Hongrie – Le gouvernement conservateur hongrois de Viktor Orbán lance une nouvelle consultation nationale. Après avoir demandé aux Hongrois de s’exprimer sur les migrants et les ingérences de Bruxelles, le gouvernement hongrois se penche cette fois sur ce qu’il appelle le « plan Soros ».
Se référant à des déclarations publiques et par voie de presse du spéculateur et activiste mondialiste américain George Soros – d’origine juive hongroise, ce qui est souvent rappelé par ceux qui veulent le défendre en accusant le gouvernement hongrois d’antisémitisme pour cette raison ; et de son vrai nom György Schwartz -, le gouvernement de Budapest cherche par cette consultation à informer les gens des intentions de cet homme d’influence concernant l’Europe et la Hongrie.
C’est également un moyen pour le gouvernement de légitimer une politique de plus en plus volontariste contre l’ingérence occidentale et libérale-libertaire, tant soutenue par le milliardaire américain.
À travers 7 affirmations – chacune accompagnée d’explications détaillées -, la consultation nationale rappelle les objectifs affichés de George Soros :
1. George Soros cherche à convaincre Bruxelles d’installer chaque année au moins un million de migrants d’Afrique et du Proche-Orient sur le territoire de l’Union, y compris en Hongrie.
2. George Soros et les dirigeants bruxellois souhaitent réussir à faire démanteler les barrières de protection frontalières par les États-membres de l’Union, et donc aussi celle de la Hongrie, afin d’ouvrir les frontières aux immigrants.
3. Le plan Soros consiste également à imposer la répartition des immigrés massés en Europe occidentale, en particulier vers les pays d’Europe de l’Est. La Hongrie devrait alors également y contribuer.
4. Sur la base du plan Soros, Bruxelles devrait contraindre les États-membres, et donc la Hongrie, à verser 9 millions de forints (15 000 €) d’aides publiques à chaque migrant.
5. George Soros cherche également à ce que les migrants bénéficient de peines plus légères pour leurs crimes.
6. L’objectif du plan Soros est de reléguer au second plan la langue et la culture des pays européens afin d’accélérer l’intégration des immigrés illégaux.
7. Le plan Soros a également pour objet d’initier des attaques politiques et sanctionner durement les pays s’opposant à l’immigration.
Pour l’opposition, le gouvernement fait de George Soros un bouc émissaire et s’immisce dans la campagne en vue des élections d’avril 2018, laquelle a de facto déjà commencé.
Toutefois, Viktor Orbán et son gouvernement comptent bien mener jusqu’au bout leur dénonciation de George Soros et de ses sbires, ONG de la « société civile » et activistes mondialistes. D’après les sondages, le peuple hongrois répondra cette fois encore favorablement aux questions du gouvernement, donnant ainsi à Viktor Orbán la légitimité renouvelée pour agir contre le dénommé « plan Soros ».