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Coronavirus et élection présidentielle : tensions au sein du gouvernement polonais

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Pologne – C’est une mini-crise gouvernementale que vivait la Pologne lundi sur fond de décision à prendre pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu pour le 10 mai. Avec 235 députés sur 460 à la Diète, le groupe parlementaire du PiS dispose d’une courte majorité dont font partie deux petits partis alliés, qui s’étaient présentés sur ses listes électorales : le parti Pologne solidaire (Solidarna Polska) du ministre de la Justice Zbigniew Ziobro et le parti Entente (Porozuminie) du ministre de la Science et  de l’Enseignement supérieur Jarosław Gowin, qui avait aussi le statut de vice-Premier ministre et a présenté sa démission lundi. Les voix de ces deux partis sont nécessaires pour assurer la majorité du PiS à la Diète.

Or Jarosław Gowin s’oppose à la volonté du PiS d’organiser les élections présidentielles entièrement par correspondance sans en changer la date, qui est fixée au 10 mai. Il accepterait le principe du vote par correspondance, mais avec un report des élections au mois d’août, une solution sur laquelle le PiS refuse de s’engager.

Mais si Jarosław Gowin a démissionné face au refus du PiS de céder, son parti, dont il conserve la direction, reste dans la coalition Droite unie formée par le PiS. C’est le ministre du Développement Jadwiga Emilewicz, également du parti Entente de Gowin, qui devrait récupérer son titre de vice-Premier ministre. Les membres de la coalition gouvernementale actuelle ne semblent pas prêts à ajouter une crise politique à la crise sanitaire.