Hongrie – Le gouvernement hongrois a annoncé sa volonté d’introduire un ensemble de lois visant à taxer les ONG soutenant la migration illégale et à utiliser cet argent pour renforcer la protection des frontières. Cette nouvelle étape fait suite aux bons résultats de la consultation nationale sur le plan Soros, sur laquelle 2,3 millions de citoyens hongrois ont donné leur point de vue, quasi-unanimement favorable au gouvernement dans sa lutte contre l’influence des réseaux libéraux-libertaires de George Soros.
Voici la note publiée par le Bureau international de la communication du gouvernement hongrois :
« Le point de vue du gouvernement hongrois est que l’immigration de masse illégale est un problème qui affecte l’Europe dans son ensemble, ce qui pose de sérieux risques pour la sécurité et peut aussi affecter l’avenir du continent pendant plusieurs décennies.
Étant en première ligne, la Hongrie est particulièrement exposée aux effets de l’immigration de masse : le nombre d’immigrants entrant dans l’Union européenne à travers le pays avait atteint quatre cent mille en un an.
Le gouvernement hongrois s’oppose à l’immigration illégale par tous les moyens possibles. Nous devons renforcer la sécurité des citoyens. Notre objectif est que l’Europe continue d’être le meilleur endroit sur Terre pour vivre. Dans l’esprit de cette vision, le gouvernement a présenté un ensemble de projets de loi au Parlement.
Les dispositions les plus importantes sont les suivantes :
– Toute organisation qui soutient l’immigration illégale en utilisant des ressources financières étrangères sera enregistrée et obligée de rendre compte de son activité.
– Une taxe sera imposée sur le financement étranger des organisations soutenant l’immigration clandestine. Ce revenu public sera investi dans la protection des frontières.
– Il sera possible d’émettre des injonctions contre ceux qui participent à l’organisation de l’immigration clandestine. En substance, de telles injonctions s’appliqueront dans toute zone située à moins de 8 kilomètres de la frontière Schengen. Dans des cas spéciaux, un citoyen de pays tiers pourra être soumis à une injonction restrictive n’importe où en Hongrie. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à la fin de la crise migratoire.
Les consultations nationales de l’année dernière ont montré l’opinion presque unanime des citoyens hongrois, légitimant ainsi le gouvernement pour agir en ce sens : 1,7 million de personnes ont pris part et exprimé leur avis lors d’une consultation nationale au printemps dernier, alors que 2,3 millions l’ont fait l’automne dernier. D’après les résultats, les Hongrois veulent que l’immigration clandestine soit traitée une fois pour toutes. Ils demandent une protection renforcée des frontières au lieu de la relocalisation de migrants. Le gouvernement est également soutenu par les 3,3 millions de personnes qui ont rejeté la réinstallation par quotas des immigrants illégaux lors d’un référendum national en octobre 2016.
Le gouvernement hongrois est prêt à participer à des discussions ouvertes sur les projets de loi. Il remplit ses obligations internationales, tout en adoptant des mesures démocratiques pour contrer les activités dommageables des réseaux internationaux qui menacent la sécurité de la Hongrie en organisant l’immigration illégale. »