Slovénie/France – Le Premier ministre slovène Janez Janša, qui préside le Conseil de l’Union européenne jusqu’au 31 décembre prochain se fait de plus en plus remarquer pour n’avoir pas sa langue dans sa poche et pour appeler un chat un chat. Celui qui peut se targuer d’être un ami de Viktor Orbán et qui – pas plus tard qu’il y a quinze jours – avait qualifié certains eurodéputés de « marionnettes de Soros », vient de prendre position suite à des échauffourées ayant eu lieu à Nantes à l’occasion d’un meeting d’Éric Zemmour.
Des appels au meurtre à l’encontre d’Éric Zemmour
Le journaliste et essayiste – dont la candidature pour les prochaines élections présidentielles françaises semble se préciser de jour en jour – organisait, le samedi 30 octobre, une réunion public dans la cité des ducs de Bretagne pour présenter son livre La France n’a pas dit son dernier mot donnant lieu à une pré-campagne électorale qui ne dit pas encore son nom. Un événement scandaleux pour le mouvement Antifa, dont des partisans se rassemblèrent devant le Zénith de Nantes pour scander des slogans du style
« Zemmour à mort ! », « À mort les flics ! » et « À mort les fachos ! »,
comme la journaliste du Point, Géraldine Woessner, en a témoigné sur Twitter.
Émeutes d’extrême-gauche à Nantes
Cette manifestation, à laquelle un pseudo collectif « Nantes révoltée » avait appelé en faisant usage d’affiches qu’on pourrait qualifié d’appel au meurtre à l’encontre d’Éric Zemmour, a rapidement dégénéré dans la violence, certains de ces 300 à 400 casseurs d’extrême-gauche projetant notamment des caddies contre des véhicules de police.
Assez logiquement choqué par ce genre de scène qui ne devrait pas avoir leur place dans le débat démocratique, le Premier ministre slovène Janez Janša a donc réagi le lendemain sur Twitter :
« [Le mouvement] Antifa est une organisation terroriste mondiale soutenue par le capital des spéculateurs financiers qui profitent du chaos provoqué par [ses] actions ».
La veille, Éric Zemmour, avait lui-même réagi à ces violences directement dirigées contre lui et affirmé : « Nous savons qui était Joseph Staline, nous connaissons les centaines de milliers de morts qu’il a causées, ces personnes ne sont que ses lointains descendants ».