Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Des trains spéciaux pour l’Autriche ? Le gouvernement roumain n’est pas au courant

Temps de lecture : 2 minutes

Roumanie / Autriche Nous rapportions hier – comme les médias roumains – sur la base d’un communiqué de la ministre autrichienne des Affaires européennes, Karoline Edtstadler, que des trains spéciaux transportant des travailleurs roumains, dont des infirmières devant soigner des personnes dépendantes, seraient affrétés à partir du 2 mai au moins une fois par semaine entre Timişoara (Roumanie) et Vienne.

« Nous n’avons reçu aucune demande »

Or, selon les déclarations du ministre roumain des Transports, Lucian Bode (Parti national-libéral), il n’y aurait « jusqu’à présent aucun accord au niveau gouvernemental » entre l’Autriche et la Roumanie au sujet d’un « train spécial devant partir le 2 mai de Timişoara afin d’emmener des soignantes roumaines en Autriche, » son ministère « de même que le ministère [roumain] des Affaires étrangères, le ministère de l’Intérieur ou l’ambassade » n’ayant « encore reçu aucune demande » de la part de l’Autriche.

« N’importe qui ne pourra pas transbahuter des gens au tout venant  »

Le ministre roumain précise encore que « toute démarche [ne devrait avoir lieu] qu’en tenant compte de l’état d’urgence en vigueur en Roumanie […] jusqu’au 15 mai » et que « n’importe qui ne pourra pas venir comme bon lui semble pour transbahuter des gens au tout venant depuis d’une gare ». Enfin, conclut-il, « un tel train spécial, un tel projet » n’aura lieu « qu’en accord avec les dispositions de l’État roumain ».

La proposition venait de la SNCFR 

Surprise du côté de Vienne où on affirme avoir traité avec le ministère roumain de l’Intérieur et que la proposition venait de la SNCFR dont on suppose « qu’ils se sont mis en relation avec les autorités [roumaines] compétentes pour obtenir toutes les autorisations ». Affaire à suivre.

En tout état de cause, l’Autriche a déjà rouvert sa frontière aux travailleurs hongrois, tchèques, slovènes et slovaques, et les 33 000 roumains sont très attendus pour le service à la personne et l’économie du pays.