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Le ministre des affaires étrangères de Hongrie appelle le vice-président de la Commission européenne Timmermans à démissioner

Temps de lecture : 2 minutes

Article publié originellement sur Daily News Hungary.

Hongrie, Budapest – Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a appelé le premier vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans à démissionner suite à son accusation d’antisémitisme faite contre le premier ministre Viktor Orbán et son gouvernement.

Szijjártó a déclaré lors d’une conférence de presse vendredi 5 mai que l’accusation faite par Timmermans dans une interview était « indigne et inacceptable », ajoutant que « la Hongrie a été le plus actif en Europe contre l’antisémitisme ». « Nous avons introduit le jour du mémorial dédié aux victimes de l’Holocauste et rénové des synagogues, non seulement en Hongrie mais au-delà de nos frontières, et nous avons fait du déni de l’Holocauste une infraction pénale », a déclaré Szijjártó. « Le système constitutionnel hongrois basé sur de nouvelles fondations garantit la sécurité des Juifs hongrois qui font partie de la nation hongroise, et la communauté juive hongroise peut toujours compter sur le respect, l’amitié et la protection du gouvernement », a-t-il ajouté. « Nous avons déclaré une tolérance zéro pour l’antisémitisme », a déclaré le ministre.

Le ministre hongrois a ajouté que l’accusation de Timmermans constituait une atteinte grave à la Hongrie, et que si un fonctionnaire de l’UE « porte sérieusement atteinte à un État membre sur un tel sujet, il n’y a pas d’autre option pour lui que de démissionner ». Szijjártó a dit encore du premier vice-président qu’il était « un lâche », disant que ses remarques dans son interview à Die Zeit étaient « graves et en bien entendu infondées ». Plutôt que detenir ses propos face à face avec Orbán, « il a tenu ces propos plus tard quand personne ne pouvait lui répondre immédiatement ». Timmermans a soutenu que la qualification par Orbán du financier américain George Soros de « spéculateur financier américain » lors de son discours récent au Parlement européen constituait « un antisémitisme clair ». Szijjártó a déclaré qu’il était vrai que la Hongrie avait de sérieux litiges avec Soros, mais ceux-ci n’avaient « rien à voir avec son origine ou sa religion ».

Traduit de l’anglais par le Visegrád Post.