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Le 21 juin 1305, Venceslas de Bohême devient roi du futur V4

Temps de lecture : 2 minutes

Hongrie/Bohême/Pologne – Le 21 juin 1305, le roi Ladislas V de Hongrie – Venceslas III de Bohême – hérite de fait des couronnes de Bohême et de Pologne, car son père, Venceslas II, roi de Bohême et de Pologne, vient de mourir à Prague. Il ne pourra cependant régner que quelques semaines sur ce qui deviendra un jour le Groupe de Visegrád.

Successeur d’André III de Hongrie 

Venceslas III, né le 6 octobre 1289, est le fils unique du roi de Bohême Venceslas II (dynastie ses Přemyslides) et de Judith de Habsbourg, fille de l’empereur d’Allemagne Rodolphe 1er. Dans le cadre d’une alliance entre la Bohême et la Hongrie, il est fiancé à la fille d’André III, le dernier roi de Hongrie de la dynastie des Árpád, auquel il succédera et sera couronné roi de Hongrie à Székesfehérvár le 27 août 1301, sous le nom de Ladislas V mais fait face à la virulente opposition militaire de Charobert d’Anjou-Sicile, lui même prétendant au trône, le forçant à se retirer en Bohême.

Roi de Bohême et de Pologne

Devenu également roi de Bohême et de Pologne à la mort de son père, il est aussi contesté en Pologne par Ladislas Ier le Bref et Henri III de Głogów qui s’emparent respectivement de la Petite et de la Grande Pologne. Pour s’assurer le soutien du Brandebourg contre ces rebelles polonais Venceslas est obligé de céder la Poméranie dès le 8 août 1305. La situation ne s’améliorant pas en Hongrie où il perd rapidement toute autorité, il abdiquera la couronne de Hongrie le 6 décembre 1305 en faveur d’Otto V de Bavière.

Assassiné à Olomouc 

Enfin, à l’été suivant, alors qu’il se dirigeait vers la Pologne à la tête d’une armée pour y affirmer ses droits, il sera assassiné le 8 août 1306 à Olomouc, ce qui mettra également fin à cette « union » entre Bohême et Pologne.

Mais Venceslas de Bohême aura brièvement uni sous son autorité royale les pays et territoires qui allaient, quelques siècles plus tard, être en coopération au sein du Groupe de Visegrád. De quoi faire réfléchir sur la cohérence géographique et historique de la région centre-orientale de l’Europe.