Un missile à 480 km de portée divise l’opinion : « Une précision chirurgicale pour une puissance dévastatrice », une avancée qui sème la peur et l’espoir mondial.

L’armée australienne a récemment réalisé un test marquant avec le missile de frappe de précision (PrSM), développant ainsi sa capacité de frappe à longue portée. Ce test réussi constitue une étape importante dans le cadre de leur stratégie pour renforcer leur capacité d’attaque. Le missile, conçu par Lockheed Martin, a été tiré depuis un système d’artillerie à haute mobilité (HIMARS) et a atteint une précision remarquable au-delà de 480 kilomètres. Cette avancée démontre la volonté de l’Australie d’améliorer ses capacités militaires et de s’affirmer comme un acteur majeur dans le domaine des défenses régionales.

Le système d’arme surface-surface

Le nouveau système d’arme surface-surface offre des capacités accrues pour attaquer, neutraliser, supprimer et détruire des cibles. En utilisant des tirs indirects délivrés par missile sur une distance supérieure à 480 kilomètres, le système est conçu pour une performance inégalée. La conception met l’accent sur l’abordabilité et la flexibilité, ce qui en fait un atout stratégique pour l’armée australienne.

Le test de tir a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie de la Défense, Pat Conroy, et du secrétaire de l’Armée des États-Unis, Daniel Driscoll, au Mount Bundey Training Area dans le Territoire du Nord. « Le tir du PrSM d’aujourd’hui est un autre exemple de l’accélération des capacités de frappe à longue portée par le gouvernement Albanese », a déclaré le ministre Conroy.

Le gouvernement modernise l’armée australienne à une vitesse impressionnante, renforçant ainsi sa position sur la scène internationale.

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Une capacité de longue portée

Ce nouvel armement offre aux unités d’artillerie une capacité de longue portée qui soutient les forces de brigade, de division, de corps, d’armée, de théâtre, ainsi que les forces conjointes et de coalition. Le test, réalisé deux ans avant la date prévue, fait suite à la livraison du premier PrSM et du premier HIMARS, tous deux livrés en avance sur le calendrier. Un protocole d’accord a été signé entre l’Australie et les États-Unis pour la production, le maintien et le développement futur du PrSM, marquant une étape importante dans la coopération bilatérale.

Cette capacité de longue portée est essentielle pour la stratégie de défense australienne, permettant une meilleure projection des forces et une réponse plus rapide aux menaces potentielles.

Augmentation exponentielle

Le lancement réussi du PrSM représente une augmentation de vingt-cinq fois de la capacité de frappe à longue portée de l’armée, selon le ministre Conroy. L’Australie envisage de commencer les négociations pour la fabrication et la maintenance domestiques du PrSM, renforçant ainsi son autonomie stratégique.

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Le succès du PrSM illustre une acquisition rapide de capacités, reflétant un changement stratégique dans la posture de défense nationale de l’Australie. Avec ces nouvelles capacités, l’Australie rejoint un groupe restreint de pays capables de projeter des frappes terrestres de précision à longue distance.

La capacité de dissuasion et la contribution à la sécurité régionale de l’Australie sont ainsi renforcées.

Améliorations futures des missiles

En tant que partenaires de co-développement, l’Australie et les États-Unis continueront de développer le PrSM pour maintenir leur avantage militaire mondial. Les futures améliorations des missiles incluront une portée étendue de plus de 1000 kilomètres, des capteurs améliorés et des ogives innovantes.

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Le ministère de la Défense australien a souligné que ce tir d’essai réussi démontre concrètement comment l’armée réalise une montée en capacité rapide. C’était également la première fois que l’armée tirait un PrSM depuis un système HIMARS.

Ces avancées s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de défense de 2024, qui vise à optimiser les manœuvres littorales et à renforcer les capacités de frappe terrestre et maritime à longue portée.

Le renforcement des capacités militaires australiennes par le biais du PrSM pose de nombreuses questions sur l’équilibre des forces dans la région. Comment cette avancée influencera-t-elle les relations de défense de l’Australie avec ses voisins ? Quel impact pourrait-elle avoir sur la stabilité régionale et sur les efforts internationaux de contrôle des armements ?

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