Article paru dans le Magyar Nemzet le 26 mars 2021.
Personne d’autre n’aurait pu écrire une chose pareille. Tout s’est passé exactement comme il fallait. Je parle du fait qu’au jour de l’amitié magyaro-polonaise, László Szily est sorti de sa boite (le site d’opposition 444), pour écrire ce qu’il devait – et ce que seul lui pouvait– écrire un jour pareil.
Après tout, on parle ici d’un type d’homme.
Celui qui tartine tout de sa propre essence. Comme le renard marquant son territoire de son urine, ou le putois tartinant tout du produit de ses glandes odorifères. À certaines époques, on s’en débarrasse : ce sont les âges de cultures fortes, robustes et confiantes. Et puis il y a des époques pendant lesquelles ils deviennent ces « mecs à la mode », ces « types sympas », ces « progressistes modernes » : ce sont les périodes de civilisations déclinantes, malades, pourrissantes, s’approchant de l’épuisement final.
C’est hélas ce genre de période qu’il nous a été donné, à nous autres, de vivre.
Nous sommes donc contraints de coexister avec, entre autres, ce monsieur Szily, qui écrit : « Que veut-on dire, quand on affirme que deux peuples sont de bons amis ? D’une part, absolument rien : c’est un slogan vide de sens, les gens se lient d’amitié avec d’autres gens, pas avec des concepts abstraits. » Ou encore : « Ces amitiés entre peuples – qui sentent si fort le bullshit –, en pratique, constituent au mieux des rigolades en commun. Il y a, en effet, des peuples avec lesquels il nous est tout simplement plus facile de rigoler ensemble qu’avec d’autres. »
C’est, en effet, une caractéristique des « cultures » arrivées dans leur déclin jusqu’au stade de la civilisation pourrissante que de considérer que rien ne veut plus rien dire. Au cours de telles époques, les gens s’avilissent au point de renier spontanément, avec gourmandise, tout ce qui est grand et sublime, étant donné qu’ils ne sont plus capables que de s’empiffrer et de se soulager – et, bien entendu, aussi de rigoler. Plus personne ne cherche à voir quoi que ce soit à travers le corps de Madame Chauchat, et l’« européen », ce n’est plus Thomas Mann, mais Szily. Fini le temps des Hans Castorp et le beurre « découpé en forme de coquilles ». Dieu du Ciel ! Pour que les navires d’Ulysse s’échouent sur les rives du peuple des Lotophages, il avait fallu toute la force des vents du nord – aujourd’hui, le pays des Lotophages, c’est l’univers lui-même.
Mais de quel peuple parlons-nous au juste ? Je vais vous aider. Après tout, Babits se plaignait déjà de ce que l’on épure les écoles de la culture antique, privant ainsi les enfants des bases de leur identité européenne. À quelle distance nous trouvons-nous déjà des craintes de Babits ! Aujourd’hui, plus la moindre trace d’identité européenne – situation dont le signe le plus univoque est que le dernier des crétins la ramène, justement, sur l’identité européenne. Pour en revenir aux Lotophages, je reprends la formulation compacte et efficace du lexique numérique Arcanum :
« Lôtophágoi en grec ancien – peuple mythique des rives nord de l’Afrique. Un puissant vent de nord pousse les navires d’Ulysse vers leurs rives ; ses hommes sont bien reçus par les Lotophages, peuple pacifique et hospitalier, qui leur servent leur aliment principal : la fleur de lotus, qui leur fait perdre à tous la mémoire, les amenant à se vautrer dans une inaction alanguie, hédoniste, d’où ils ne souhaitent plus ressortir pour regagner leur patrie ; leur chef en est réduit à les ramener aux navires à coups de fouet. Dans son poème en cinq parties du même nom, Tennyson s’emploie à faire ressentir l’effet avachissant de cette dangereuse stupéfaction. »
Parfait. Du coup, il ne reste vraiment plus qu’à « rigoler ensemble ». Et le fait est que, au cours des mille dernières années, nous en avons rigolé de bien bonnes ensemble, avec nos amis polonais ! Et nous avions d’ailleurs les meilleures raisons du monde pour rigoler, étant donné qu’on nous volait toujours notre vie au moment précis où nous nous apprêtions à aller déclarer que tout va pour le mieux dans notre vie. C’est ce que nous allions déclarer en faisant notre rapport à l’occupant du moment, à cette série de monstres étatiques. Ensuite, quand nous nous rendions compte qu’on nous avait volé notre vie, nous entrions en guerre pour la liberté, et c’était pour nous le moment où nous recommencions à vivre. À ce moment-là, nous nous faisions toujours tuer, mais, curieusement, nous n’en mourions jamais – à nous voir, on aurait juré que nous vivions encore. Et nous recommencions à aller déclarer que tout va pour le mieux dans notre vie…
Dans l’enfer de la Première Guerre mondiale, par exemple, c’est dans la forteresse N° VIII de Łętownia que le poète hongrois Géza Gyóni, rigolait la rigolade suivante :
« Juste une nuit :
Quand l’enfer ouvre une gorge de flammes,
Et que du sang coule sur le sol, et que des arbres goutte du sang
Quand la tente en lambeaux gémit dans le vent
Et qu’un soldat hongrois mourant soupire : mes enfants… et ma femme… »
Tout au long de mille années, ce sont des rigolades de ce genre qui ont perturbé les silences polonais, si semblables aux meilleurs des silences hongrois, car eux aussi contiennent l’ordre simple et héroïque de résister, de tenir la position à tout prix.
Dans Jarosław, aussi, grande fut la rigolade ! Après l’écrasement du soulèvement hongrois, à partir de 1711, notre Prince [François Rákóczi], accompagné Miklós Bercsényi, a longuement séjourné dans cette ville, et Jarosław devint le nid des réfugiés, des fuyards du mouvement Kouroutz – ah, là, pour le coup, que de franches rigolades…
Sur la grand-place de Jarosław, on vous montre d’ailleurs encore la maison Orsetti. C’est dans cette maison qu’a vécu Rákóczi après l’écrasement du soulèvement hongrois. C’est de là qu’il négociait avec le tsar Pierre, caressant pendant quelques temps l’illusion qu’il pourrait un jour revenir au pays. Il n’a pas pu revenir au pays. Et la maison Orsetti retient, entre autres, quelque-chose de l’effroi et de la mélancolie du moment où il l’a compris. On gagnera à parcourir un peu les lettres écrites, depuis cet exil, par Kelemen Mikes, et à les comparer, disons, aux « lettres » écrites, depuis leur exil rouge à Vienne, par les acolytes de Béla Kun : la comparaison vous fera immédiatement comprendre de la façon la plus concrète qui soit comment une culture forte, robuste et confiante peut pourrir jusqu’à dégénérer en rigolades à la Szily.
Mais continuons la rigolade !
Toujours à Jarosław, sur le site du monument à l’amitié magyaro-polonaise, on peut encore voir la stèle de bois taillé du commandant Leon Czechowski. Le commandant Czechowski, à la tête de la légion polonaise de Transylvanie, fut l’un des héros polonais de la guerre de libération hongroise de 1848–49. Quant au monument, il porte gravées ces phrases grandioses de Stanisław Worcell :
« La Hongrie et la Pologne sont deux chênes pérennes, dont les troncs ont grandi séparés, mais dont les racines, courant en profondeur sous la terre, se sont entremêlées, et s’entrelacent invisiblement. C’est pourquoi l’existence et la puissance de l’un conditionne la vie et la santé de l’autre. »
Comme c’est amusant, n’est-ce pas ?
A Sandomierz, ce sont de paisibles bénédictins qui veillent sur le calme de l’église Saint-Michel. L’ancien hospice abrite aujourd’hui un institut théologique. Sur l’un de ses murs, une plaque bilingue oriente notre compréhension de l’essentiel : « En l’honneur de l’amitié millénaire de la Pologne et de la Hongrie, enracinée en Jésus Christ, et fondée sur l’œuvre unificatrice des deux saints communs aux deux nations (le Roi Saint Étienne et la Reine Sainte Hedwige), ainsi que sur celle de nos autres saints communs, de nos souverains et illustres ancêtres. »
Qui pour pourrait, là-devant, ne pas s’étouffer de rire ? Sûrement pas un László Szily.
Par là-bas, Cunégonde, princesse hongroise et reine de Pologne, a elle aussi dû bien rigoler, par exemple à Nowy Sącz (Újszandec en hongrois), où des polonais rigolards ont gravé l’inscription suivante au mur de l’église Sainte-Marguerite : Kingo matko nasza naucz nas zyc z wiara – signifiant : « Notre mère Cunégonde, apprends-nous à vivre dans la foi ».
Car elle est venue, cette Cunégonde, fille de notre roi Béla IV, en terre de Pologne, pour devenir épouse et reine aux côtés de Boleslas V le Pudique, pour devenir la grande dame du peuple polonais, une sainte et une légende. Elle est venue, Cunégonde, pour s’unir à Boleslas, et sa venue fut une véritable marche triomphale, par Nowy Sącz, et jusqu’à Cracovie.
« Les attaques russes se sont multipliées sur Limanowa. Ce sont surtout les hussards à pied des 9ième, 10ième et 13ième régiments de hussards qui y ont fait face, avec une détermination à nulle autre pareille : en l’absence de baïonnettes, c’est avec la crosse de leurs fusils qu’il assommaient en grand nombre les soldats ennemis. C’est intégralement à leur résistance infrangible, quoique coûteuse en sacrifices, qu’on doit d’avoir pu, à ce point défendu par une petite forteresse, empêcher l’ennemi de déborder nos lignes. Même la nuit, les Russes ont tenté des attaques sur les vallées de Limanowa et de Lososina. Mais leurs tentatives désespérées se sont brisées dans la tempête sanglante que nos hussards faisaient fondre sur eux. Le 11 encore, les Russes ont donné l’assaut à l’aube sur nos positions, et, à la faveur de l’obscurité, ils ont presque réussi à s’emparer des abris de nos hussards du 9ième régiment de Nádasdy (basé à Sopron) ; c’est alors que se produisit l’une des scènes les plus sublimes de la guerre : sautant soudain hors de son abri, le colonel Ottmár Muhr, brandissant bien haut son sabre, s’est écrié : ‘Vive la patrie ! Hussards de Sopron, suivez-moi !’ »
Et tous y sont restés, jusqu’au dernier. Sur le monument qui leur est dédié, on peut lire : « En souvenir du sang précieux versé ici les 11 et 12 décembre 1914 par les hussards hongrois, morts en même temps que leur colonel, de la fermeté de leurs bras et de leur loyauté laconique de Hongrois ». Et, sur les tombes des hussards hongrois qui reposent ici, à chaque Toussaint, on dépose des bouquets de fleurs fraîchement cueillies et des chandelles sont allumées, car, de Nowy Sącz, c’est ici que viennent les Polonais en pèlerinage – pour rigoler.
Mais c’est peut-être à Varsovie qu’on a eu notre plus grosse rigolade commune, et la blague des blagues se trouve dans le parc Krasiński !
En 1920, lors du déclenchement de la guerre opposant la Pologne à l’Union Soviétique, le journal hongrois Új Nemzedék (« Nouvelle Génération ») écrivait : « Nous ne savons pas encore ce que fera la coalition, mais nous devons nous tenir prêts à rejoindre la Pologne. Le destin de la Pologne est notre destin. »
Et c’est ce que la Hongrie a fait. Paul Teleki a ordonné que la totalité des stocks d’armes et de munitions des usines Manfréd Weiss soient placée à la disposition de la Pologne, et que ces usines, au cours des semaines suivantes, ne soient autorisées à produire que pour la Pologne. Avant le choc décisif de leur armée contre celle des Soviets, nous avons livré aux Polonais 48 millions de munitions de type Mauser, 13 millions de type Mannlicher, d’innombrables obus d’artillerie, trente mille carabines Mauser, plusieurs millions de pièces de carabine et 440 cuisines de campagne. Et cela non plus, les Polonais ne l’oublient pas quand on leur parle de nous.
Après la victoire polonaise, le maréchal Józef Piłsudski a exprimé dans plusieurs de ses discours sa gratitude aux Hongrois, pour leur inestimable contribution au « miracle de la Vistule », c’est-à-dire à sa victoire sur les Soviets. Et en 1921, la Diète de Pologne a refusé la ratification du traité de Trianon : la Pologne, d’un point de vue juridique, n’a jamais reconnu le démembrement de la Hongrie. Cela aussi, les Polonais s’en souviennent. Et en cultivent le souvenir, entre autres dans ce parc. D’ailleurs, quand, en 1830, les Polonais se sont soulevés contre les Russes, à l’assemblée du comitat de Zemplén, Kossuth a tenu dans son discours les propos suivants : « La cause des Polonais est celle de l’Europe tout entière, et j’ose le dire : quiconque ne respecte pas les Polonais, quiconque ne bénit pas les armes qu’ils brandissent de bon droit, ne respecte pas non plus son propre roi, ni sa propre patrie. »
Quelle crétinerie attardée, quelle rhétorique creuse – comparée aux rigolades de monsieur Szily !
Mais il existe aussi une plaque commémorative pour rappeler que les luttes de libération des Hongrois apparaissent dans la littérature polonaise. Dans le roman de Bolesław Prus intitulé La Poupée, l’un de ses personnages, Ignacy Rzecki, qui a servi comme officier d’infanterie dans la guerre de libération des Hongrois, consigne ainsi ses souvenirs :
« Libéré dès février 1853, j’ai pu retourner à Varsovie. On m’a même rendu mon rang d’officier. C’est le seul souvenir que j’ai ramené de Hongrie, en plus de mes deux blessures. L’une à la poitrine, l’autre à la jambe. Elles sont la raison pour laquelle le corps des officiers a donné un déjeuner en mon honneur, au cours duquel nous avons vidé plus d’un verre à la santé de l’infanterie hongroise. Depuis cette époque, je suis d’avis que l’amitié la plus vraie est celle qui naît sur le champ de bataille. »
Dans ce cas, cher monsieur Rzecki, on peut dire que nous autres, Polonais et Hongrois, n’avons pas manqué d’occasions de nous lier d’amitié.
Et si déjà nous nous promenons dans Varsovie, arrêtons-nous donc au Palais Czapski, pour nous souvenir de ces polonais qui ont collecté de l’argent et des provisions pour nous pendant la révolution hongroise de 1956, et ont organisé des collectes de sang massives pour nous envoyer leur sang. Comme c’est dans ce palais qu’on rassemblait les dons, c’est ici que la plaque commémorative a été placée.
Et bien sûr, il faut aussi en profiter pour nous incliner devant la mémoire de László O’sváth.
Le volume susmentionné résume admirablement tout ce qu’il faut savoir de lui : « Le juriste László O’sváth fut ministre de l’Intérieur de la Hongrie pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bravant l’interdiction officielle, il a contribué à l’accueil de milliers de réfugiés polonais dans les camps hongrois. Grâce à son aide, les occupants de près de cinq cents camps, soit plus de 130 000 réfugiés, ont pu survivre à la guerre. O’sváth s’est non seulement occupé de leur accueil, mais aussi de leur assurer des possibilités d’enseignement et de vie culturelle. La liste placée sur le monument rappelle les noms et rangs des quelques trente-cinq personnalités historiques hongroises qui, à l’instar d’O’sváth, ont, pendant la Deuxième Guerre mondiale, offert leur assistance aux réfugiés polonais. »
Quant à nous, notre devoir, c’est de lire à voix haute le texte de cette plaque et la liste des noms : « Pilier de l’amitié historique des peuples hongrois et polonais, responsable de l’accueil de plus de 130 000 réfugiés polonais, qui, entre 1939 et 1943, ont été nourris et aidés à passer à l’Ouest, tenant ainsi tête aux forces d’extrême-droite et d’extrême-gauche. Annonciateur de la renaissance de la démocratie chrétienne d’Europe centrale. A travers le monument qu’elle lui consacre, la nation polonaise exprime sa gratitude à tous ceux ont contribué à sauver ces réfugiés polonais. »
Et voici la liste : József Antall (père), István Apor, Zoltán Baló, István Csáky, István Csekonics, Tibor Csorba, Heléna Csorba, János Esterházy, Pál Domszky, Gábor Dóró, István Hász, Miklós Horthy, Miklós Kállay, Ferenc Keresztes-Fischer, Lajos Kudar, Géza Soós, Pál Teleki, Vince Tomek, Jusztinián Serédi, Lóránd Utassy, Béla Varga, Ilona Andrássy, Klára Andrássy-Odescalchi, épouse József Károlyi, Tamás Salamon-Rácz, Erzsébet Szapáry, Edit Weiss, Adél Zeyk, Sarolta Lukács, Elemér Simon, Angelo Rotta, Fryderyk Born, Rózsa Vajkai.
J’apprends à l’instant que cette liste ne contient aucun Szily. Ça alors !
Quelques pas plus loin, nous nous retrouvons devant le monument élevé au soulèvement de Varsovie en 1944. Quelle vision consternante que celle de cet homme-enfant, l’arme à la main, dans son casque militaire beaucoup trop grand pour sa tête ! Or ce monument contient, lui aussi, une référence à la Hongrie – et non des moindres.
En effet, bien que la Hongrie ait participé à la Deuxième Guerre mondiale comme alliée de l’Allemagne, les bataillons de l’armée hongroise stationnés à proximité de Varsovie – au mépris d’ordres très précis des autorités allemandes – ont fait parvenir des provisions et des armes aux polonais soulevés et aux soldats de l’Armia Krajowa (« Armée de l’intérieur » – AK) de la résistance polonaise. Les officiers supérieurs Béla Lengyel et László Szabó ont participé à des pourparlers avec des officiers de l’AK, promettant de ne mener aucune action militaire contre les Polonais, même au mépris d’ordres allemands, et de permettre aux civils et aux unités d’insurgés polonais de traverser les positions hongroises. Autres moments émouvants de l’amitié magyaro-polonaise : ces dimanches au cours desquels les soldats hongrois et la population polonaise assistaient ensemble à la messe.
Là aussi, ça devait rigoler sec !
On me demandera peut-être : que peut-on bien encore, après tout cela, envoyer dire à Szily et compagnie ? – Ce même message que j’ai, en 2015, adressé au journal Magyar Narancs :
Avez-vous vu The Big Lebowski ? Si vous l’avez raté, dépêchez-vous d’aller le voir ! C’est un film génial. Dans la dernière scène, le Dude et Walter enterrent leur ami Donny. Ils veulent répandre dans l’océan ses cendres conservées dans un bac de glace vidé à cet effet, et Walter prononce un discours d’adieux. Mais, au moment de répandre les cendres, le vent les repousse vers eux, et ils se retrouvent debout là, le visage et la barbe couverts des cendres de Donny. C’est alors que le Dude prononce ces paroles inoubliables :
« – T’es vraiment un sale c… ! Tout tourne toujours à la bouffonnerie avec toi, merde ! »
Eh bien vois-tu, Szily, cette remarque du Dude te va comme un gant.
Zsolt Bayer
—
Traduit du hongrois par le Visegrád Post