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Croatie et Slovénie, terres hostiles pour les migrants ?

Temps de lecture : 2 minutes

Croatie / Slovénie – Une cinquantaine de migrants ont manifesté à Zagreb pour dénoncer des agressions à leur égard. La Slovénie elle ne s’apprête pas à démonter la barrière à sa frontière.

À Zagreb, capitale croate, une cinquantaine de migrants ont manifesté lundi 2 janvier contre les violences qu’ils subiraient de la part des locaux. Selon leurs dires, plusieurs agressions à leur encontre ont eu lieu durant la fin de semaine du Nouvel An, et accusent la police de ne pas s’intéresser à leur sort.

Selon la police, deux agressions ont eu lieu le 31 décembre, impliquant cinq migrants, et les deux agresseurs sont recherchés actuellement. Toutefois, la nature des agressions n’a pas été communiquée. L’un des migrants a été transporté à l’hôpital, les quatre autres déclinant l’aide médicale.

La Croatie héberge actuellement 600 migrants et le maximum de ses capacités d’accueil est actuellement atteint. Toutefois, passeurs et ONG continuent de pousser quelques centaines de clandestins par jour vers la Croatie.

La Slovénie maintient sa sécurisation de la frontière avec la Croatie

En Slovénie, malgré l’avis du président Pahor, le gouvernement ne compte pas démonter la barrière à la frontière avec la Croatie. Après une visite officielle en Turquie et une rencontre avec le président turc Erdogan, le président slovène a dit estimer qu’aucun risque de nouvelle vague migratoire ne menaçait la Slovénie.

Mais ce n’est pas l’avis du ministre de l’Intérieur, Vesna Gjerkeš Žnidar. Selon le ministre, il existe toujours beaucoup d’incertitude concernant une possible vague migratoire, car il existe encore des points chauds, avant d’ajouter que de nombreux facteurs à risque sont toujours présents.

De plus, l’Autriche contrôlant toujours sévèrement ses frontière avec la Slovénie, le ministre justifie la position slovène similaire à l’égard de la Croatie voisine, en amont de la route des Balkans, désormais presque tarie.

« Lorsque vous interrogez les gens ayant fait l’expérience de voir entrer 12.000 migrants par jour, leur position sur la barrière frontalière est tout autre de la position de ceux qui n’ont pas vécu cela. C’est une mesure temporaire pour assurer notre sécurité, et la Croatie approuve cela, » a déclaré Mme Gjerkeš Žnidar.