Hongrie
- La directrice nationale hongroise de la santé Cecilia Müller a annoncé ce mardi 8 décembre lors d’une conférence de presse que, contrairement à ce qui avait été communiqué précédemment, les Hongrois ne pourraient pas choisir leur vaccin contre le coronavirus.
- Selon les données à fin juin 2020 publiées ce mardi 8 décembre par l’Office central hongrois des statistiques, les mesures prises au printemps contre l’épidémie de coronavirus auraient entraîné le chômage de 400 000 personnes dans le pays, un chiffre presque deux fois supérieur aux données officielles précédentes.
- Le gouvernement hongrois a annoncé ce samedi 12 décembre sur sa page Facebook que plus de 100 000 personnes se sont inscrites dès la première journée en vue de se faire vacciner contre le coronavirus. Selon le député du Fidesz, Csaba Dömötör, les autorités sanitaires hongroises ont commandé plus de 17 millions de doses de vaccin.
- Le pharmacien et activiste opposé aux mesures covidiennes György Gődény a été arrêté de vendredi 11 décembre suite à une perquisition à son domicile, puis relâché le soir même. La police hongroise a effectué des perquisitions chez quatre personnes au total, toutes figures de l’opposition aux mesures anti-covid, saisissant ordinateurs et téléphones. Ces perquisitions font suite à la lettre d’un député libéral de gauche (Olivio Kocsis-Cake, PM) au procureur général Péter Polt demandant s’il comptait poursuivre les « négationnistes du virus », demande que le procureur, réputé proche du Fidesz, a renvoyé à la police.
- La Hongrie a signé un contrat avec le fabricant d’armes israélien ELTA pour le système de défense aérien Iron Dome, qui devrait être livré en 2022.
Pologne
- Le ministre polonais de la Santé, Adam Niedzielski, a déclaré ce mardi 8 décembre que les personnes qui se feront vacciner contre le coronavirus seraient notamment dispensées des mesures de quarantaine suite à un contact avec une personne infectée ou suite à un voyage dans une zone à haut risque. Les vaccinations devraient débuter en Pologne dès le mois de janvier 2021 ; le gouvernement polonais a d’ores et déjà commandé 60 millions de doses de vaccin, tandis qu’un sondage effectué au mois de novembre dernier révélait que plus de la moitié des Polonais n’envisageaient pas de se faire vacciner.
- Le gouvernement polonais a mis sur pied un « département de l’identité européenne », avec pour mission la protection des droits humains et des libertés fondamentales. Parmi ses premiers objectifs annoncés, bannir l’idéologie LGBT.
- Le géant polonais du pétrole Orlen a racheté un certain nombre de média de la PQR (presse quotidienne régionale) polonaise qui appartenaient jusque là au groupe allemand Verlagsgruppe Passau. Cela s’inscrit dans la volonté du gouvernement polonais de repoloniser la presse pour limiter l’influence politique étrangère.
Slovaquie
- La commission en charge de l’épidémie a appelé à instaurer au plus vite un « confinement dur » jusqu’au 10 janvier. « J’ai perdu mon combat pour utiliser les dépistages massifs comme alternative aux confinements, » a déclaré le premier ministre Igor Matovič. Les employés des grandes compagnies devront se faire dépister. Les écoles, les commerces et les terrasses sont fermés. Des restrictions de déplacement (conditionnées par la possession de résultats négatifs) sont envisagées pour Noël. « Oubliez Noël tel que vous le connaissez, » a déclaré l’analyste Ivan Bošňák membre de la commission épidémiologique.
Tchéquie
- Les autorités prévoient que 5,5 millions de Tchèques reçoivent la thérapie génique contre le Sars-Cov-2 d’ici l’été, soit 60 à 70% de la population adulte.
- Selon un sondage Stem, 57% des Tchèques sont satisfaits de l’appartenance à l’UE. Une nette amélioration depuis le record inférieur en 2016 à 35%, mais encore loin du record supérieur de 2009 à 69%.
Ukraine
- Un groupe de cinq nationalistes ukrainiens – dont deux ont été arrêtés et trois sont activement recherchés – s’apprêtaient à empoisonner au cyanure le réseau d’eau potable de la ville de Beregszasz en Subcarpatie, où réside une forte minorité hongroise. Les individus arrêtés par la police ukrainienne auraient déclaré vouloir « nettoyer la Transcarpatie des séparatistes et Beregszasz des Hongrois ».