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Le référendum hongrois sur les quotas de migrants aura lieu le 2 octobre

Temps de lecture : 2 minutes

Hongrie, Budapest – Le président de la république János Áder a appelé à ce que le référendum demandé par la gouvernement à propos de l’installation obligatoire de citoyens non-Hongrois en Hongrie ait lieu le 2 octobre, selon une déclaration publiée sur le site du Bureau du président de la république.

En septembre 2015, l’Union européenne a décidé d’implémenter un système de quotas obligatoires de redistribution des migrants, afin d’installer les 160.000 migrants situés en Italie et en Grèce à ce moment-là dans les autres pays de l’Union européenne. Ce système sera ensuite étendu aux prochains arrivants, devenant ainsi un outil pour l’immigration de masse à travers toute l’Union européenne. Mais le groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) a refusé de prendre part à ce programme.

En décembre, la Hongrie a poursuivi en justice la Commission européenne, afin d’être dégagée de cette obligation. En avril, le gouvernement hongrois a proposé un référendum sur ce sujet. La question posée est : « Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? ». Ce référendum cherche à protéger la souveraineté hongroise. Aussi, sur 199 députés, 136 ont voté pour, dont les députés du parti majoritaire au pouvoir Fidesz, et ceux du parti de droite populiste Jobbik, premier parti d’opposition.

Après quatre appels contre le référendum émis par les députés de gauche libérale du MSZP et du Parti Libéral, la Cour Constitutionnelle a finalement donné son feu vert fin juin pour la tenue du référendum. Selon Hungarytoday.hu, les partis d’opposition de gauche MSZP, DK et Együtt ont demandé à leurs sympathisants de ne pas prendre part à ce référendum qu’ils estiment ne faire que servir la propagande du gouvernement et représenter un pas vers la sortie de l’Union. Ces déclarations sont fermement démenties par le cabinet du Premier Ministre.

Selon un sondage effectué en mai par l’Institut Nézőpont, 77% des personnes interrogées sont contre la relocalisation par quotas de migrants.