Groupe de Visegrád
- Les chefs de gouvernements du V4 se sont réunis ce jeudi 1er octobre à Bruxelles pour s’entendre avant le sommet européen.
Hongrie
- Ce lundi 28 septembre, le ministre hongrois de la Justice, Judit Varga, a réclamé la démission de la vice-présidente de la Commission européenne, Věra Jourová, qui avait qualifié la Hongrie de « mauvaise démocratie » : « M. Orbán aime dire qu’il est en train de construire une démocratie illibérale […] Je dirais plutôt qu’il bâtit une démocratie malade », a-t-elle déclarée dans un entretien publié le vendredi 25 septembre par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Mardi, le Premier ministre hongrois a réclamé dans une lettre adressée à la présidente de la Commission que la Hongrie suspendait ses relations avec Mme Jourová et exigeait sa démission. Mme von der Leyen a assuré Mme Jourová de son plein soutien.
- Le gouverneur de la banque centrale de Hongrie, György Matolcsy, a déclaré le vendredi 25 septembre que sept années de vaches maigres venaient de commencer en 2020 pour la Hongrie mais qu’ « après 2022 au plus tard, [l’économie hongroise retrouverait] la voie de l’équilibre et de la croissance. »
- Le secrétaire d’État hongrois à l’Éducation, Bence Rétvári, a déclaré dimanche 27 septembre que la Hongrie avait augmenté ses dépenses d’éducation de 4% entre 2012 et 2017, contre 1,3% en moyenne dans l’OCDE.
- L’opposition libérale hongroise a annoncé ce vendredi que son alliance suivra un programme commun aux élections de 2022. Sont membres de l’alliance le DK de Ferenc Gyurcsány, le Jobbik, le MSZP, Momentum, Párbeszéd et le LMP.
- Les journalistes ayant récemment démissionné du portail Index.hu viennent de lancer ce vendredi 2 octobre un nouveau portail d’information baptisé Telex.
- La Hongrie a passé, conjointement avec la Russie, un accord avec l’Égypte pour le renouvellement d’un tiers des trains égyptiens. La Hongrie va produire 674 wagons pour les chemins de fer égyptiens pour près d’un demi-milliard d’euros.
Pologne
- Les ministres des Affaires étrangères polonais et hongrois, Zbigniew Rau et Péter Szijjártó, ont annoncé ce lundi 28 septembre leur volonté de fonder un institut pour évaluer l’état de droit dans les États membres de l’Union Européenne afin d’empêcher l’UE d’appliquer « deux poids deux mesures envers la Hongrie et la Pologne » selon les mots de M. Szijjártó. « Certains politiciens d’Europe occidentale nous utilisent comme sac de frappe depuis assez longtemps », a-t-il poursuivi.
- L’économiste Rafał Mundry a indiqué ce lundi 28 septembre que le déficit démographique de la Pologne avait désormais atteint 43 000 en 2019, le nombre des naissance étant tombé à son plus bas niveau depuis 2005, et ce malgré l’extension du système d’allocations familiales.
- La chancellerie du premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a annoncé ce mardi 29 septembre que le président du PiS, Jarosław Kaczyński, allait rejoindre le gouvernement en tant que vice-premier ministre et supervisera les ministères de la Justice, de la Défense nationale et des Affaires intérieures.
- LʼAssociation juive européenne s’est émue ce vendredi 2 octobre d’un projet de loi sur le bien-être des animaux en Pologne qui interdirait les exportations de viande cachère. « Ce projet de loi préoccupe profondément, profondément la communauté juive européenne. Il place les affirmations non prouvées et non scientifiques sur le bien-être animal au-dessus de la liberté de religion », a ainsi déclaré son président, le rabbin Menachem Margolin.
- L’Université jagellonne, la plus ancienne de Pologne, vient d’autoriser les « étudiants transgenres » à s’inscrire avec le nom de leur choix.
- Une initiative citoyenne vise à interdire les manifestations LGBT.
Slovaquie
- Selon un sondage réalisé par l’agence Focus pour la chaîne privée de télévision Markíza, et publié le samedi 26 septembre, la cote de popularité du premier ministre Igor Matovič (OĽaNO) serait fortement en baisse, passant de 48% en avril à seulement 32% en septembre. La tendance est la même pour le le président du Parlement Boris Kollár (Sme Rodina) qui passe de 46% à 35% sur la même période. La gestion de l’épidémie de coronavirus semble être la principale cause de ce désamour de l’opinion publique slovaque.
- Les représentants des églises catholique et protestantes ont exprimé ce mardi 29 septembre leur surprise quand aux propositions visant à annuler des messes dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus. « Nous sommes surpris par les mesures annoncées, dont une partie est l’annulation généralisée des messes », a ainsi déclaré le porte-parole de la Conférence des évêques de Slovaquie, Martin Kramara.
- Le député slovaque Anna Záborská (OLaNO) a défendu ce mardi 29 septembre sa proposition d’étendre la période de «temps de réflexion» en cas d’avortement de 48 à 96 heures et relatives à l’obligation qui serait faite aux femmes de déclarer la raison de leur décision d’avorter. « De telles informations ne seraient fournies qu’à des fins statistiques. Elles sont courantes dans de nombreux pays de l’Union européenne et ne constituent pas un obstacle à l’avortement », a-t-elle déclaré. Ces propositions font débat jusqu’au sein de la coalition au pouvoir, les libéraux du parti Liberté et Solidarité (SaS) y étant opposés.
- Le gouvernement slovaque a proclamé l’état d’urgence pour une durée de 45 jours à partir du 1er octobre en raison de l’évolution de l’épidémie de coronavirus dans le pays. « Afin de freiner la nouvelle détérioration de la situation, il est nécessaire d’introduire une situation d’urgence », a ainsi expliqué le premier ministre Igor Matovič ce lundi 28 septembre.
Tchéquie
- Le nouveau ministre tchèque de la Santé, Roman Prymula, a déclaré ce mardi 29 septembre que l’état d’urgence serait décrété à partir du lundi 5 octobre en raison de l’évolution de l’épidémie de coronavirus en Tchéquie. « La capacité des établissements de soins de santé est grandement affectée par le niveau relativement élevé de maladie du personnel de santé et la quarantaine qui les affecte », a-t-il notamment expliqué. « Sans déclarer l’état d’urgence, il est impossible d’ordonner la préparation aux urgences dans les hôpitaux ou de rendre obligatoire l’assistance aux hôpitaux ».