Hongrie
- Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a indiqué aujourd’hui, suite à une rencontre de travail avec son homologue ukrainien Dmitro Kuleba à Budapest, que la Hongrie continuera d’apporter son soutien aux Hongrois de Transcarpatie. « La Hongrie ne retirera son veto aux pourparlers ministériels OTAN-Ukraine que si les Hongrois de Transcarpatie retrouvent leurs droits à l’éducation dans leur langue maternelle […] Nous continuons bien sûr d’être prêts au dialogue, nous attendons avec impatience les réunions des comités mixtes économiques, éducatifs et minoritaires et espérons que des solutions communes seront trouvées pour les questions litigieuses », a-t-il ainsi déclaré.
Pologne
- Comme prévu, la Pologne a rouvert aujourd’hui ses frontières terrestres avec l’Allemagne, la Tchéquie et la Slovaquie. « Les voyageurs retrouveront le droit d’entrer, de sortir et de transiter librement sur le territoire de la République de Pologne », a ainsi déclaré le premier ministre Mateusz Morawiecki.
- Le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kamiński, a expliqué le refus par la Pologne des quotas de migrants par le simple bon sens. « Le gouvernement polonais n’acceptera pas les placements obligatoires de migrants illégaux [car] cela entraîne des conséquences tragiques ; des conflits sociaux, raciaux et religieux. […] Nous exprimons notre ferme opposition au retour de l’idée d’une réinstallation obligatoire des migrants illégaux sur le territoire de l’UE. Nous nous y opposons et affirmons fermement que de tels outils et solutions ne seront pas acceptés par nous », a-t-il déclaré.
Tchéquie
- Une manifestation a eu lieu aujourd’hui à Prague pour protester « contre la police et la violence raciale aux États-Unis » à l’initiative de jeunes Américains vivant dans la capitale tchèque. « Nous voulons exprimer notre solidarité avec les manifestations américaines et avec toutes les victimes de violences policières, y compris un homme de 75 ans qui a été renversé par la police à Buffalo sans raison, où il a commencé à saigner de la tête », a déclaré l’un des organisateurs. Des manifestations similaires ont eu lieu notamment à Paris, Londres et Berlin.
Autriche
- En fait d’augmentation de l’indemnité de chômage, le gouvernement a décidé de s’en tenir à un versement exceptionnel unique de 450 euros. L’opposition (SPÖ et FPÖ) ainsi que les syndicats parlent de « mesure dérisoire ». La porte-parole du FPÖ pour les affaires sociales, Dagmar Berlakowitsch, réclame « de vraies solutions » au lieu de la « politique caritative » du gouvernement. De son côté, la présidente du SPÖ, Pamela Rendi-Wagner, a déclaré que « plus de 100 000 personnes ont perdu leur emploi […] à cause de la mauvaise gestion du gouvernement. Maintenant, l’ÖVP et les Verts annoncent un paiement unique et parlent « d’aide d’urgence » – transformant les gens en bénéficiaires de charité ».