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« Face à l’épidémie, ce sont les réponses nationales qui fonctionnent le mieux »

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Hongrie – « Face à l’épidémie, ce sont les réponses nationales qui fonctionnent le mieux ». C’est ce que le ministre des Affaires étrangers hongrois, Péter Szijjártó, a déclaré aujourd’hui au cours d’une séance au Parlement hongrois. Il a aussi indiqué que « la coordination de Bruxelles était passée en arrière-plan. »

Présentant aux députés un compte-rendu de ses discussions récentes avec les dirigeants de l’OTAN et de l’UE, il a souligné que tout le monde avait pris ses décisions sur des bases nationales, conformément à ses spécificités et ses intérêts nationaux, alors que la coordination de Bruxelles passe en arrière-plan, tant sur la question des rapatriements que sur celle du matériel médical de protection.

Il a déclaré que toute l’Europe — même « les États qui sont en permanence particulièrement critiques et donnent des leçons sur ce qu’est une démocratie » — faisait la queue en Chine pour obtenir du matériel médical. C’est pourquoi il est possible qu’après l’épidémie, il faille repenser la politique européenne en matière de relations à l’Est, a-t-il ajouté.

Il a aussi ajouté que la séance parlementaire de ce matin vient démentir « l’idée, propagée par la fabrique internationale de fake-news, selon laquelle le parlementarisme hongrois avait été envoyé à la casse. » Il a indiqué que le Parlement siégeait, même sous l’état de danger.

À propos de ses discussions avec l’OTAN, Péter Szijjártó a aussi mentionné le fait que l’Alliance se devait de porter une grande attention à la lutte contre le terrorisme, celui-ci étant une des principales raisons à l’origine des mouvements de migration. Si cela n’est pas contrôlé, d’importants flux de migration peuvent débuter, ce qui n’est pas seulement un danger sécuritaire et culturel, mais représente aussi de grands risques sanitaires, a expliqué Péter Szijjártó.

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