Article publié originellement sur Daily News Hungary.
Traduit de l’anglais par le Visegrád Post.
Hongrie – Le Premier ministre Viktor Orbán a estimé lors de la commémoration de la révolution de 1848-1849 et de la lutte pour la liberté, que le 15 mars est une «preuve incontestable» que la nation hongroise a été, est et sera.
S’exprimant devant le Musée national, le Premier ministre a déclaré que les nations européennes sont dans un «état de révolte», et que les «vents de 1848 soufflent à nouveau sur le continent». Au cours des dernières années, les nations européennes se sont une nouvelle fois révoltées contre «l’alliance hypocrite des bureaucrates bruxellois, des médias libéraux internationaux et du capital mondial insatiable», a déclaré M. Orbán.
D’abord les Britanniques, puis les Américains se sont rebellés, pour être suivis par d’autres cette année, a-t-il ajouté. Orbán a souligné la nécessité pour Bruxelles de retirer les «masques de l’hypocrisie», et d’opter pour la parole droite et une discussion ouverte de l’avenir.
Orbán a souligné que la répartition des migrants clandestins doit être empêchée, les réseaux financés par des fonds étrangers rendus transparents, et le droit de réglementer les impôts, les salaires et les prix des services publics maintenus en tant que compétence nationale.
Orbán a appelé le 15 mars une «preuve incontestable» du passé, du présent et de l’avenir de la nation hongroise. «Nous, vivant dans le bassin des Carpates, dans la zone tampon des cultures, des empires et des civilisations, pouvons être fiers du plus grand triomphe de tous, gagner toutes les guerres pour la survie de notre patrie, notre nation», a-t-il déclaré.
Le premier ministre conservateur a déclaré que 1848 était devenu une «boussole morale» pour la nation, qui montre qui est «loyal, patriotique, dévoué et courageux» d’une part, et expose «la mesquinerie, la perfidie et les efforts pour tuer les rêves et détruire la nation» d’autre part. Le premier ministre a insisté pour que l’unité nationale soit maintenue et cimentée jour après jour.
«Mais que devons-nous faire avec ceux qui veulent l’agitation et la division plutôt que la paix et l’unité ? Dont le seul plaisir est de gâcher les fêtes nationales des autres », a-t-il demandé, se référant à un groupe sifflant pendant son discours. «Il serait facile de se moquer d’eux, mais nous ne devrions pas le faire», a-t-il ajouté avant de dire que les Hongrois devraient «tenir bon sur l’objectif de la construction de la nation plutôt que dans les escarmouches des partis.»
«Pour horizon de la nation hongroise, nous pouvons choisir le chemin qui nous conduit à la porte de la grandeur nationale, ou bien celui qui mène au marais de la haine», a-t-il dit.
Comme l’an dernier, de nombreux sympathisants polonais étaient présents pour soutenir le Premier ministre hongrois et illustrer l’amitié polono-hongroise.