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Le groupe de Visegrád presse la Commission européenne d’agir pour la qualité alimentaire des marques

Temps de lecture : 2 minutes

Slovaquie – Le premier ministre Robert Fico pourrait mener le combat du V4 contre la basse qualité des produits alimentaires de marque en Europe centrale. Le V4 fait pression en bloc sur la Commission européenne afin de procéder à des changements législatifs pour mettre un terme à cet état de fait.

Un jour avant la réunion du V4 le 19 juillet, Robert Fico a tenu une conférence de presse durant laquelle il a déclaré être prêt à mener seul s’il le fallait le combat contre les denrées de mauvaise qualité distribuées par les marques. « Cela doit prendre fin, » a déclaré le premier ministre slovaque, expliquant qu’il s’agissait d’un problème politique et non technique. « Si nous ne sentons pas que la Commission européenne est dans le même esprit que nous, nous sommes prêts à prendre des mesures unilatérales, » a-t-il rajouté. Pour le gouvernement slovaque, cette situation n’est pas prise suffisamment au sérieux par les autorités européennes. Créer de nouvelles commissions et parler de nouveaux tests de qualité n’est pas suffisant, a ajouté Fico.

La Slovaquie est donc prête à prendre des mesures concrètes, comme par exemple imposer aux institutions publiques de n’acheter que des produits slovaques pour leurs services de restauration. Si la Commission européenne n’avance pas sur le sujet d’ici septembre, la Slovaquie, elle, le fera.

Fico a également exprimé l’idée de recourir à l’Initiative Citoyenne. Avec un million de signatures, l’Initiative Citoyenne peut contraindre la Commission européenne de mettre à son ordre du jour la question soulevée, et éventuellement aboutir à une action concrète, telle une légifération.

Le 19 juillet, les premiers ministres du V4 ont après leur sommet émis une déclaration commune. Il est pour eux « inacceptable que [leurs] consommateurs soient traités différemment et de manière discriminante ». Le V4 prévoit de faire pression en bloc sur la Commission européenne afin de résoudre cette situation, et « pousser plus loin l’examen en détail de ce problème au niveau de l’Union ».

« Les pays du groupe de Visegrád sont unis et fermement décidés à trouver une solution qui garantisse l’accomplissement du droit légitime de tous les consommateurs de l’Union européenne d’accéder aux produits de même qualité, » conclut la déclaration conjointe des quatre premiers ministres.