Hongrie
- L’Université Semmelweis de Budapest a annoncé ce lundi 27 septembre que les études cliniques internationales concernant un médicament contre le Covid – auxquelles l’université hongroise s’est jointe le 23 août dernier – se poursuivront encore pendant un mois au département de médecine cardiovasculaire de Városmajor (Budapest). Ce médicament anti-Covid sera administré par voie orale.
- La police hongroise a arrêté ce lundi 27 septembre plusieurs militants d’extrême-droite, dont le fantasque écrivain et politologue Imre Posta, accusés d’avoir constitué une association terroriste se désignant comme « Gouvernement national responsable des Hongrois » et ayant appelé, le 11 septembre dernier lors d’un rassemblement dans le village de Kulcs (comitat de Fejér – au sud de Budapest) à l’élimination physiques de diverses personnalités politiques hongroises de toutes obédiences, dont Viktor Orbán, Ferenc Gyurcsány, Klára Dobrev, László Toroczkai, Péter Jakab ou Judit Varga.
- Selon les chiffres publiés ce mercredi 29 septembre par l’Office central hongrois de statistiques (Központi Statisztikai Hivatal, KSH), « le salaire brut moyen des salariés à temps plein était de 433 700 forints et le salaire net moyen hors prestations était de 288 000 forints » au mois de juillet 2021, soit 7,9% de plus qu’un an auparavant.
- L’industrie hongroise de l’armement vient de remporter un important contrat international. En effet, comme le Daily Mail en fait état ce 25 septembre, les services spéciaux britanniques (SAS) ont décidé de se doter du fusil d’assaut semi-automatique GM6 Lynx, de fabrication hongroise, qui fut conçu à l’origine par l’ingénieur hongrois Ferenc Földi. Cette arme permet notamment de détruire des hélicoptères en vol, voire des blindés.
- Les résultats de la primaire de l’opposition hongroise ont été publiés ce jeudi 30 septembre : le député européen Klára Dobrev (DK), le maire de Budapest Gergely Karácsony et le maire de Hódmezővásárhely, Péter Márki-Zay, se sont qualifiés pour le second tour qui désignera celui qui affrontera Viktor Orbán lors des prochaines élections législatives à la tête de la coalition anti-Orbán.
- Ce lundi 27 septembre, le groupe énergétique hongrois MVM et la société russe Gazprom ont signé à Budapest un nouveau contrat de quinze ans pour la fourniture de gaz russe à la Hongrie. Cet accord, en vertu duquel le gaz ne transitera plus par l’Ukraine, a jeté un froid entre ce pays et la Hongrie.
- La Commission LIBE du Parlement européen s’est rendue à Budapest du 29 septembre au 1 octobre pour écouter plus de 80 témoins et étudier les atteintes à l’état de droit en Hongrie. L’eurodéputé français du RN Nicolas Bay, membre de la Commission, a donné un entretien au Magyar Nemzet pour commenter cette enquête.
Pologne
- Le réseau international de consultants PricewaterhouseCoopers (PwC) a annoncé le 24 septembre un investissement de plus de 100 millions de dollars et la création de 5000 emplois en Pologne où l’entreprise est présente depuis 1990 emploie déjà 6000 personnes, dont 1000 experts en technologies. « Nous savons que la résolution des problèmes du futur nécessite des équipes de spécialistes qui ont des connaissances approfondies dans leurs domaines et combinent leurs compétences… avec une nouvelle force motrice, qui est la technologie », a ainsi expliqué Adam Krasoń, PDG de PwC Polska.
- Faisant suite au chantage exercé désormais ouvertement par la Commission européenne tant à l’encontre de l’État polonais au sujet de la réforme du système judiciaire, que des collectivités territoriales polonaises pour les conduire à revenir sur leurs résolutions par lesquelles elles se sont engagées à ne pas promouvoir l’idéologie LGBT, le ministre polonais de la Justice, Zbigniew Ziobro (Solidarna Polska), a déclaré que son parti « n’acceptera jamais une situation dans laquelle Bruxelles, en violant les traités et la constitution polonaise, nous impose des solutions liées au fonctionnement de la justice ». Au sujet de la condamnation de la Pologne dans le cadre du conflit de la mine de Turów avec la Tchéquie voisine, M. Ziobro a évoqué « une autre humiliation de la Pologne » : « Si la Pologne devait se conformer à la décision illégale d’un juge de la CJUE, cela signifierait la fermeture de la mine et des conséquences désastreuses. Coûts sociaux énormes, pertes d’emplois pour des dizaines de milliers de personnes, menace énergétique pour la Pologne ».
- Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré le dimanche 26 septembre que la Pologne avait formulée une « bonne proposition » aux Tchèques dans le cadre du conflit au sujet de la mine de Turów, ajoutant néanmoins qu’il était peu probable qu’elle soit acceptée avant les élections en Tchéquie. « Dans le cadre de cette proposition, les habitants des zones frontalières peuvent compter sur un réel soutien financier de la partie polonaise en ce qui concerne les projets liés à l’eau, la création de murs antibruit supplémentaires et d’autres investissements », a-t-il expliqué. « Notre offre est sur la table, elle est très bonne et nous verrons si elle sera acceptée par les Tchèques ».
- Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, son collègue de l’Intérieur, Mariusz Kamiński, et le général Tomasz Praga, commandant en chef des gardes-frontières, ont tenu une conférence de presse, ce lundi 27 septembre, au sujet de la présente crise migratoire à la frontière biélorusse. Selon les informations présentées à cette occasion, sur 200 migrants appréhendés et contrôlés après avoir tenté d’entrer illégalement en Pologne, au moins 50 présenteraient un danger pour la sécurité des populations, que ce soit pour les contacts qu’ils aient entretenus avec des organisations terroristes ou des tendances pédophiles voire zoophiles comme en témoignent des documents découverts sur leurs téléphones portables. « Nous avons des preuves que certains de ces individus sont directement liés aux talibans ou à l’État islamique. L’un d’entre eux est directement lié à un terroriste arrêté dans l’un des pays de l’Union européenne dans le cadre de la préparation d’un attentat terroriste […] Les personnes qui tentent de franchir notre frontière par la force ne sont en aucun cas menacées en Biélorussie. Ils sont là en toute légalité et sont en fait invités par le régime de Lukachenko et utilisés par lui comme armes et munitions pour des raisons politiques. […] Nous avons affaire à des personnes qui ont des liens avec des groupes criminels ou des troubles sexuels. J’insiste : nous parlons de faits, nous ne stigmatisons personne. », a ainsi expliqué Mariusz Kamiński qui a proposé de prolonger de 60 jours l’état d’urgence en vigueur dans la zone frontalière. Au cours d’août et septembre, ce ne sont pas moins de 9400 migrants qui ont tenté de passer illégalement la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, a précisé M. Kamiński. Les députés ont approuvé ce vendredi 1er octobre, par 237 contre 179 et 31 abstentions la prolongation, pour une durée de soixante jours, de l’état d’urgence dans la zone frontalière avec la Biélorussie. Ce vote a fait suite à un débat assez houleux à la Diète, certains députés de l’opposition arguant que l’état d’urgence – en vigueur depuis le 2 septembre – ne servirait qu’à limiter l’accès des médias à la dite zone.
- À l’occasion de sa visite aux États-Unis, le président polonais Andrzej Duda a accordé un entretien au journaliste Tucker Carlson de la chaîne de télévision Fox News qui l’a notamment introduit interrogé sur des convictions conservatrices : « J’ai toujours été honnête à propos de mes opinions. Je suis chrétien pratiquant, je prie, je n’en ai aucune honte et la famille m’est précieuse. Je soutiens les familles, j’ai des opinions pro-vie et je suis en faveur de la défense de la vie », a ainsi déclaré M. Duda.
- Invité de TVP Info ce lundi 27 septembre, le ministre de l’Intérieur, Mariusz Kamiński, est revenu sur la crise migratoire, estimant que ce serait Moscou, bien plus encore que Minsk, qui tirerait les ficelles dans cette affaire : « En fait, ce n’est pas Loukachenko qui teste la résilience et la force de l’État polonais, mais Poutine. Loukachenko ne se permettrait cependant jamais de créer ce type de filières incontrôlées d’immigration illégale le long des frontières de la Russie. Il a l’approbation. Pour Poutine, pour la Russie, ce sera un mécanisme commode, très commode pour faire pression sur la Pologne, la Lituanie et l’Union européenne ».
- La Commission européenne a porté plainte le 23 septembre devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) contre la Pologne au sujet des dispositions de la loi sur les télécommunications modifiée en mai 2020 concernant la nomination et la révocation du président de l’Office polonais des communications électroniques (Urząd Komunikacji Elektronicznej, UKE).
- L’attitude du gouvernement polonais vis-à-vis de la présente crise migratoire à la frontière biélorusse est certes plébiscité par l’opinion publique mais ne fait pas néanmoins l’unanimité parmi certains intellectuels polonais. Ainsi, la réalisatrice Agnieszka Holland (Le Complot ; Rimbaud Verlaine ; Le Procès de l’herboriste) vient de prendre position contre l’état d’urgence décrété dans la zone frontalière : « C’est un scandale. Dans n’importe quel État de droit démocratique, cela n’arriverait pas, mais nous ne sommes plus un État de droit démocratique mais un régime. Tous ceux qui l’acceptent ont du sang sur les mains », a-t-elle déclaré, évoquant notamment « la transformation de la Pologne en dictature sous le règne de la Droite unie ».
- Ce faisant, le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kamiński, a déclaré ce mardi 28 septembre que les autorités polonaises prenaient contact avec les migrants tentant de passer illégalement en Pologne, et ce par voie de SMS qui leur sont adressés en cinq langues et les enjoignent de retourner à Minsk et de ne pas accepter de promesses de la part de soldats biélorusses.
- Le secrétaire d’État belge à l’Égalité des genres, à l’égalité des chances et à la diversité, Sarah Schlitz, a annoncé ce mardi 28 septembre que la Belgique allait désormais prendre à sa charge les avortements auxquelles des femmes polonaises auront recours hors de leur pays suite à la nouvelle réglementation encadrant plus strictement les avortements désormais limités aux cas de viols/incestes, de mise en danger immédiat de la vie de la femme enceinte, ou d’anomalies congénitales graves. « L’accès à l’avortement est un droit fondamental que tout État démocratique doit garantir », a ainsi expliqué Mme Schlitz, « Lorsque l’État ne protège pas ses citoyens, la société civile doit intervenir […] Le gouvernement belge invite non seulement les personnes de Pologne ayant besoin d’avortements dans leur pays, mais a également l’intention de les payer ».
- Selon Michał Czarnik, l’un de ses cadres, cité ce 30 septembre par le portail Notes from Poland, le futur « méga-aéroport » polonais qui sera situé entre Łódź et Varsovie aura un concept commercial « complètement différent » de ce qui avait été initialement envisagé, et mettra plus l’accent sur le fret aérien. Ce nouvel aéroport est destiné à accueillir à terme jusqu’à 100 millions de passagers par an.
- Le ministère polonais des Affaires étrangères a annoncé ce mercredi 30 septembre que la Pologne avait offert plus de 100 000 doses excédentaires du vaccin anti-Covid AstraZeneca à l’Égypte : « Plus de 100 000 vaccins Covid-19 sont en route de Varsovie au Caire. Ce don de vaccins à l’Égypte est une expression de solidarité avec un partenaire important de la Pologne en Afrique du Nord ». La Pologne a déjà fait don de vaccins anti-Covid à l’Australie, à l’Espagne, à la Norvège, à l’Ukraine ainsi qu’à Taïwan.
- Ce 29 septembre, les députés Krzysztof Bosak, Grzegorz Braun et Artur Dziambor, du parti Konfederacja, (alliance des libertariens de Korwin-Mikke et des nationalistes du Mouvement national) ont lancé un appel aux médias polonais de ne plus reproduire les « mensonges du ministre de la santé » à propos des statistiques de vaccinés et non vaccinés concernant les malades du Covid : « Nous appelons les médias à ne pas répéter les mensonges du ministre Niedzielski, mais à fournir des données concrètes qui se trouvent sur le site Web du ministère. Ne pas écouter le ministre qui s’occupe de la propagande », a ainsi déclaré Artur Dziambor.
- La situation tendue à la frontière polono-biélorusse préoccupe également la Commission européenne. C’est ainsi que la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, s’est rendue en Pologne où elle a notamment rencontré le ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Kamiński. Interrogée ensuite par la radio RMF FM, Mme Johansson a estimé que les médias devraient avoir accès à ladite zone frontalière soumise à l’état d’urgence et que l’agence européenne Frontex devrait être associée à l’action des gardes-frontières polonais, ce que le gouvernement polonais ne souhaite pas.
- En date du 29 septembre, ce sont quatre des cinq voïvodies concernées qui ont décidé de céder aux injonctions de Bruxelles et d’abroger leurs résolutions de 2019 par lesquelles elles déclaraient leurs régions exemptes d’idéologie LBGT.
Tchéquie
- Le ministère tchèque de la Défense a annoncé ce lundi 27 septembre que la République tchèque allait faire l’acquisition d’ici 2026 du système de défense aérienne à courte et moyenne portée Spyder de la société publique israélienne Rafael, équipé de quatre batteries et d’un radar 3D. Cet investissement de 13,7 milliards de couronnes (537 millions d’euros) permettra de remplacer les équipements de fabrication soviétique dont l’armée tchèque dispose depuis les années 1970, et sera utilisé pour protéger les villes, les centrales nucléaires et d’autres cibles potentielles.
- Le président tchèque Miloš Zeman a signé ce mardi 28 septembre un décret bannissant dorénavant toute participation russe ou chinoise dans les sources majeures d’approvisionnement en énergie de la République tchèque, et ce notamment dans le domaine du nucléaire.
- Le ministre tchèque de l’Intérieur, Jan Hamáček, a annoncé ce lundi 27 septembre que – comme le Premier ministre Andrej Babiš l’avait évoqué lors de sa visite à Röszke (frontière serbo-hongroise) la semaine dernière – la République tchèque s’apprête à envoyer un contingent de 50 policiers en renfort de leurs collègues hongrois le long de la frontière serbo-hongroise. Cette mission qui débutera le 15 octobre et durera jusqu’au 15 décembre, n’est pas une première pour la Tchéquie puisque des policiers tchèques sont déjà déployés sur les frontières croato-slovènes et gréco-macédonienne. « La République tchèque montre clairement que bien que nous n’ayons pas de frontière extérieure avec l’espace Schengen, nous exprimons notre solidarité et soutenons ceux qui ont des frontières extérieures », a expliqué M. Hamáček. Par ailleurs, la République tchèque a également apporté son soutien financier à la construction d’une clôture sur la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie.
- Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a effectué une brève visite en Tchéquie ce mercredi 27 septembre, où après avoir été reçu à la Villa Kramář (à Prague) par son son homologue tchèque Andrej Babiš, il a participé avec ce dernier à une rencontre avec des sympathisants du parti ANO au théâtre d’Ústí nad Labem (dans le nord de la Bohême), où M. Babiš est candidat pour les prochaines élections législatives : « Vous aurez des élections cette année. Et bien que nous ne voulions interférer dans les élections dans aucun pays, car le sort des Tchèques doit être décidé par les Tchèques, je ne regrette pas d’avoir pu vous rendre visite aujourd’hui », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe. À cette occasion, M. Babiš a une nouvelle fois loué la clairvoyance de son homologue hongrois pour avoir défendu la frontière de l’espace Schengen face à la déferlante de migrants de 2015 : « Si la clôture [frontalière mise en place par la Hongrie] n’était pas là, le chemin le plus court vers l’Allemagne […] passerait par la Tchéquie », ce qui est aussi une raison pour laquelle la République tchèque contribue à cet effort en envoyant une cinquantaine de policiers tchèques épauler leurs confrères hongrois à la frontière serbe.
Slovaquie
- Le Premier ministre Eduard Heger a déclaré que la Slovaquie ne devrait pas connaître de nouvel état d’urgence d’ici la fin de l’année 2021.
- L’inflation a augmenté de 3,3% au mois d’août, selon Eurostat.
- L’un des principaux producteurs de métal slovaque, Slovalco (spécialisé dans l’aluminium), diminue sa production face à la montée des prix de l’électricité, le coût des taxes relatives aux émissions et la faiblesse des compensations gouvernementales prévues dans le cadre du Fonds environnemental. 11% de ses fourneaux seront éteints.
- À compter de lundi 4 octobre, le porte du masque n’est plus obligatoire dans les classes d’écoles.
- Les banques slovaques enregistrent des profits records. En août 2020, elles faisaient état de 254,3 millions d’euros de bénéfice contre 511,4 millions d’euros en août 2021.
- Un récent sondage effectué par Focus pour l’émission Na Telo révèle que pour la première fois depuis plus de deux ans, aucune des principales figures politiques du pays n’obtient plus de 50% de confiance. Autrement dit, aucun politicien slovaque n’a plus d’opinion favorable que d’opinion défavorable. Le leader nationaliste Marian Kotleba et l’ancien Premier ministre socialiste Robert Fico, tous deux ouvertement hostiles aux mesures covidiennes, jouissent d’une augmentation de leur popularité.
Autriche
- Les élections régionales du dimanche 26 septembre en Haute-Autriche ont été marquées par la percée d’un nouveau parti politique, Menschen Freiheit Grundrechte (Humains, Liberté, Droits fondamentaux, MFG) opposé aux restrictions sanitaires imposées sous couvert de l’épidémie de coronavirus et que le parti considère comme « liberticides ». Fondé au mois de février dernier, MFG a ainsi obtenu 6,23% des suffrages exprimés et trois sièges à la diète de Haute-Autriche. Selon un sondage, 50% des électeurs non vaccinés ont voté en faveur du parti national-conservateur FPÖ (également très critique vis-à-vis des mesures sanitaires anti-Covid), tandis que 25% d’entre eux se sont ralliés à MFG.
- Ce même dimanche 26 septembre, les élections municipales à Graz, la capitale de la Styrie et deuxième ville d’Autriche, ont été marquées par une petite sensation : le parti communiste autrichien (KPÖ) – 0,69% lors des dernières législatives autrichiennes – traditionnellement bien implanté dans cette région du sud-est de l’Autriche, est devenu le premier parti de la ville avec 28,8% des voix (+8,5%), devant l’ÖVP du maire sortant Siegfried Nagl qui n’a recueilli que 25,9% (-11,8%), les Verts (17,3%), le FPÖ (10,6%), le SPÖ (9,5%) et les libéraux du NeOs (5,4%).