely Gulyás, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé que « le ministère de la Technologie et de l’Industrie cesserait d’exister », que ses compétences seraient réparties entre le ministère du Développement économique et d’autres ministères, et qu’un ministère de l’Énergie serait créé le 1er décembre, qui aura pour objectif d’assurer une gestion unifiée de la politique énergétique hongroise.
Le nouveau ministère de l’Énergie sera dirigé par l’économiste Csaba Lantos, ancien directeur général adjoint de la banque OTP – principale banque de Hongrie –, puis notamment président de MET Holding AG – un groupe énergétique européen ayant son siège en Suisse – et membre du conseil d’administration de Gedeon Richter Nyrt. – une grande entreprise pharmaceutique hongroise.
On notera cependant que la gestion de l’expansion de la centrale nucléaire de Paks – dont l’appel d’offre a été remporté par l’entreprise russe Rosatom – dépendra désormais du ministère des Affaires étrangères et du Commerce, dirigé par Péter Szijjártó. Enfin, le secrétariat d’État aux Transports, dirigé par Dávid Vitézy et dépendant du ministère de la Technologie et de l’Industrie, sera également supprimé.
