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Pour Donald Tusk, président du Conseil de l’UE : « Nous devons sécuriser nos frontières »

Temps de lecture : 2 minutes

Union européenne – Donald Tusk, l’ancien Premier ministre polonais et actuel président du Conseil de l’UE a finalement admis que «nous devons sécuriser nos frontières ». L’an dernier, le politicien de centre-gauche a déclaré devant l’ONU que « pour l’Europe, l’isolationnisme n’a jamais été, et ne sera pas, une option », sous-entendant que les migrants devaient être acceptés d’une façon ou d’une autre.

« L’immigration incontrôlée et clandestine, le terrorisme et la peur de la mondialisation sont trois grands défis pour l’Europe » et « la sécurisation de nos frontières extérieures » devrait être la première priorité de l’UE, a déclaré M. Tusk. « Jamais plus nous ne pourrons permettre que nos frontières soient débordées par des vagues de migrants en situation irrégulière comme en 2015 ». Ceci est un changement saisissant de ton du patron de l’UE, dans le sillage du Brexit. En 2015, les pays tels que la Hongrie, la Macédoine et la Slovaquie ont été fortement critiqué pour la sécurisation de leurs frontières avec gardes et clôtures, note Breitbart.

Une semaine avant la réunion de Bratislava, Donald Tusk a exprimé sa volonté: « À Bratislava, je veux que nous nous engagions à ce que toute personne, y compris les citoyens de l’UE, qui passe les frontières extérieures de l’Union soit contrôlée de façon efficace. Il est question de notre sécurité ». Il a ajouté sa volonté d’apporter plus d’aide européenne à la Bulgarie, en vue de sécuriser au mieux sa frontière avec la Turquie.

L’année dernière déjà, Donald Tusk avait exprimé des critiques à l’égard de l’afflux massif de migrants frappant l’Europe. Un afflux de centaines de milliers de personnes est une «arme» et une «monnaie d’échange politique » utilisé par les voisins de l’UE qui veulent nuire au continent, avait alors déclaré M. Tusk, parlant même de « guerre hybride ».

Le 4 Septembre, le président du Conseil de l’UE a déclaré que la capacité d’accueil de l’Europe est presque atteinte. Le mardi 13 Septembre, Donald Tusk a visité Budapest afin de trouver des alliés dans un combat qui semble bien être désormais le sien également.