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Pour Pellegrini, Matovič ne s’occupe pas assez de l’économie

Temps de lecture : 2 minutes

Slovaquie – L’ancien premier ministre slovaque Peter Pellegrini – sur le point de quitter son ancien parti Smer-SD et de fonder son propre mouvement – a fait part à la presse de son analyse des cent premiers jours du gouvernement de son successeur Igor Matovič.

« J’ai bien peur que l’économie devienne boiteuse »

D’un côté, il loue l’action du gouvernement actuel en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie de coronavirus : « Je suis heureux que le gouvernement, immédiatement après sa prise de fonction, ait poursuivi les mesures prises par notre gouvernement et ait essayé de faire tout son possible pour réduire le taux de mortalité et de contagion du Covid-19 », a-t-il ainsi déclaré, émettant néanmoins un fort bémol dans le domaine économique : « Je dois vous rappeler que nous sommes toujours sur deux pieds. L’épidémiologie est en bonne santé, l’économie est malade. J’ai bien peur qu’elle ne devienne boiteuse ».

« Aucun progrès ne peut être observé » 

« Après une centaine de jours, aucun progrès ne peut être observé dans de nombreux domaines […] Je crains que si cela ne s’est pas produit en cent jours, cela ne se produise pas du tout. […] Je dois déclarer et dire aux citoyens qu’ils peuvent oublier les promesses préélectorales des partis au pouvoir, leur transparence, leur propreté, leur tolérance zéro face à tout mal. Les craintes ont été satisfaites que le gouvernement », a-t-il poursuivi.

Fin février, le parti OL’aNO d’Igor Matovič a remporté les élections législatives avec 25,02% des voix exprimées, talonné par le SMER à 18,30% avec en tête de liste Peter Pellegrini, premier ministre sortant. Voulant rompre avec le SMER et son image entachée par des scandales de corruption, Peter Pellegrini a décidé de quitter le SMER et de fonder son propre parti, annoncé pour septembre. Il est suivi par 10 députés, laissant le Smer avec 26 députés (contre 38 après les élections de février). Peter Pellegrini souhaite que ce parti soit « le nouveau visage de la sociale-démocratie en Slovaquie ».