Hongrie/Union européenne – Tandis que les groupes de gauche du Parlement européen s’ingèrent désormais ouvertement dans la campagne en vue des élections législatives hongroises du 3 avril prochain, l’eurodéputée Enikő Győri (Fidesz) vient de révéler ce jeudi 20 janvier que la Commission européenne fait chanter la Hongrie avec le fonds de relance dans le but de lui imposer l’agenda LGBT.
Blocage des fonds à cause de la loi de protection de l’enfance
En effet, selon Mme Győri, le blocage des fonds du Plan de relance européen « Next Generation EU » destinés à la Hongrie (7,2 milliards d’euros) ne serait pas lié à la prétendue question de l’État de droit – comme cela est régulièrement invoqué par les instances européennes – mais par une question bien plus concrète, même si elle est moins avouable. La Commission européenne ferait pression sur les autorités de Budapest au sujet de la loi de protection de l’enfance que le lobby LGBT, très influent à Bruxelles, n’a toujours pas digéré, d’autant plus que Viktor Orbán a choisi de faire approuver cette loi par un référendum-plébiscite organisé le 3 avril prochain, le même jour que les législatives. En effet, cette loi empêche des dérives inquiétantes telles qu’on peut les observer notamment aux Pays-Bas, où les enfants sont confrontés à des « activités scolaires » obligatoires de promotion de l’homosexualité dès la maternelle.
« Une action illégale de la Commission »
Comme Enikő Győri l’a expliqué lors de sa conférence de presse tenue à Strasbourg, le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Paolo Gentiloni (PD, Italie), aurait reconnu « lors de la réunion de [l’ECOFIN, ce] mardi [18 janvier, que] la Commission européenne enfreint la loi, commet un sabotage discriminatoire et fait de la politique. Elle l’a caché jusqu’à présent, mais elle a maintenant admis qu’elle lie des affaires qui ne pouvaient pas être liées en vertu des traités de l’UE ou de la législation sur les fonds de relance. […]
Nous attendons de la présidence française du Conseil qu’elle ne laisse aucune place à une action illégale de la Commission et qu’elle soumette sans délai le plan de relance hongrois au Conseil pour approbation ».