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La Slovaquie prête pour la présidence de l’UE – mais les migrants, l’Islam et la société civile de Soros n’y sont pas les bienvenus

Temps de lecture : 2 minutes

Slovaquie, Bratislava – Cinq semaines avant que la Slovaquie ne prenne la présidence du Conseil de l’Union européenne pour six mois, le Premier ministre Robert Fico a rencontré le Président du Parlement européen Martin Schulz et parla à nouveau des migrants et de l’islam. Il a souligné sa volonté de garder et protéger l’héritage slovaque et le caractère spécifique du pays en n’en faisant pas un pays «multiculturel».

Le 1er Juillet, la Slovaquie sera pour la première fois à la tête du Conseil de l’Union européenne pour six mois. Martin Schulz, le président du Parlement européen, est allé à Bratislava cette semaine pour rencontrer le premier ministre slovaque Robert Fico pour discuter des priorités de l’UE pour le second semestre de 2016. Selon Schulz, les principaux défis à relever pour la présidence slovaque à venir seront les questions économiques et financières, ainsi que la question migratoire.

 

Robert Fico, premier ministre slovaque
Robert Fico, premier ministre slovaque

Pour Fico, l’Islam et la socété civile de Soros ne sont pas les bienvenus

A propos de la situation migratoire, Fico a une position claire, qu’il a rappelée un jour avant la réunion. « Cela peut sembler étrange, mais désolé … l’Islam n’a pas sa place en Slovaquie, » a déclaré Fico à l’agence de presse TASR mercredi. «Si quelqu’un dit que la Slovaquie veut être multiculturelle, il va à l’encontre des principes de base du pays », a-t-il ajouté. Fico a également rappelé la position slovaque sur les quotas, en précisant que la Slovaquie ne les accepte pas. Il a dit que l’intérêt du pays est de garder sa tradition propre, et qu’il ne laisse pas sa particularité être changée. « Nous ne voulons pas changer le caractère propre de la Slovaquie qui repose sur la base de l’héritage de Cyrille et Méthode, ici depuis des centaines d’années, » a-t-il expliqué, avant d’ajouter qu’il est contre la création d’une communauté musulmane. « Je ne veux pas qu’il y ait des dizaines de milliers de musulmans ici, essayant en permanence de faire prévaloir leurs intérêts», a conclu Fico.

Robert Fico a également ajouté dans cet entretien pour l’agence slovaque TASR que lors des dernières élections en Mars, il a dû faire face non pas les adversaires politiques, mais à la société civile soutenue avec de l’argent étranger et des médias grandement engagés politiquement. Selon lui, George Soros est l’un des principaux soutiens de ces organisations, faisant écho aux déclarations de Viktor Orbán. « Il y a un pouvoir d’arrière-plan, soutenu par George Soros. Et non seulement en Hongrie, mais aussi dans d’autres pays européens, mais personne n’en parle », a déclaré le premier ministre hongrois. « Cette invasion est conduite, d’une part, par les passeurs, et de l’autre par les militants (des droits de l’homme) qui soutiennent tout ce qui affaiblit l’État-nation», a déclaré le premier ministre Orbán. L’ancien Premier ministre de Macédoine Nikola Gruevski a parlé aussi de Soros et du rôle de la société civile dans les troubles auxquels a dû faire face jusqu’à sa démission en Janvier.