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L’Europe centrale prend position contre l’immigration illégale

Temps de lecture : 2 minutes

Europe centrale – Le premier ministre tchèque Andrej Babiš recevait ce mardi 7 septembre ses homologues autrichien, Sebastian Kurz, et slovaque, Eduard Heger, au château de Lednice, près de Břeclav dans le sud de la Moravie. Au menu des discussions entre les trois chefs de gouvernement : le risque d’une nouvelle crise migratoire, de nombreux Afghans fuyant leur pays suite à la prise du pouvoir par les talibans à Kaboul.

Soutenir les Afghans dans les pays voisins

« Nous devons soutenir ces gens, c’est pourquoi l’Autriche a décidé de dépenser une grande quantité d’argent supplémentaire, 18 millions d’euros, pour soutenir les Afghans dans les pays voisins », a ainsi déclaré le chancelier autrichien au cours d’une conférence de presse conjointe.

« Mais nous ne pouvons pas permettre que 2015 se répète. Nous sommes opposés à l’immigration illégale. Nous lutterons contre les passeurs et le trafic d’êtres humains. Il ne doit pas y avoir de flux migratoire incontrôlé vers l’Europe ». 

Empêcher l’immigration illégale

Un avis que partage pleinement Andrej Babiš :

« Les migrants clandestins paient pour venir en Europe. Nous devons empêcher cela […] Il n’y a vraiment pas de place pour eux en Europe […] Le problème de l’immigration revient encore. Nous assistons maintenant à une nouvelle situation dans laquelle le régime biélorusse commence à utiliser l’immigration comme arme hybride »,

a-t-il expliqué en évoquant aussi la situation tendue sur les frontières entre la Biélorussie et ses voisins occidentaux, la Pologne ayant dû proclamer l’état d’urgence dans la zone frontalière.

« Du point de vue de l’Europe occidentale, il faut ajouter que nous subissons la pression migratoire depuis de nombreuses années. Il est important de protéger les frontières extérieures, de prendre des mesures décisives contre les passeurs et d’envoyer des signaux clairs à tous les pays »,

a encore ajouté le chancelier Kurz.

Une autre vague de migration pourrait émerger

Même son de cloche à Budapest où le premier ministre hongrois Viktor Orbán recevait de son côté son homologue serbe Ana Brnabić. Estimant que « tôt ou tard, une autre vague de migration pourrait émerger », le premier ministre serbe a expliqué que son pays, bien que pas encore membre de l’Union européenne, demandait une position européenne commune car la Serbie se trouve sur une route de transit où les migrants viennent d’un État membre de l’UE [la Grèce, ndlr.] pour se rendre dans un autre [l’Allemagne, ndlr.].

« Il serait bon que les migrants […] soient contrôlés dans le premier État membre de l’UE où ils arrivent. Les gens devraient être aidés afin qu’ils n’aient pas à quitter leur patrie et à se rendre en Europe ».