Hongrie
- Il y a dix ans jour pour jour que Viktor Orbán est revenu au pouvoir, dix années qui ont profondément modifier la position de la Hongrie en Europe et dans le monde. À ce sujet, la vice-présidente du Fidesz, Katalin Novák, a déclaré que lorsque le Fidesz est revenu au pouvoir en 2010, « le pays était frappé par une profonde crise politique, économique et morale […] Dix ans plus tard, nous sommes arrivés au point où les Hongrois ont repris confiance dans le travail du gouvernement. La stabilité et la sécurité ont été redécouvertes […] Nous avons placé les valeurs de la nation, de la famille et de la souveraineté au cœur de notre politique ».
- Plusieurs milliers de personnes ont rendu hommage hier au deux jeunes gens tués par un Tzigane sur la place Deák il y a une semaine à Budapest. Une manifestation qui a pris une tournure politique.
Pologne
- La Pologne est devenue le cinquième partenaire commercial de l’Allemagne fédéral, dépassant ainsi l’Italie. En 2019, 27,5% des exportations polonaises étaient à destination de la RFA tandis que 28,2% des importations polonaises provenaient de ce pays. Il y a enfin 5415 entreprises allemandes actives en Pologne qui y emploient 361 000 personnes, tandis que 1800 entreprises polonaises sont actives en Allemagne et y emploient 21 000 personnes.
Slovaquie
- Le député Richard Vašečka (OLʼaNO) a déclaré son intention de proposer « une interdiction des avortements. Bien que je ne sois pas sûr de la forme que prendra la proposition, mon avis est que les avortements ne devraient pas avoir lieu du tout ». Il y a eu 5824 avortements en Slovaquie en 2019.
Tchéquie
- Le ministre tchèque de l’Intérieur, Jan Hamáček, a réitéré le refus de son pays d’accueillir des migrants en provenance de Grèce. « Ce ne sont pas des enfants qui seraient sans abri, abandonnés et susceptibles d’être réinstallés en République tchèque. Ce sont de nombreux Afghans et Pakistanais de 17 ans qui, à mon avis, n’ont aucune chance de resocialisation raisonnable en République tchèque », a-t-il déclaré.
- Le gouvernement tchèque critique très vivement les critères envisagés pour la distribution des aides européennes pour lutter contre la crise économique engendrée par l’épidémie de coronavirus. « Il est inacceptable de punir les États de l’UE qui parviennent à maintenir le chômage à un niveau bas malgré la crise », a ainsi déclaré le premier ministre Andrej Babiš, un avis partagé par le ministre des Affaires étrangères, Tomás Petrícek, pour qui « la République tchèque doit rechercher un compromis constructif dans l’allocation des fonds de relance de l’UE pour soutenir les exploitations agricoles touchées par l’épidémie de coronavirus […] La République tchèque doit donc désormais rechercher des partenaires dans cette affaire qui voient le problème de la même manière », des partenaires qui semblent tout trouvés au sein du groupe de Visegrád : « Du côté polonais, il a été dit qu’ils accueillaient favorablement le sujet du débat, souhaitaient un compromis et étaient en faveur de la proposition », a-t-il notamment ajouté.
Autriche
- Après le couac d’hier où le Nationalrat avait approuver un budget de 102 000 euros au lieu de 102 milliards, le parlement a adopté aujourd’hui les bons chiffres.
- Le niveau d’eau du lac de Neusiedl/Fertő est au plus bas en raison de la sécheresse. Selon des experts, un assèchement complet du lac frontalier avec la Hongrie n’est plus à exclure tandis qu’on envisage déjà d’y acheminer de l’eau de manière artificielle.
