Hongrie/Autriche – Après que le premier ministre hongrois Viktor Orbán lui ait adressé une lettre le félicitant de son élection à la tête du Parti de la Liberté (FPÖ) le 19 juin dernier avec le soutien de 88,24% des délégués d’un congrès extraordinaire, le nouveau président des nationaux-libéraux autrichiens, Herbert Kickl, lui a répondu pour l’en remercier. Une réponse qui illustre la nouvelle alliance qui est en train de se nouer en Europe entre le Fidesz hongrois et le PiS polonais d’une part et les partis dits populistes d’Europe occidentale d’autre part.
Herbert Kickl salue l’engagement indéfectible de Viktor Orbán pour la Hongrie
Dans sa lettre, Herbert Kickl évoque tout naturellement la situation actuelle de l’Union européenne où « une Europe des patries devient une Europe sans patries [et où]
une clique éminente nie notre vie réelle et considère la théorie du genre et la levée du drapeau arc-en-ciel comme la norme principale de toutes choses contre la volonté de la majorité »
et annonce la couleur : « au nom de tout le Parti de la liberté, je me réjouis de l’échange fructueux d’expériences avec nos amis hongrois ». Concernant Viktor Orbán, il ne peut que « saluer son engagement indéfectible en faveur des intérêts de la Hongrie ». Herbert Kickl a exprimé également son espoir que « la coopération stratégique entre le Fidesz et le FPÖ puisse s’intensifier à l’avenir ».
Le FPÖ et le Fidesz ont des objectifs communs
Le président du FPÖ autrichien a poursuivi son propos en assurant le premier ministre hongrois de ce que
« l’ensemble du peuple hongrois trouvera [dans le FPÖ] un allié lorsqu’il s’agira d’une position audacieuse pour des objectifs communs, tels que la préservation de l’identité chrétienne, le renforcement de la politique migratoire, la protection efficace des frontières extérieures de l’Union européenne, le maintien de la souveraineté de l’État-nation ou sur la lutte contre la tutelle de l’Union » européenne.
Un point de désaccord majeur demeure entre les deux partis : la position sur la narration covidienne. En effet, le gouvernement hongrois a introduit bon nombre de mesures restrictives des libertés depuis 16 mois et pousse à la vaccination de masse tandis que le FPÖ autrichien a vivement critiqué le covidisme et les mesures telles que le pass sanitaire, les confinements, ou encore le chantage vaccinal de certains experts et des autorités.