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L’essentiel de l’actualité du 2 au 8 novembre 2020 dans le V4

Temps de lecture : 4 minutes

Hongrie

  • Le premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est rendu à Shanghai jeudi 5 novembre pour l’inauguration de la China International Import Expo. « Nous comprenons qu’un nouvel ordre mondial est en train d’émerger et presque rien ne sera comme il était. Comme vous le savez, la Hongrie fait partie des alliances occidentales, mais elle a également des liens étroits avec l’Est, historiquement, culturellement, économiquement et politiquement. Par conséquent, nous ne sommes pas surpris que le rôle de l’Est ne cesse de croître, à un rythme toujours croissant », a-t-il déclaré à cette occasion.
  • Suite à l’attentat islamiste à Vienne de la veille, le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó a déclaré mardi 3 novembre sur Facebook : « Une incroyable vague de terreur a éclaté sur le continent, il serait temps de tirer la sonnette d’alarme et il serait temps pour l’Europe de s’unir contre les menaces terroristes et les terroristes […] Il faut noter que la sécurité de l’Europe, et avec elle son mode de vie européen, est attaquée ».
  • Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a annoncé mardi 3 novembre que la Hongrie était prête à apporter son aide aux autorités grecques pour éviter l’entrée de « gangs de migrants barbares » sur leur territoire.
  • Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a annoncé jeudi 5 novembre que la Hongrie commencera à essayer le vaccin russe contre le coronavirus à partir du mois de décembre, tandis que de nombreux experts ont exprimé leurs doutes quant à l’efficacité de ce vaccin développé de manière particulièrement rapide. C’est pourquoi la Hongrie effectuera d’abord des tests cliniques avant d’envisager l’homologation du vaccin. La Hongrie est également en pourparlers avec la Chine pour l’obtention d’un vaccin.
  • Jeudi 5 novembre, le parlement européen ainsi que les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne sont parvenus à un accord temporaire conditionnant le versement de fonds européens au respect de l’état de droit conformément à la vision de l’UE. Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a dénoncé à ce sujet un chantage à destination de son pays qui, comme la Pologne, se trouve depuis plusieurs années dans le collimateur de Bruxelles à propos de ces questions. La Hongrie « ne bougera pas sur l’immigration », a ainsi rappelé M. Orbán. Paul Nemitz, conseiller principal de la Commission européenne, a estimé suite à la victoire déclarée de Joe Biden à la présidence des États-Unis d’Amérique, que « avec le départ de Trump, le temps du changement en Pologne et en Hongrie est arrivé. La disparition de Trump est un espoir pour le monde et fera une grande différence lors des prochaines élections en Europe. Il est temps de revenir à la raison, la science, la vérité, la solidarité, les droits de l’Homme et l’état de droit. »
  • Pour la première fois, quelques magasins ont commencé à être fermés par les autorités pour port incorrect ou non-port du masque. Des amendes ont également commencé à être données aux usagers de magasins sans masque ou ne le portant pas comme exigé.

Pologne

  • Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré vendredi 6 novembre que la Pologne était prête à mettre son véto si un accord sur les fonds européens était lié à des conditions telles que la situation de l’état de droit. Il a dénoncé en particulier la volonté de la Commission européenne et d’autres institutions de l’UE de recourir à « des critères flous » tels que le respect dudit état de droit.
  • Mardi 3 novembre, 200 généraux et amiraux polonais ont publié une lettre ouverte exprimant leur crainte que l’actuel conflit lié à la question de l’avortement mène à un bain de sang à travers le pays, appelant tant le gouvernement et la police que les manifestants à éviter tout ce qui pourrait déboucher sur des « conséquences tragiques et irréversibles ».
  • Le parlement allemand a approuvé mardi 3 novembre la création à Berlin d’un mémorial rendant hommage aux victimes polonaises de l’occupation nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette proposition a été votée par les groupes de la CDU-CDU, du SPD, des Verts, des néo-communiste et des libéraux, tandis que les populistes de l’AfD se sont abstenus.
  • Les autorités polonaises ont annoncé mercredi 4 novembre un renforcement des mesures de lutte contre l’épidémie de coronavirus, tandis que le pays fait face à une augmentation des cas enregistrés au fur et à mesure de la multiplication des dépistages. Les écoles, les institutions culturelles et de nombreux magasins devront rester fermés. Le premier ministre Mateusz Morawiecki a expliqué qu’il s’agissait de la dernière étape avant l’enfermement domiciliaire généralisé de la population. Dans les églises, 1 personne par 15m² est autorisée. Ces mesures sont en vigueur jusqu’au 29 novembre.

Slovaquie

  • Les autorités sanitaires slovaques ont annoncé mardi 3 novembre qu’à partir du 15 novembre, un test négatif au Covid-19 sera nécessaire pour entrer dans le pays. La Slovaquie mène actuellement une campagne de dépistage sans précédents visant à tester pratiquement l’ensemble de la population du pays.
  • L’ancien chef de la police slovaque, Tibor Gašpar, et d’autres dirigeants des forces de sécurité du pays ont été placés en garde à vue ce jeudi 5 novembre dans le cadre d’une opération spéciale de grande envergure de lutte contre la corruption. L’affaire est en lien avec le meurtre du journaliste Jan Kuciak.
  • Samedi 7 novembre, 500 000 personnes ont été dépistées dans le cadre de l’opération de dépistage de la population. Les deux tiers de la population ont déjà été dépistés. Le gouvernement a cette fois invité les personnes des régions avec un taux de tests positifs supérieurs à 0,7% d’effectuer un nouveau dépistage, ce qui concerne 45 des 79 départements du pays. Sur les 553 377 personnes dépistées, 3 677 cas positifs ont été enregistrés, soit 0,66% de cas positifs sur l’ensemble des personnes dépistées. Selon le premier ministre Igor Matovič, le pays a désormais la possibilité de gérer l’épidémie.
  • Suite à un contact avec une personne testée positive au Covid-19, le premier ministre Igor Matovič s’est mis en quarantaine mercredi 4 novembre.
  • Le ministre de la Justice slovaque Mária Kolíková a fait savoir qu’elle était choquée par la déclaration de son homologue hongrois Judit Varga qui dans une publication sur Facebook estimait que le V4 avait fait un grand pas en avant en lançant un programme de formation pour traiter des questions de l’état de droit. Bien que la Slovaquie et la Tchéquie aient été conviées à participer à ce programme, seules la Hongrie et la Pologne y prennent part. Pour le ministre slovaque, la Hongrie emploie abusivement la « marque V4 », avec « l’objectif de formuler une position sur la question de l’état de droit au nom de toute la région », position qui pour Mária Kolíková ne peut pas différer de celle admise par l’UE.

Tchéquie

  • Mardi 3 novembre, le gouvernement tchèque a demandé de l’aide à l’OMS. Une équipe médicale d’urgence sera dépêchée sur place. Cela suit une aide médicale de l’armée des États-Unis, dans un contexte difficile pour le gouvernement : plus de 10 000 personnels de santé sont en quarantaine à travers le pays, car testés positifs au Covid-19.