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Árpád Szakács : le refus des vaccinations obligatoires est plus important que tous les conflits idéologiques

Temps de lecture : 9 minutes

Hongrie – Figure de proue de la guerre culturelle menée par Viktor Orbán contre la domination progressiste, le journaliste et éditeur Árpád Szakács a reçu pendant plusieurs années les honneurs des institutions proches du pouvoir, des médias aux fondations. Mais l’étoile montante du NER (Nemzeti Együttműködési Rendszere, Régime de Coopération Nationale, nom donné par Orbán à son union des droites) aura avec le Covid changé sa course et dévié de la ligne orbánienne. Ou plutôt, c’est le NER qui a dévié de sa course, explique-t-il.

Très virulent sur la question covidienne, il a sciemment brûlé les ponts entre lui et le NER. Sa maison d’édition va fermer, officiellement pour manque chronique de papier, et il n’apparaît plus dans les médias – où selon ses dires il ne souhaite plus aller. Responsable un temps de la PQR hongroise au sein de Mediaworks, l’entreprise phare de gestion des médias proche du gouvernement, Árpád Szakács est aujourd’hui journaliste indépendant et ne retient pas ses coups contre Orbán et le gouvernement hongrois, dont il est désormais un adversaire farouche et engagé.

Cette rupture est symptomatique de la crise que traverse la société hongroise depuis l’avènement du Covid. Si le gouvernement hongrois est l’un des moins friands en terme de restrictions de libertés dans l’Union européenne – le passe sanitaire n’est pratiquement pas utilisé ni contrôlé, par exemple -, il est pour autant engagé dans un programme de vaccination covidienne de masse de la population, y compris des enfants dès 5 ans. Un sujet délicat qui divise au-delà des anciens clivages politiques.

C’est dans ce contexte que l’ancien enfant prodige du NER et pourfendeur de progressistes Árpád Szakács en est arrivé à participer à une manifestation du parti d’opposition Mi Hazánk organisée devant la Cour constitutionnelle contre la vaccination Covid obligatoire – qui existe déjà pour certaines professions et que les employeurs peuvent exiger de leurs employés. Nous avons choisi de traduire son discours afin de permettre aux lecteurs du Visegrád Post de mieux cerner les motivations et la vision des opposants au gouvernement hongrois sur la question covidienne.

Árpád Szakács lors de son discours à la manifestation du 20 novembre 2021 à Budapest, organisée par le parti nationaliste Mi Hazánk. Photo : Youtube

Discours intégral d’Árpád Szakács le 20 novembre 2021, à Budapest, devant la Cour constitutionnelle :

L’histoire humaine est une source inépuisable d’absurdités. La littérature dramatique de tous les pays et de toutes les époques est pleine des actes aberrants de tyrans déments et de roitelets détraqués. Depuis des décennies déjà, une avalanche de tragédies nous rappelle que ce qui peut se produire – cela finira effectivement par se produire, aussi inimaginable que cela puisse être.

Ce sont surtout les évolutions accélérées des derniers temps qui ont placé de nombreux écrivains devant le défi intellectuel d’avoir à consigner ce que ce meilleur des mondes a à offrir à cette génération qui, déjà auparavant, avait déjà pris place à bord d’un train la menant de toute évidence à sa perte. Dans d’innombrables ouvrages, l’irlandais Samuel Beckett, le suisse Friedrich Dürrenmatt, ou encore – entre autres – le français d’origine roumaine Eugen Ionesco se sont efforcés de nous envoyer des signaux d’alarme : « gare à toi, être humain, car, de tous les monstres qu’engendre ton imagination, il n’en est pas un seul qui ne puisse se transformer en une épouvantable réalité, pour peu que, t’endormant dans le siège du cocher, tu laisses les loups s’emparer des rênes de l’attelage. »

En 1966, la pièce de théâtre considérée comme le drame le plus absurde de la littérature de l’époque était l’œuvre du français Georges Michel intitulée La promenade du dimanche, qui a rendu son auteur mondialement célèbre. Les personnages de la promenade sont la grand-mère, le grand-père, les parents et les petits-enfants : en route pour le ciné, puis de retour du ciné, ils parcourent toutes les étapes de ce qui constitue à l’époque une vie de famille typique. Ils discutent de tous les sujets importants, mais toujours dans une perspective des plus étranges.

Les incidents les plus insignifiants, dignes tout au plus du commérage, prennent une importance hors du commun, alors qu’ils passent avec indifférence, comme des aveugles, devant des événements importants, exerçant une influence fondamentale sur leur vie. Ils débattent longuement de choses inintéressantes et, tout en affirmant bien fort leurs convictions humanistes, ils assistent d’un air impassible à l’humiliation de leurs prochains, et acquiescent même à la terreur policière lancée contre les protestataires.

Lorsque, au cours de la promenade, le grand-père est abattu par balles, la famille s’en rend à peine compte, et poursuit sa marche avec indifférence, comme lorsque, dix minutes plus tard, la grand-mère est poignardée. Seul un petit enfant tente d’obtenir des explications sur le drame qui les entoure.

Mais il a beau s’adresser à ses parents, dans leur logique – la logique de l’humain massifié, parfaitement domestiqué jusqu’à un état de mort cérébrale –, il n’y a pas de place pour la compréhension de quoi que ce soit qui dépasse l’horizon minable de leur vie schématique.

Finalement, une balle perdue tue aussi le petit enfant : c’est à ce moment seulement que les parents prennent avec stupeur conscience de la réalité.

Mesdames et Messieurs,

Cette pièce du théâtre de l’absurde a aujourd’hui pris corps dans notre réalité. On croit fanatiquement à ce que d’autres disent – les autorités, les gens compétents, les spécialistes –, et le doute n’est pas permis. Nous assistons sans rien faire à l’humiliation et à la ségrégation de nos prochains. Nous applaudissons même lorsqu’on retire à quelqu’un ses droits civiques les plus élémentaires. Il n’y a plus ni pensée, ni critique, seulement de la propagande. Pendant que la maison brûle, nous autres prenons le thé de bonne humeur sur la terrasse, craignant tout au plus qu’un migrant imaginaire n’escalade la clôture, préoccupés tout au plus à l’idée qu’un tel ou un tel risquerait d’arriver au pouvoir.

Et nous ne nous rendons pas compte que très bientôt nous allons perdre tout ce qui ressemble de près ou de loin à la liberté humaine, à la dignité humaine, à la vie humaine. Quand il sera déjà trop tard – c’est alors que beaucoup vont découvrir la stupéfiante réalité : que tout a brûlé, et qu’il ne leur reste rien.

Mesdames et Messieurs,

L’homme est essentiellement la créature du sentiment. Le sentiment est non seulement la forme sensible sous laquelle nous pouvons vivre notre attachement aux valeurs qui comptent pour nous, mais aussi le fondement même de l’existence humaine, ce qui crée des liens entre un homme et un autre.

Le respect que nous éprouvons les uns pour les autres n’est pas une question de préférence partisane ou d’intérêt, mais une alliance unissant naturellement les hommes. C’est dans les petits villages qu’on en comprend véritablement l’importance, qu’on comprend véritablement que les voisins, les cousins, les connaissances restent des voisins, des cousins et des connaissances même lorsqu’il se trouve qu’ils ne partagent pas notre opinion concernant telle ou telle question.

On dit que les temps difficiles rapprochent les hommes entre eux. Notre génération à nous a beau avoir échappé aux horreurs de la guerre, nous savons tout de même que lorsque la nécessité s’est manifestée, lorsque quelqu’un était en difficulté, il n’y avait que la plus vile des crapules pour ne pas tendre la main vers les mains de ceux qui appellent à l’aide. Car c’est là une loi divine : celui qui est en difficulté – quelle que soit son origine, quelle que soit sa vision du monde –, nous devons l’aider ! Du mieux que nous pouvons, en fonction de nos possibilités.

Mesdames et Messieurs,

Les temps difficiles sont de retour. Et que personne n’en doute plus : les temps qui viennent seront encore plus difficiles.

Or, que voyons-nous ? Que non seulement les hommes ne se rapprochent pas les uns des autres, mais que – comme si nous étions les personnages d’une pièce du théâtre de l’absurde –, tout est inversé : les hommes n’ont jamais été aussi éloignés les uns des autres qu’aujourd’hui.

Au lieu de chercher à s’entraider, à se comprendre entre eux, se laissant monter les uns contre les autres par les politiciens, ils renoncent à leur humanité et s’efforcent d’assurer leur survie individuelle en piétinant les plus faibles avec un sourire de mépris cynique aux lèvres.

Or en réalité, ils auront tout le succès que leur prédit la sagesse ancestrale qui nous dit que les moutons passent leur vie à craindre le loup, et finissent tous dans la casserole du berger. C’est comme si, tout le monde étant bloqué dans une arène en flammes, tous essayaient de fuir en même temps par la même petite porte – et cette voie est pavée de fanatisme politique.

Le fanatisme politique est le terrain le plus meuble du monde. Le fanatisme politique, c’est comme les sables mouvants. Comme la toile de l’araignée, qui dévore en tout premier celui qui s’en est inconditionnellement remis à elle : en s’engageant dans cette ruelle étroite, il a donné procuration à l’insecte hydrocéphale et ventru, l’autorisant par avance à ponctionner ses sucs vitaux.

Dans cette arène où le plus gros de l’humanité a été massé, les plans prévoient que personne n’ait la moindre chance de survie.

Ou, tout du moins : la moindre chance de continuer à vivre comme nous avons vécu par le passé. C’est maintenant qu’on commence réellement à voir qu’il existe des arènes de droite et des arènes de gauche. Et qu’on commence réellement à voir qu’elles ont une chose en commun : dans les gradins de l’une comme de l’autre, les spectateurs arborent le même sourire complice pendant qu’ils poussent les humains les uns contre les autres.

Mesdames et Messieurs,

Les idéaux constitutifs du système de pensée de la gauche libérale sont ceux du slogan tripartite « liberté, égalité, fraternité », tandis que la droite trouve sa vocation dans le cadre conceptuel « Dieu, patrie, famille », fondé sur la tradition et la coutume. Dans l’un comme dans l’autre de ces deux mondes, un rôle central revient à l’homme et à la liberté. Une loi de la nature veut que l’homme soit inimaginable sans la liberté, tandis que, sans l’homme, la liberté n’a pas de sens.

Fin de la représentation ! C’est maintenant qu’on commence à réellement voir que chacun de ces deux systèmes politiques s’efforce de faire disparaître aussi bien l’homme que sa liberté.

C’est sous le signe des slogans grandiloquents susmentionnés qu’on piétine la liberté de parole et d’opinion, qu’on limite nos droits de l’homme, qu’on construit la tyrannie de la surveillance totale, qu’on occulte des informations qui nous concernent et que, pour citer un classique contemporain : on ment le matin, à midi et le soir. [quasi-citation de Ferenc Gyurcsány, alors Premier ministre, extraite du discours qu’il a tenu à Balatonőszöd – discours tenu à huis clos, mais dont un enregistrement avait fuité dans la presse, provoquant une vague d’indignation populaire et le soulèvement de l’automne 2006 – n.d.t.]

Et entre temps, une nouvelle amélioration a porté cette technique à sa perfection : on ment désormais aussi la nuit. Ils n’ont plus peur de rien. Nous nous maintenons en laisse les uns les autres, nul besoin d’armées, nous aurons la gentillesse de nous massacrer entre nous. Ceci n’est pas une guerre civile : c’est la guerre de tous les citoyens contre tous les citoyens.

Les heurts politiques de ces dernières décennies ont définitivement scindé la société hongroise. L’application du principe divide et impera a permis d’éroder nos forces, tandis que, au niveau des questions essentielles, rien ne changeait. Nous sommes devenus insensibles, indifférents ; pour beaucoup, la foi pseudo-religieuse qu’ils placent dans la politique est le seul moyen dont ils disposent encore pour interpréter la réalité. Or cette réalité est comme le Pays des miroirs, où aucune chose n’est ce qu’elle semble être.

Mesdames et Messieurs,

L’expression « réflexe de Semmelweis », est d’un usage commun surtout dans les pays de langue anglaise [en français, on parle plus souvent de « l’effet Semmelweis »n.d.t.]. Elle désigne une réaction humaine automatique consistant pour l’essentiel à rejeter l’information nouvelle, en faveur des normes bien établies, des croyances, ou éventuellement d’un fanatisme, de dogmes ou de paradigmes. Dans la littérature de langue anglaise, le réflexe de Semmelweis est généralement défini de la façon suivante : « rejet automatique des faits, sans réflexion, sans examen et sans expérimentation ».

Or ce phénomène doit son nom à un hongrois : Ignác Semmelweis, aujourd’hui mondialement célèbre – à la hauteur de ses mérites – mais dont la carrière scientifique et la vie privée ont connu une fin tragique. C’est lui qui a découvert que la mortalité des parturientes causée par la fièvre puerpérale peut être réduite de près de 90% pour peu que l’obstétricien, avant chaque acte, se lave les mains avec une solution contenant du chlore.

Mais les spécialistes l’ont mis au ban de la profession, l’ont ridiculisé, le traitaient d’idiot – aujourd’hui, ils l’accuseraient sûrement d’être un terre-platiste –, alors même que ses données ne laissaient aucune place au doute. Après sa mort, sa méthode s’est peu à peu propagée, et, au bout de quelques décennies, le consensus scientifique l’a acceptée, suite aux travaux de Pasteur. Entre temps, des dizaines de milliers de jeunes mères étaient mortes, tuées par la certitude avec laquelle les experts croyaient en leur propre expertise.

Mesdames et Messieurs,

L’histoire des vaccins aux XXe et XXIe siècles regorge de destins comparables à celui d’Ignác Semmelweis, et de tragédies semblables à la sienne. L’un de ces destins est celui de la virologue américaine Bernice Eddy : en 1954, elle découvre que le vaccin administré pour combattre la polio provoque de graves maladies. Elle a immédiatement été réduite au silence, et ses expériences n’ont pas été prises en compte.

Et la tragédie ne s’est pas fait attendre : les vaccins contre la polio ont provoqué l’épidémie de polio la plus grave de tous les temps : il y a eu 200 000 infectés, 70 000 malades, 200 enfants sont restés paralysés à vie, et beaucoup sont morts.

En 1961, la même Eddy a aussi découvert qu’un virus d’origine simiesque, à effet cancérigène, était présent dans au moins 98 millions de doses de vaccins déjà administrés. Les autorités de santé lui ont alors interdit de poursuivre des recherches, et ont continué à administrer aux enfants ces vaccins qu’elles savaient cancérigènes.

Les responsables et les experts de la santé publique ont continué pendant des années à vacciner les gens, alors même qu’ils savaient que leurs vaccins propagent une maladie mortelle. Rien n’a inspiré le moindre doute à qui que ce soit, des dizaines de milliers de professionnels de la santé ont continué à faire leur travail en propageant une maladie mortelle avec l’assurance habituelle de ceux qui savent que les spécialistes, ce sont eux.

Aujourd’hui, nous savons que 98 millions d’américains se sont vu administrer un vaccin contenant un virus potentiellement cancérigène, qui a fini par s’intégrer au génome humain : en 1996, 23% des échantillons de sang contenaient le virus identifié par Eddy, présent chez 45% des adultes en bonne santé – un virus qui a atteint l’humanité par la voie des vaccins.

6% des enfants nés entre 1980 et 1995 ont été infectés. Dans cette population, on a observé une prévalence du cancer de la peau dépassant de 70% la moyenne, des cancers du système lymphatique et de la prostate, de 66% supérieure à la moyenne, et du cerveau, de 34%.

Or quand Bernice Eddy a découvert tout cela, les autorités de santé lui ont interdit d’évoquer publiquement ce danger, de participer à des conférences scientifiques, ses articles ont été bloqués, elle a été complètement exclue de la recherche portant sur les vaccins, ses animaux de laboratoire ont été détruits, et finalement, on lui a même interdit l’accès aux laboratoires.

La façon dont elle a été traitée – écrit à son propos Robert F. Kennedy – montre bien l’attitude en matière de santé du monde dit scientifique.

Mesdames et Messieurs,

La réalité est encore plus effrayante que cette histoire. Rendu public dans le cadre d’un procès intenté aux États-Unis, un document de 1979, attribué à Alan Bernstein, chef de la recherche au laboratoire Wyeth (producteur de vaccins), fait apparaître que, aussi stupéfiant que soit le nombre des décès causés par les vaccins, celui des enfants ayant subi des dommages cérébraux est encore plus élevé.

Cette note reconnaît que la vaccination va provoquer la mort de nombreux enfants, et, afin que cela ne soit pas découvert, elle recommande de ne jamais envoyer plus de 2 000 doses à une même grande ville.

La motivation accompagnant cette recommandation mérite toute notre attention : C’est ainsi qu’on pourra éviter que, dans un même espace géographique relativement réduit, de nombreux enfants ne meurent en peu de temps des vaccins qu’on leur aura administrés. En bon français : les décès vont continuer, ainsi que les dommages cérébraux causes de handicaps à vie, mais la fréquence de ces cas ne sera pas assez élevée pour retenir l’attention.

Ces crapules connaissaient parfaitement le danger auquel ils exposaient autrui, mais, à l’abri du prestige de la blouse blanche, ils ont jugé bien plus important de protéger les intérêts des entreprises pharmaceutiques.

Mesdames et Messieurs,

Jeff Bradstreet et Timothy Cunningham étaient, eux aussi, d’excellents chercheurs ; mais après avoir évoqué la possibilité d’un lien entre la vaccination infantile et divers cas de décès et d’autisme, l’un et l’autre sont morts dans des circonstances suspectes. Le cadavre de l’un a été retrouvé dans un ruisseau, celui de l’autre, dans un réservoir.

En comparaison, Judy Mikovits, l’un des chercheurs les plus importants de notre époque, a eu plus de chance. Etalés sur plusieurs décennies, ses travaux ont transformé le traitement du SIDA, sauvant des millions de vies.

Elle a aussi attiré l’attention sur l’un des pires dangers menaçant l’humanité, grâce à ses recherches absolument novatrices sur les maladies provoquées par des rétrovirus latents.

L’essor ininterrompu de sa carrière la portait tout droit vers le Prix Nobel, mais lorsque la recherche des causes pathogènes l’a amenée jusqu’aux vaccins, sa vie s’est transformée d’un seul coup, comme si elle s’était retrouvée en plein milieu d’un film d’action – à ceci près que, dans ce cas, rien n’était le produit de l’imagination : tout ce qui lui est arrivé est absolument réel.

Sans la moindre motivation, elle a été arrêtée, son bureau mis sous scellés, ses notes confisquées, elle a perdu son emploi et on lui a rendu la vie impossible dans le métier qui était le sien.

Elle a exposé les dessous stupéfiants de son histoire dans un livre qu’elle a intitulé La Peste de la corruption. Elle y identifie entre autres le groupe d’intérêts qui se cache derrière ce qu’on appelle « les vaccins ».

D’après les recherches afférentes, dans la population des États-Unis à eux seuls, on compte pour le moins un demi-million de cas d’autisme qu’on peut concrètement mettre en rapport avec telle ou telle vaccination infantile. Dans ce seul cas, s’il était possible de mettre les producteurs devant leurs responsabilités d’un point de vue financier, les dommages et intérêts qu’ils auraient à verser s’élèveraient à un montant total de 1 700 milliards de dollars.

Mesdames et Messieurs,

Certains me demanderont, et à raison : en quoi ces affaires nous concernent-elles ? Eh bien, nous sommes concernés, et pas qu’un peu.

Derrière la destruction de la carrière de Judy Mikovits, on trouve le même réseau, le même groupe d’intérêt, la même logique, et ce même Anthony Fauci qui a injecté des millions de dollars dans ce laboratoire de Wuhan d’où s’est échappé le virus qui affecte aujourd’hui nos vies – un événement auquel le groupe d’intérêt mené par Bill Gates se prépare déjà depuis 2017.

C’est à cette époque-là qu’ils ont commencé à développer la technologie sous-jacente aux vaccins occidentaux actuels.

Et les groupements politiques placés sous leur contrôle et dépendant financièrement d’eux ne se préparaient pas moins : le 26 avril 2018, la Commission européenne a adopté une résolution des plus intéressantes. Je n’en citerai ici que 5 phrases :

– L’un des défis les plus urgents est de vaincre les réticences concernant la vaccination…

– Bien que les défis ne soient pas les mêmes d’un État-membre à un autre, nous avons besoin d’une action menée au niveau de l’Union, et les conceptions politiques doivent, au niveau de l’Union, être orientées vers l’adoption de plans opératifs nationaux de vaccination efficaces…

– Quand il est question du système de santé, toute intervention doit être exploitée en vue de propager l’usage des vaccins.

– L’usage des vaccins doit être renforcé dans tous les groupes, …. après quoi les données afférentes doivent être transmises au niveau de l’Union.

Il faut prendre l’initiative de la mise en place d’un certificat de vaccination valable au niveau de l’UE.

Je répète la date de ce document : 26 avril 2018.

Mesdames et Messieurs,

Ce document peut être consulté et téléchargé par tout un chacun. Et pourtant, je parierais que vous ne le connaissiez pas : me suis-je trompé ? Tous ces milliers de journalistes n’ont pas suffi à le trouver. Et, au moment où je vous parle, ils ne trouvent toujours pas leurs claviers pour réagir à la nouvelle fraîchement publiée selon laquelle, dans les contrats de fourniture de vaccins, l’Union a rendu secret un passage contenant des informations essentielles, portant notamment sur la question des responsabilités en cas d’effets secondaires. Ce qui signifie que, pour l’achat de produits susceptibles d’avoir un impact sur votre santé, on dépense l’argent de vos impôts en vertu de contrats rédigés de telle manière qu’on est obligé d’en occulter les parties les plus essentielles. Or ces produits, dans divers pays, on les administre déjà de façon obligatoire.

Comme vous le voyez, les producteurs de vaccins étaient prêts, la Commission européenne était, elle aussi, déjà rangée en ordre de bataille, Fauci menait ses recherches à Wuhan, et il ne manquait plus qu’un bon virus. Et voilà que le virus, comme par miracle, arrive à son tour, en 2019. Et voilà que, par l’œuvre du hasard et d’une chance incroyable, vers la fin 2020, le vaccin est déjà prêt – ce vaccin dont nous apprenions, pas plus tard qu’hier, qu’il finirait par être administré à tous.

Mesdames et Messieurs,

Ces vaccins sont arrivés dans nos vies comme le loup de la fable chez le petit cochon. Ils se sont d’abord contentés de toquer à la vitre, le visage masqué, avant d’introduire d’abord une patte, puis l’autre, puis une troisième, et pas plus tard que la semaine dernière, ils ont fait savoir qu’ils se préparent à en introduire une quatrième. Dès à présent, on se rend compte qu’il s’agit d’un loup génétiquement modifié, avec une multiplicité de pattes. Seulement voilà : on n’a jamais vu un seul loup se glisser dans un foyer juste pour se réchauffer. Quant à la leçon de la fable, je laisse à chacun le soin de l’en déduire seul.

Voici donc ces vaccins mis au point à une vitesse record, sur lesquels nous ne savons rien, et dont les contrats d’acquisition sont tenus secrets. Et bien que chacun soit différent et agisse de façon différente, aujourd’hui, n’importe quel citoyen peut entrer dans n’importe quel centre de vaccination et s’en choisir un, comme on se choisit une bière au bistrot.

Profitons de l’occasion pour remercier, depuis Budapest où je parle, l’eurodéputé roumain Cristian Terheș pour avoir révélé au grand public les agissements de la Commission européenne, et pour le combat qu’il continue à mener pour que les passages censurés deviennent consultables. Eh oui, voilà où nous en sommes arrivés : au point où, quand un hongrois a besoin d’aide dans une affaire engageant sa vie, à l’échelle européenne, ceux en qui il peut avoir confiance sont des députés roumains.

Et profitons-en aussi pour remercier, depuis Budapest où je parle, la pneumologue roumaine de Nagyvárad [en roumain : Oradea – n.d.t.] Flavia Groșan pour la ténacité et le sens du sacrifice dont elle fait preuve dans un travail qui – comme j’ai eu l’occasion de m’en persuader par moi-même – a déjà sauvé bien des vies humaines, et pour avoir osé tenir tête et dénoncer les forces que leurs intérêts portent vers d’autres finalités. Quoi que puissent dire d’elle les médias de la Matrix, pour nous, son honneur professionnel est immaculé. Et profitons-en aussi pour remercier, depuis Budapest où je parle, tous ces médecins et toutes ces infirmières pour leur aide – tous ceux qui, anonymement, s’efforcent de faire quelque-chose.

Mesdames et Messieurs,

Le problème de la responsabilité humaine ne remonte pas aux dispositions par lesquelles des systèmes juridiques millénaires ont statué sur cette question : elle était déjà présente dans les coutumes juridiques des tribus de la forêt vierge.

La responsabilité, ce sont les conséquences de mes actes. Car tous les actes ont des conséquences. Pas toujours immédiates, mais plus on attend, plus elles sont graves. Et en attendant, la mauvaise conscience n’en ronge pas moins l’auteur desdits actes.

En droit pénal, l’homme négligeant n’échappe pas non plus à la responsabilité – le droit distingue d’ailleurs deux formes de cette responsabilité :

La négligence coupable est constatée dans les cas où l’auteur des actes est conscient des conséquences de ses actes préalablement à leur perpétration, mais considère, par légèreté d’esprit, que ces conséquences ne se produiront pas.

La négligence simple est constatée dans les cas où l’auteur des actes n’est pas conscient des conséquences potentielles de ses actes préalablement à leur perpétration, parce qu’il n’a pas fait preuve du degré de circonspection « qu’on peut attendre de lui ».

Mesdames et Messieurs,

Dans ce pays, personne ne pourra dire que, s’il a commis des actes de vilénie, s’il a participé à telle ou telle action, ce serait par manque d’information. Il n’échappera pas pour autant à sa responsabilité. Quiconque participe – que ce soit de façon consciente, ou par simple négligence – à la destruction de vies humaines, quiconque force les gens à quoi que ce soit, doit s’attendre à ce que ses actions suscitent des réactions, à ce qu’elles aient des conséquences. Toute souffrance retombera sur ceux qui l’ont provoquée, et sur leurs descendants.

Le Béla Hamvas [le plus grand philosophe traditionnaliste hongrois du XXe siècle – n.d.t.] des Serbes, Milovan Danojlić, a écrit quelque-part que, de nos jours, le doute est impopulaire, car on croit reconnaître en lui un signe de faiblesse, qu’il vaut mieux ne pas laisser voir. Les vigies de ce cirque international avancent tout droit et sans hésitation, sans trébucher, sans regarder en arrière, même lorsqu’elles nous conduisent tout droit vers un précipice monstrueux, même lorsqu’elles ne savent absolument pas où elles nous conduisent.

Dès que nous osons douter du pouvoir de la force, nous avons d’ores et déjà fait le premier pas vers la résistance.

Un monde qui a perdu le salutaire réflexe du doute deviendra le monde de la prolifération hors contrôle des mensonges. Le doute est le principal critère de reconnaissance de la santé mentale et du rejet de la tyrannie, et le droit de douter n’est autre que la liberté elle-même.

L’un des hommes les plus sages des dernières décennies, Sándor Csoóri, écrivait, sur la première page de tous ses cahiers de notes : « n’oublie jamais qu’un mensonge répété assez souvent peut facilement donner naissance à une apparence de vérité, laquelle, dans le monde des apparences, constitue une force capable de décider d’un destin. »

Mesdames et Messieurs,

C’est toujours pour la fin qu’on garde le plus essentiel : Que faudrait-il faire ? Le Premier ministre indien Nehru a dit :

« Plus je vieillis, plus je tends à juger les hommes sur leur caractère, plutôt que sur leurs idées. » Quant à Sándor Csoóri, que je viens de citer, il a dit : « L’homme doit avant tout se créer lui-même face aux détenteurs du pouvoir, car un comportement autonome, car tout geste téméraire vaut autant qu’une manifestation entière dans la rue. »

Mesdames et Messieurs,

Le premier geste téméraire que nous devons faire, c’est que chacun d’entre nous doit provisoirement mettre de côté les confrontations politico-idéologiques dans lesquelles il s’est impliqué. Aujourd’hui, le refus des vaccinations obligatoires est plus important que tous les conflits idéologiques. Comprendre cela relève de votre responsabilité.

Mais votre responsabilité est aussi engagée à un autre niveau : ces dernières décennies, l’habitude déterminante de notre sociabilité a consisté, en fonction des causes dans lesquelles nous nous reconnaissions, à chercher quelqu’un derrière qui nous pourrions nous ranger, confiant dans l’idée que ce quelqu’un, là-bas, tout devant, pourrait obtenir pour nous la satisfaction de nos revendications. Et c’est là une chose très importante.

Mais à présent, la situation a changé, et il faut, en outre, tenir compte d’une autre chose très importante. Je vais essayer de m’exprimer très clairement, car rien ne garantit que j’aurai, dans un futur proche, encore une occasion de le dire.

Il est bon que tous s’habituent à cette idée : cette fois-ci, personne ne va venir vous sauver. Cette fois-ci, c’est à vous de vous sauver vous-mêmes. Cette fois-ci, chacun porte la responsabilité de sa propre vie. C’est à chacun de trouver, dans son propre entourage, les personnes et les communautés, l’interstice qui lui convient. Et c’est là que les discussions doivent être menées, et c’est là que chacun doit trouver sa propre stratégie. Organisez votre vie de façon à pouvoir communiquer et vous retrouver même le jour où il n’y aura plus ni Internet, ni téléphone.

Nous devons nous parler en permanence, et trouver le ton sur lequel il convient de s’adresser à ceux qui se sentent plus en sécurité vaccinés. Et il faut orienter leur attention sur les plans qui se cachent derrière la vaccination, et sur ce qui se prépare en secret dans les coulisses. Aucune dictature, même la plus féroce, n’a jamais réussi à tout imposer à tous.

Or ce qu’on nous prépare à présent, c’est la tyrannie la plus sombre de toute l’histoire humaine, et cette dictature – comme en général toutes les dictatures – n’épargnera personne.

Mesdames et Messieurs,

Cherchez autour de vous des gens dignes de foi, et ignorez les mensonges des médias ! Et n’ayez pas peur ! Ce système a un point faible – et ce point faible, c’est nous.

Hongrie, Hongrois ! L’heure du réveil a sonné !