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Miloš Zeman : « L’Union européenne a échoué face au coronavirus »

Temps de lecture : 2 minutes

Tchéquie – Le président tchèque Miloš Zeman a accordé un entretien au magazine Blesk paru ce dimanche dans lequel il a évoqué la gestion de la crise du coronavirus du point de vue de son pays, mais également au niveau de l’Union européenne.

« L’Union européenne a prouvé son incapacité… »

« Comparez les chiffres, en particulier ceux sur les décès, avec le nombre de décès dans chaque pays européen. Vous constaterez que nous sommes dans les meilleurs, » a commenté Miloš Zeman à propos des résultats de la Tchéquie. La crise du coronavirus « affaiblira certainement [l’Union européenne] car elle a prouvé son incapacité à coordonner l’action, ce qui conduira à en rechercher les causes. Je suis d’avis que le facteur décisif du succès ou de l’échec en politique, ce sont les politiciens eux-mêmes, » a-t-il ensuite déclaré.

Ainsi, tandis que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, continue de déplorer la fermeture des frontières car « c’est le marché intérieur qui a rendu l’UE aussi forte et riche qu’elle l’est », Miloš Zeman lui répond que « si les frontières étaient restées ouvertes, l’épidémie serait incomparablement plus importante ».

« J’apprécie beaucoup le travail du gouvernement » 

Le président tchèque apporte son plein soutien au gouvernement d’Andrej Babiš dans cette gestion de crise : « J’apprécie beaucoup et je soutiens le travail du gouvernement, car je pense qu’il le mérite » dit-il ainsi d’emblée. « Quand il y a une guerre, quelqu’un doit commander. S’il s’agit d’une lutte contre une épidémie, il est logique que la lutte soit menée par un épidémiologiste compétent [Roman Prymula, ndlr.], et  c’est ce qui s’est produit. […] Je suis critique là où je le trouve utile, mais rappelez-vous qu’il s’agit d’une situation sans précédent. Personne ne s’y attendait, les prévisionnistes pas plus que nous. Ce qui est important, c’est que le gouvernement y ait répondu rapidement, principalement grâce au ministre [de l’Intérieur] Hamáček. »