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Entente polono-bulgare sur fond d’indépendance énergétique

Temps de lecture : 2 minutes

Bulgarie, Sofia – Tsetska Tsacheva, présidente de l’assemblée nationale en Bulgarie, a rencontré ce lundi 18 avril le président polonais Andrzej Duda lors d’une visite officielle de ce dernier. Plusieurs sujets ont été abordés, et les deux pays souhaitent notamment approfondir leur coopération dans des secteurs tels que la sécurité et l’énergie, ainsi que leurs relations économique et commerciale, mettre en place une plus forte connexion énergétique, et tisser plus de liens entre leurs transports.

« La Pologne et la Bulgarie sont partenaires à travers l’Union européenne et l’OTAN, mais elles sont connectées grâce à leur passé commun, leurs valeurs culturelles, et d’excellents relations amicales entre les deux pays » a déclaré Tsetska Tsacheva. Elle espère que la visite de Andrzej Duda sera un tremplin pour renforcer leurs accords à travers les secteurs touristique, agricole et surtout énergétique, après que le président bulgare Rossen Plevneliev aie déclaré que son pays dépendait depuis trop longtemps du gaz russe.

Testska Tsacheva a également exprimé sa gratitude envers la Pologne, pour le soutien qu’elle lui apporte quant à son intégration à l’espace Schengen. A ce sujet, elle a déclaré espérer que la Bulgarie « rejoindra l’espace Schengen, puisqu’elle agit déjà comme si tel était le cas. Je suis convaincue que si la Roumanie et la Bulgarie rejoignaient Schengen, les frontières extérieures de l’UE n’en seraient que mieux protégées. » Le président polonais a ajouté que les deux pays « font face aux mêmes problématiques, et c’est pour cela que nous devrions entretenir d’étroites relations et nous entraider. »

La rupture Bulgaro-Russe

Lors d’un entretien avec The Global Conversation, le président bulgare Rossen Plevneliev a déclaré s’inquiéter du comportement général de la Russie. Il souhaite limiter ses relations avec le pays, c’est pourquoi il se tourne vers l’Union européenne, notamment en ce qui concerne l’énergie. Il a ajouté qu’il a « vécu pendant 25 ans sous le communisme. Et je sais ce que c’est de ne pas être membre de l’Union européenne. Je sais ce que c’est d‘être seul. Ou ce que c’est d‘être le subordonné d’une puissance mondiale comme l’Union soviétique. Je ne veux pas que cela se reproduise. Je veux que la Bulgarie soit fière d‘être dans l’Union européenne. C’est le seul moyen pour nous de garantir notre prospérité et notre sécurité. » Et il est convaincu que « l’un des moteurs essentiels aujourd’hui d’intégration, c’est bien l’union européenne de l‘énergie. »

Durant l’entretien, dans lequel le sujet de l’immigration a été abordé, le président bulgare a réagi quant au système de quotas de l’UE. Il a déclaré que « Oui, nous sommes d’accord pour une répartition des migrants, et nous allons les accueillir. Et oui, nous contribuerons à une solution européenne commune. »