Hongrie – « Pour que nos enfants et petit-enfants vivent en tant que Hongrois en Hongrie, nous devons défendre nos frontières avec tous les moyens à notre disposition, et lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale », a déclaré le ministre hongrois de la défense aux jeunes officiers prêtant serment lors de la fête nationale.
Le 20 août, jour de la fête nationale hongroise et de la Saint-Étienne ( ou Saint-Stéphane, l’étymologie étant la même), du nom du Roi-saint fondateur de l’État hongrois chrétien, les jeunes officiers prêtent serment sur la place du parlement.
Durant la cérémonie, le chef de l’État, le président János Áder et le ministre de la défense, notamment, se sont adressés aux 92 nouveaux officiers. « Pour que nos enfants et petit-enfants vivent en tant que Hongrois en Hongrie, nous devons défendre nos frontières avec tous les moyens à notre disposition, et lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale », a rappelé le ministre hongrois de la défense, István Simicsko.
« Nous devons garder notre foi chrétienne, dans ce monde pressé et changeant. Il n’y a pas d’autre voie […] que la foi chrétienne que nous avons reçu de Saint-Étienne pour nous mener de l’avant, » a déclaré le ministre Simicsko, avant de rajouter qu’il ne pouvait y avoir d’avenir pour le pays que tant que des jeunes hongrois seront capables de mourir pour la patrie.
Le ministre s’en est ensuite pris à Bruxelles. « Malheureusement il semble aujourd’hui que Bruxelles renonce à sa foi, et perd ses fondamentaux. Nous Hongrois avons appris que la Hongrie, notre patrie, représente pour chacun de nous un bien inestimable et irremplaçable. »
En conclusion de son discours, le ministre de la défense a rappelé qu’il était important, dans l’intérêt de la paix, de disposer d’une défense mentalement, physiquement et matériellement renforcée.
Puis le président de la république, János Áder, s’est également adressé aux officiers. Après des références aux rois Saint-Étienne et Saint-Ladislas, le président a déclaré que « nous voyons de nouveau qu’il ne peut nous appartenir que ce que nous pouvons défendre« .