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Viktor Orbán : Il y a cent ans, la Hongrie était dans la tempête

Le Magyar Nemzet est le principal quotidien imprimé de Hongrie. Fondé en 1938, le Magyar Nemzet (Nation hongroise) est un journal de référence pour les conservateurs et est sur une ligne proche du gouvernement de Viktor Orbán.

Temps de lecture : 2 minutes

Article paru dans le Magyar Nemzet le 14 décembre 2021.

Le chef du gouvernement a salué Sopron, ville de la fidélité.

– La liberté et le patriotisme sont les deux grandes traditions de la politique hongroise, les deux piliers de la Hongrie millénaire, et ces deux piliers, c’est la poutre de la fidélité qui les relie – a déclaré le Premier ministre Viktor Orbán à Sopron, dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration du Jour de la fidélité.

« Il y a cent ans de cela, au moment où Trianon nous a privé de notre pays, une tempête politique faisait rage en Hongrie – une tempête comme les Hongrois n’en avaient encore vue aucune. »

a déclaré le Premier ministre Viktor Orbán, dans un discours prononcé à l’occasion du centenaire du référendum de Sopron.

« En 1921, c’est sur Sopron et ses environs qu’a brillé le premier soleil de l’année. Nous leur rendons grâce et nous leur disons merci, en même temps que nous célébrons ce cœur qui bat sans interruption depuis mille ans, que nous célébrons la Hongrie. »

« Même au bout de cent ans, nous revenons à Sopron pour y puiser des forces neuves, car aujourd’hui aussi, la situation est difficile. Des dangers nous guettent dans le voisinage : des gens migrent d’un continent à l’autre, une pandémie ravage notre pays, et, pour couronner le tout, les Goliath de service se remettent à abuser de leur pouvoir. »

« Ils veulent que nous oubliions notre histoire millénaire, notre culture, et que nous coupions nous-mêmes nos racines chrétiennes. À l’époque, cela s’appelait le plan Clémenceau, aujourd’hui, le plan Soros ; à l’époque, c’était une paix négociée aux environs de Paris, aujourd’hui, ce sont les États-Unis d’Europe. Il y a cent ans, c’est une occupation physique qui agressait notre patrie – aujourd’hui, une occupation spirituelle. Cette fois aussi, nous allons vers un référendum, à l’occasion duquel nous voulons dire non à la propagande LGBTQ, comme nous avons déjà dit non à l’immigration. »

« Nous avons le droit de défendre la Hongrie et d’assurer l’avenir des Hongrois ! »

« Il y a cent ans, certains d’entre nous faisaient campagne contre la Hongrie, pour l’Autriche, et je constate avec tristesse qu’aujourd’hui encore, certains d’entre nous se comportent de la même façon.

Pour eux, l’européen, c’est celui qui renonce à sa foi, à sa nation et à son âme ; pour eux, nous ferions mieux de devenir quelque-chose d’autre, plutôt que de rester hongrois.

Mais nous, nous qui n’avons pas obtempéré par le passé, nous ne comptons pas davantage obtempérer à l’avenir. »

« Au cours de la décennie écoulée, nous avons uni la nation, donné du travail à tous ceux qui veulent travailler, nous avons renforcé les familles, diminué le montant des factures, pris soin de ceux qui ont les revenus les moins élevés et protégé le pays de l’immigration illégale. Les perspectives, elles aussi, sont prometteuses : à partir de l’année prochaine, les jeunes ne paieront plus l’impôt sur le revenu, les familles se verront rembourser les impôts payés cette année, le salaire minimum sera une fois de plus réévalué et les retraités toucheront une nouvelle fois le 13e mois. Respectant ceux qui servent l’État sous les armes, nous construisons une armée moderne ; nous avons des entreprises capables d’exporter, et nous complétons le réseau routier et ferroviaire appelé à unifier l’ensemble du Bassin des Carpates.

Nous proposons que la Hongrie, au lieu de reculer, aille de l’avant. »

« La liberté et le patriotisme sont les deux grandes traditions de la politique hongroise, les deux piliers de la Hongrie millénaire, et ces deux piliers, c’est la poutre de la fidélité qui les relie. »

« Que Sopron reste, pour cent années de plus, la ville de la fidélité, celle qui fait le lien entre patrie et liberté, faisant ainsi de la Hongrie un bâtiment assez solide pour que nous, Hongrois, nous y sentions chez nous. »

Patrik Máté

Traduit du hongrois par le Visegrád Post